Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
AccueilCalendrierFAQRechercherDernières imagesMembresGroupesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: Académie Leoska :: Nord de l'école :: Résidences des élèves :: Cycle supérieur :: Appartement 6 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Désolé chéri, je préfére ta soeur [PV Alec]
Muse Duprat
Messages : 56
Muse Duprat
Camarade



Mar 23 Avr - 21:36

Désolé chéri...

... je préfére ta soeur.

Feat Alec



Deviner quoi ? Ce soir c’est encore soirée, évidemment. C’est ouf comment c’est impossible d’avoir un putain de moment pour se poser quand on a du succès, mais ça me va, je préfère que les choses soit ainsi. Dans leur ordre naturel.

J’essaie plusieurs tenues. Meh. Ca fera une belle excuse pour inaugurer ma robe argentée . Un modèle court, brillant qui suit ma cambrure, un truc sympa. Je sors en trombe de la chambre pour me rendre à la salle d’eau et bouscule un gars au passage sans m’en formaliser, je passe mon chemin.

Attendez. C’était pas Liam. Non seulement je sais pas ce que ce mec fout là, mais ses traits sont bizarrement familiers. Je m’immobilise et me retourne brusquement, mes cheveux suivent le mouvement. Mes yeux se plissent.

« … Tu serais pas le frangin d’Elarielle  ? »


Tu vois que ça. Il lui ressemble trop pour que ce soit un hasard, et y’a pas non plus énormément de passage dans l’appart. Il sourit.

« Très perspicace… »


Mon expression se radoucit maintenant que son identité est tirée au clair. Intéressant. Je sais qu’Elarielle aime beaucoup son frère, mais les liens du sang ont régulièrement tendance à être tendus comme des fils au ras du sol du chemin de l’objectivité. Tout le monde se casse la gueule dessus. Sauf peut-être moi, je savais que mon frère était un gros relou, évidemment.
Et le sien ? Je me demande.

Ses yeux se plissent aussi et son sourire vire au rictus. Intéressant. Quelqu’un avec un avis assez mitigé sur ma personne.

« … Muse. Je suppose ? »


Question bête, réponse bête. Je le tourne en dérision sans trop de méchanceté.

« Wouaw, très perspicace aussi visiblement. »
j’hausses un sourcil amusé. « Ce n’est pas comme si tout le monde savait qui je suis, bien sûr »

Je pars saisir quelques bijoux et palettes de maquillage que j’étale sur la table. Je suis curieuse de le rencontrer, donc oui, je vais lui tenir la jambe et rester à proximité.

« Non évidemment, mais je préfère apprendre à te connaître sans me baser sur des à priori. »

Oh. Comme si tu n’en avais pas sur moi. J’ai fait trop de bruit pour que ça ne soit pas le cas, mais je t’en prie, tu peux te croire au-dessus de ton propre jugement. Personne ne l’est. C’est ce qui fait l’importance de l’image. De la poudre aux yeux. Comme celles que j’applique sur mes paupières ; si seulement mes mensonges d’apparences étaient du même nacré.

« Tu te maquilles comme elle. Ma sœur. Enfin pas tout à fait la même teinte de couleur, mais la même idée d’élégance. »

Je pouffe malgré moi en l’écoutant. Excuse-moi, est-ce que tu aurais plus bateau en stock pour faire la conversation s’il te plaît ?

« Oui on se maquille toutes les deux, oui on cherche à être élégante par ce biais, comme beaucoup, et puisqu’apparemment on est parti pour citer des évidences et des vérités générales, je peux aussi t’affirmer que l’on porte toutes les deux des vêtements pour nous mettre en valeur par exemple, ou discuter d’à qu’elle point c’est cocasse que vous vous appeliez tous les deux Steinsons parce que vous êtes de la même famille. Ce serait vraiment dommage de raconter quelque chose d’intéressant. »


Je relève les yeux de mon miroir, mon regard est perçant, mais accompagné d’un sourire. Toujours le même. Je ne cherche pas forcément à le rabaisser, ou à être désagréable. Je le cherche juste tout court, j’ai envie de savoir qui il est et pourquoi Elarielle l’apprécie autant. Il se renfrogne une microseconde, mais se ressaisit avec un sourire en coin. Bien. Ça m’aurait vraiment ennuyé qu’il s’agace aussi vite.

Il s’appuie sur le dossier.

« Oui effectivement ça m’embêterait. Est-ce que je peux poursuivre en disant que j’aurais peut-être mis une autre couleur en base pour accentuer les contrastes ? »


Il ne me quitte pas des yeux.

« Mais je t’en prie, Muse, tu as effectivement l’habitude d’aller droit au but donc parlons de choses intéressantes. »



La référence est claire. J’espère qu’il s’est abonné à mon compte twitch.

« Oh, tu as remarqué ? »


Question rhétorique, juste de quoi lui faire comprendre que je suis ravi qu’il aille sur ce terrain. Vraiment ravi.

« Dans cas permet moi d’arrêter de prendre toutes ces pincettes ; as-tu déjà probablement entendu parler du mansplaining, Alec ? J’imagine aussi que tu sais as quel point on s’en passerait ? »


Je relève des yeux amusés vers lui. Je sais ce que je fais, que ça concerne l’art du make-up ou celui de la conversation il n’a rien à m’apprendre. Oui mon grand, je suis plus forte que toi à ce petit jeu. Mais je t’en prie, justifie-toi de m’expliquer ce que je sais déjà comme si tu le faisais mieux que moi, tu confirmeras juste être un vieux mec relou.

« J’imagine que oui et que je n’ai pas particulièrement besoin de te l’expliciter à mon tour. Je suis d’humeur magnanime alors je vais t’épargner le fait de répondre et de t’enfoncer plus que ça parce que ça risque d’être vraiment trop gênant. »
Et je n’ai pas l’énergie d’avoir pitié de toi « Parle-moi plutôt des choses intéressantes auxquels tu pensais, on s’y retrouvera davantage. »

Il hausse les sourcils d’un air très surpris sans pour autant perdre sa posture flegmatique.

« On emploie donc les grands mots tout de suite ? Je ne t’agressais pas dans ta dignité, je constatais simplement en tant que personne qui se maquille aussi beaucoup. Mais si de simples conseils te hérissent aussi vite le poil, le problème ne vient peut-être pas de mon côté. Ni même du fait que je sois un homme. Mais poursuis ton œuvre, je suis réellement curieux. »



Non les termes adaptés, c’est toute la nuance. Tu ne les acceptes juste par car la façon dont ils te mettent en défaut ne t’est pas confortable. Désoler mon grand. Le problème ne vient pas de moi.

« Je n’avais pas grand-chose en tête, je veux juste te cerner. Je crois que le plus grand mystère c’est de savoir comment vous ne vous êtes pas déjà tapé dessus avec ma sœur vue vos mots acérés. »


Non les mots adaptés, c’est toute la nuance. Tu ne les acceptes juste par car la façon dont ils te mettent en défaut ne t’est pas confortable. Désoler mon grand. Le problème ne vient pas de moi.

« Les grands mots ? »
Tu mets ta main sur ta bouche d’un air faussement embarrassé « Désolé, il y avait peut-être trop de syllabes pour toi… Je songerais à employer des termes plus simplistes même s’ils manquent d’exactitude, ça te permettra de ne pas passer à côté du propos. »

Toute cette conversation me régale.

« Anyway. C’est vrai que c’est étonnant, mais on a peut-être bien à faire que de se battre. »
Même si on l’a déjà fait. Expérience dissuasive pour l’une comme pour l’autre « Mais pas aussi étonnant que de vous voir Arraw et toi ensemble, il faut croire que le monde est encore plein de surprise. Je n’aurais jamais parié que vous finiriez en couple. »

Mon ton est relativement neutre pour le moment. Oh, j’ai un certain nombre de piques en tête, mais pour l’instant le me contente d’observer son comportement lorsque l’on parle de Mordred. Il serre les dents. Bingo. C’est trop facile.

J’achève d’appliquer et d’estomper mes poudres. Quelque chose de très iridescent, nacré, subtilement rosé. Léger. Je passe au liner que je compte marquer davantage avec un double trait, quelque chose de très graphique.

« Je ne sais pas si tu mérites de pouvoir prononcer son nom. Ensuite, je ne vois pas forcément ce que ça a d’étonnant, a priori toutes les personnes commettant des erreurs arrivent à trouver de l’amour quelque part. »


Ahw qu’il s’enflamme vite. Touchante vision de l’amour, vraiment.

Je sais qu’il me compte dans le lot ; qu’il considère que j’ai fait une erreur. Mais pas à ceux de tous, c’est ça la différence. L’unanimité. Tout le monde considère la délation mage comme monstrueuse. Pas la délation anti-mage.

Le diable est dans la nuance. Il y a des écarts que l’on peut estomper à la gomme, et il y a des erreurs monumentales que l’on grave dans sa peau. C’est ce qu’a fait Mordred et il le paie. Mais je t’en prie, continue à offrir ta rédemption d’idéaliste à ton petit collabo thérapeutique, je doute qu’elle fasse vraiment le poids face à la lourdeur de l’opinion publique. Je me demande combien de temps il tiendra encore. Vue ce que raconter son dossier psy sur son état, il me surprend chaque jour à être encore en vie avec ce qu’il se prend dans la gueule.

« Je me permets aussi de te rappeler que tu es loin de me connaître. Enfin normalement. Qui sais, peut-être que tu as déjà utilisé ta super persuasion pour faire parler ma sœur ? 


- Évidemment que j’ai utilisé la persuasion sur ta sœur, elle le sait. La première chose que je lui aie demandée, c’est de décroiser les jambes. La différence c’est qu’aujourd’hui je ne lui suggère pas avec la même forme de persuasion. »


Je fais doucement éclater mes lèvres fraichement maquillées de noir dans un « pop » qui s’éteint dans un sourire étiré avant de me poser en arrière sur ma chaise. Je joue vraiment juste la provocation pour le déstabiliser, rien de plus rien de moins. Ça marche. Il s’étouffe dans sa toux, et après un court temps de latence, éclate de rire.

« Oh bordel, alors celle-là je m’y attendais pas. Tu étais d’une telle élégance jusque-là, je pensais qu’on me laisserait le domaine sexuel. Je suis ravie pour vous, en espérant que tu arrives à la contenter. Après, je ne sais pas de quoi est faite ta famille, mais en général c’est pas le genre de trucs qu’on raconte à son beau-frère. »


Ah bon ? C’est inadapté ? Quelle surprise. On pourrait presque croire que c’était le but. Ça m’agacerait que l’on ne me cantonne qu’à l’élégance.

Il reprend un peu de sérieux.

« Mis à part pour ce genre de bon plaisir, à elle aussi tu lui as extorqué des informations ?"


Mon deuxième ordre s’intéressait ses pires faiblesses alors d’une certaine façon, oui ? A vrai dire, je ne l'utilise que pour ça, extorqué des informations et faire des tours de forces. Rassurez-vous, la premiére fois que je lui ait demandé de décroiser les jambes il n'étais pas questions de bon plaisir, seulement de démonstration de pouvoir.

« Oui, bien sûr. Rien qui ne te concerne à priori. »


De quoi couper court sur le sujet. Je n’ai pas envie d’éluder davantage au risque de me payer son avis sur notre relation. Il ne la comprendrait pas. Nos altercations étaient un passage nécessaire, un test, un minimum qui nous a permis de nous reconnaitre comme étant de la même trempe. Nos confrontations n’ont fait que renforcer la nature d’absolue de la confiance que je lui accorde.

À la place, je préfère recentrer sur le sujet précédent. Il s’enflammer si vite ce serais dommage de ne pas en profiter.

« Pour revenir à ce dont nous parlions, tu sais, je n’ai pas besoin de te connaître pour savoir que Mordred est plus difficile à approcher que toi. Je ne cherchais pas à attaquer, je m’étonnais seulement de vos différences de personnalité, tu sais ? »

Je n’ai jamais vraiment eu besoin de m’abaisser à insulter Mordred, j’ai préféré le laisser en pâture à d’autres.

« Évidemment, on se forge tous une réputation. Mais je pense qu’on fait la paire là-dessus, simplement pas pour les mêmes besoins. Je n’ai pas besoin de choses aussi matérielles que toi.


- Oh ? C’est rassurant de constater que tu te soucies de la tienne, ça ne se voit pas. Ceci étant dit… Je ne pense pas avoir grand-chose à voir avec un pauvre toxico. Bien sûr que je suis matérialiste, mes investissements sont pérennes contrairement à la vapeur et aux personnes que tu t’envoies dans le nez. »

Je joins mes mains entre elles et pose mon menton dessus d’un air parfaitement neutre. Tout est réfléchi. Ce que je gagne, ce que j’achète, ce que je dis. Tu veux savoir ce qui me rend le plus accroc au final ? L’information.

« Ravi de savoir que c’est le surnom que tu as finalement choisi de me donner. »

Oh, il aurait peut-être fallu que je te demande avant ? Pas mon genre. Il maintient mon regard, neutre en apparence. Je brule d’envie de lui demander à quoi il pense pour savoir si je l’atteins ou non.

« C’est donc ça. Il me semblait étonnant que ma sœur t’apprécie, mais ça doit donc être pour un simple échange de bons procédés. Un peu de plaisir pour elle, un peu d’argent pour toi. Elle a fait bonne affaire. »

Petit sourire de sa part qui appuie son insinuation. Qui me fait éclater de rire. Je vois bien qu’il essaie de m’atteindre, mais ça prend pas. En quoi ça serait insultant ?

notes

Revenir en haut Aller en bas
Alec
Messages : 55
Alec
Camarade



Jeu 25 Avr - 13:22
Désolé chéri, je préfère ta soeur ft. Muse


TW : Violence physique, sexuelle et psychologique. Relation sexuelle hautement toxique (les autrices sont au courant, ne refaites pas ça chez vous)

Tu ne sais pas pourquoi Elarielle tenait tant à ce que tu rencontres Muse. A vrai dire, tu voulais savoir quelle était celle qui a réussi à conquérir le cœur de ta sœur, et tu n’es pas déçu. Elle n’a pas choisi une personne qu’elle peut écraser du plat de sa semelle mais plutôt quelqu’un à sa hauteur qui est en train de te cracher gentiment son venin depuis… depuis sa deuxième phrase en fait. Tu ne l’apprécie pas plus que ça, c’était déjà le cas à cause de ce qu’elle a fait à Mordred et ça n’arrange clairement pas les choses. Même tes insinuations ne semblent pas l’atteindre, elle doit trop avoir l’habitude.

« Oh waw, Alec, vraiment ? Tu penses que c’est le genre de ta sœur de payer pour ça ? C’est mal la connaître.  Non et puis, soyons clair… Visiblement tu n’assumes pas tes travers, sinon tu n’aurais pas tant de mal à appeler un chat, un chat, la toxicomanie n’est pas une insulte, c’est médical. » Elle hausse les épaules  « Ce n’est pas mon cas. Quel mal il y a à aimer le fric ? Ou à faire usage de son corps pour en obtenir ? C’est quoi le problème, t’oses pas me demander le lien de mon Onlyfan parce que je sors avec ta sœur peut-être ? »

Elle laisse échapper un léger rire. Tu es redescendu, on est reparti sur des terrains sensibles mais que tu connais assez bien pour te faufiler entre les pièges.

« Je n'ai pas dit que je ne l'assumais pas, je sais que je le suis. »

Tu hausses ensuite un sourcil avec un immense sourire. Ce n'est pas le genre de sujet qui pourrait te mettre mal à l'aise, au contraire. Elle l'a dit, tu as un passif d'accro aux corps.

« Oh non ma grande, je n'aurais aucune gêne à te le demander. Mais je préfère quelque chose de plus physique. Après si jamais tu as envie de tenter, je vois que ça te trotte dans la tête, rien ne t'empêche d'essayer de te faire les deux Steinson. »

Tu as déjà couché avec des partenaires à ta sœur, elle ne serait pas la première. Elarielle et toi vous amusiez, toi plus qu'elle, mais il n'y a rien de mal à partager ses jouets. Elle penche la tête sur le côté.

« C’est vrai ? Puisque tu proposes j’en serais ravi. »

Tu comprends très vite qu’elle a sauté dans un jeu que tu ne comptais pas lancer. Pas avec elle. Mais la tentation est grande, très, et puis ce n’est pas comme si ton addiction s’était vraiment éteinte. On s’attaque là à un gros morceau, à quelque chose dont tu as du mal à te passer. Et le passé, ça revient vite. Sa confiance t’amuse beaucoup. Vraiment beaucoup. C'en est presque jouissif quand l'ennemi vient de poser un pied sur un terrain rempli de mines, ton terrain, mais qu'il n'en a pas encore perçu l'étendue.

« C'est quand tu veux joli coeur. Maintenant ? Ou tu préfères qu'on passe par quelques préliminaires ? »

Tu t'es volontairement penché, pas trop, mais juste assez pour avoir l'air intéressé. Si tu devais être honnête, tu aurais pu l'être, intéressé. A vrai dire, coucher avec des gens quand il y a autant de tension a parfois quelque chose d'exaltant.

« J’arrives pas à croire que t’ai pu séduire qui que ce soit en t’y prenant de façon aussi gauche. »

Elle se lève de sa chaise en riant. Elle passe derrière lui, laisse trainer sa main sur le dossier de ta chaise pour se positionne en face de toi. Sa première main ne bouge pas, en appuie. Elle se sert de l’autre pour te relever le menton.

« Tu serais une fraude jusqu’à ta réputation elle-même ? »

Tu la regardes, toujours amusé, mais un petit air légèrement intéressé sur le visage. Tu ne bouges pas. Evidemment que tu n’as pas séduit tout le monde de cette façon, tu t’adaptes seulement au public. Quant à la fraude, elle n’a qu’à essayer, personne n’est jamais reparti déçu.

« Peut-être voudrais-tu me donner un cours ? Tu as l'air de bien mieux savoir t'y prendre que moi. Quant à savoir si je suis une fraude... » Ton regard se fait légèrement plus intense. « ... Rien ne t'empêche d'essayer. Tu pourrais être surprise. »

Tu la regardes comme si tu attendais quelque chose. Oh ça oui tu attends. Et tu sais que tu as de grandes chances que tu sois satisfait.

« Puisque tu es un homme d'expérience, j'espérais plutôt pouvoir constater l'étendu de tes compétences, vue que tu adore les montrer. Mais c'était probablement trop ambitieux de ma part. » Elle soupire « Peu importe. »

Sa main glisse sur ta joue pour attraper doucement ton visage au niveau de la mâchoire. Elle glisse ses jambes de part et d’autre des tiennes pour s’asseoir à cheval sur toi. Instinctivement tes mains viennent se poser sur ses hanches. Elle te regarde un instant, tête penchée, pensive. Tu laisses la réflexion se faire, hâte d’avoir leur débouché.

« Dit-moi... Tu sais à quel point les jeux de réputation m'intéresse alors j’aimerais avoir ton opinion sur le sujet. A ton avis, qui de nous deux est la plus grosse trainée aux yeux des autres ? Celui qui enchaine les coup gratuitement ou celle qui se ferait payé pour ça ? »

Elle te regarde avec un sourire étrange. Elle te cherche mais toujours de manière gracieuse. Le jeu dérape lentement mais sûrement, ce n'est pas aussi déplaisant que ce que tu aurais pensé. Non en fait ça commence même à vraiment te plaire. Pouvoir. Grâce. Manipulatrice. C'est à peu près les mots qui te viendraient si tu avais eu à donner une définition rapide de la jeune femme. Belle aussi, mais à sa manière.

Ton sourire s'élargit un peu plus alors que tes yeux ne quittent pas les siens. Tu sais que même tes gestes reflètent ton assurance. Tu sais effectivement ce qu'on a pu dire de toi, ce qu'on en dit encore, mais ça ne te dérange pas vraiment, ce sont presque devenues de douces rumeurs dans tes oreilles.

« Je pense que ça reviendrait à demander au roi et à la reine lequel des deux a le plus de pouvoir. On joue dans la même cour, celles des traînées qui n'ont pas de mal d'assumer l'être. »

Premier point commun. Ton visage est toujours bloqué par sa main mais finalement tu n'as pas vraiment envie de te libérer.

« On parle de mon expérience mais tu en oublierais presque la tienne. Je propose un échange de démonstration de nos compétences respectives, histoire d'éviter un quelconque déséquilibre. »

Elle ricane doucement.

« Ton exemple est naïf. On ne peut plus parler d’égalité lorsque l’on parle de pouvoir, quant à savoir qui le détient, la réponse est évidente. Ce n’est pas celui assis sur le trône, mais celle qui tiens la laisse. »

Elle se penche sur toi pour te murmurer à l’oreille, la voix suave.

« J’imagine que ça signifie que les choses sont déjà déséquilibrés ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Continuer à te laisser marcher dessus ? Ce n'est pas un problème, on peut s'arranger pour ça. Ou peut-être abandonné avant que ça ne devienne trop sérieux ? Ça te ressemblerait tellement aussi. »

Le jeu auquel vous jouez appelle quelque chose en toi. Un jeu de pouvoir, c'est ce dont vous parlez. Et c'est ce dans quoi tu as envie de te lancer, quitte à te perdre. Un sourire en coin passe sur ton visage.

« Fais attention à ne pas la relâcher, on ne sait pas ce qui peut arriver à la moindre perte d'attention. »

En réponse à tes mots tes mains s'accrochent à sa taille et tu mets assez de force pour qu'elle comprenne que si tu le voulais, elle ne pourrait pas se lever. Tu sais ce qu'elle a en tête, la domination qu'elle pense avoir sur toi lui fait plaisir. Certes, elle a du pouvoir, mais tu ne lui permettras pas d'oublier que toi aussi. Un rire sans joie sort dans son oreille maintenant à proximité. Tu chuchotes.

« Tu aimerais pouvoir le faire, hein ? Dans ce cas... » Une de tes mains remonte jusqu'à son visage et tu l'attrapes également par la mâchoire pour l'attirer à quelques centimètres de ton visage. Ton regard n'est pas doux, sans être agressif. « ... Il aurait fallu te trouver un autre pantin. Quant à abandonner, je t'en donne l'opportunité maintenant. Réfléchis bien. Parce que ce n'est pas mon genre. »

Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu n'as pas envie de réfléchir à ce que tu fais. Juste de le faire. Son sourire s’étire et tu réalises que vous êtes trop joueurs tous les deux pour vous arrêter maintenant. Non. Vous irez au bout de ce jeu bien trop entamé.

« Je me demande ce qui serait le plus cruel. Te laissé en plan avec tes principes maintenant que tu commences à montrer ton vrai visage, ou continuer ? »

Elle mord doucement ma lèvre du bas, sans pour autant m’embrasser. Sa main se desserre doucement de ta mâchoire, glisse le long de ton cou et de ton bras sans lâcher le contact pour finir par attraper ton poignet et te forcer à lâcher son visage. Mais ton poignet reste prisonnier de ses doigts et elle s’en sert pour te guider de façon à ce que ta main glisse lentement sur son cou, sa clavicule, son sein. Elle ne te lâche pas des yeux et rit doucement.

« Hmm. Et après tout pourquoi j’abandonnerais ? Finalement je ne vois pas pourquoi j’aurais besoin de chercher un autre pantin, tu es si docile, je ne trouverais probablement pas mieux. »

Ses yeux brûlent de provocation alors qu’elle embrasse ta main. Ton vrai visage hein ? Ça te fait esquisser un léger sourire. C'est donc cette part de toi qu'elle veut. Très bien, tu la lui offre avec plaisir. Tu ne la lâches toujours pas des yeux quand elle promène ta main sur son corps, ne lui offrant pas la moindre réaction. Le contrôle, tu connais.

Un léger grondement sort de ta gorge avant que ton rire ne fasse écho au sien. Ta main glisse dans le creux de ses reins alors que tu la plaque contre toi, avant de libérer l'autre pour attraper ses cheveux. Tu les tiens fermement dans ta main et tire dessus pour exposer son cou. Tu te rapproches, caresse de ton souffle.

« Ça m'étonne de toi que tu sous-estime un adversaire. Je t'ai prévenu. Baisse ta garde une fois de plus et ce que tu penses être du pouvoir disparaîtra aussitôt. »

Alors que tu t'approches de son cou tu y déposes un baiser avant de la mordre. Pas fort, juste pour donner un avant-goût.

« Mais je suis quelqu'un de généreux. Je peux te laisser une demande, une volonté avant de m'occuper de toi. Peut-être que j'épargne ton maquillage ? Ou ta robe ? »

Tu es à côté de son oreille que tu mordilles également. Tu n'as pas lâché ses cheveux. Tu sens, perçois une légère faille dans la barrière de Muse. Une simple inspiration un peu trop précipitée. Mais ça te suffit. Elle serre les dents avant que ses lèvres ne se muent en un sourire. Sa voix est douce.

« Quel générosité… Je sais, voilà ma demande. Je veux que tu te mettes à genoux. Par terre. »

Elle entoure ton cou de sa main, sans serrer.

« Tu sais, là où est ta place ? Tu me révèreras comme si se doit et je prendrais soin de toi.  Tu es tellement éphémère… Je ne voudrais pas te casser trop vite. »

Tu recules ta tête, contraint par sa main. Elle est forte. Mon visage prend un air presque carnassier, heureux de la rivalité qu'on m'offre.

« Ta voix se brisera avant que tu n'aies eu le temps d'entailler quoi que ce soit. »

Tu lâches doucement ses cheveux après avoir tiré une nouvelle fois dessus. Ta main remonte a son visage puis a sa mâchoire que tu enserres fugacement avant de la repousser sans ménagement de tes jambes.

« Mais j'ai dit une demande. Je ne reviens pas sur ma parole. »

Tu commences a t'agenouiller devant elle avant d'avancer brusquement pour la mettre sur ton épaule et avancer.

« Maintenant que j'ai accompli mon devoir, c'est mon tour. »

Elle grogne de frustration.

« Pose moi doucement en t’excusant d’être un imbécile. »

Et je m’exécute. Je le fais. Je n’ai aucune raison de le faire, aucune envie non plus, mais je le fais. Je la pose et je m’excuse. Son putain de pouvoir, elle choisit donc si vite de perdre ? Quel dommage. Elle triche, ça t'aurait énervé dans d'autres circonstances mais là ça te fait jubiler. Elle perd son sang-froid, tu gagnes. Elle t’attrape par le col et met une main sur ta bouche. Son regard est perçant, implacable.

« Rappelle-toi bien que chaque fois que je te laisse une légère opportunité de ne pas t’écraser au sol, c’est que je le choisie. Ensuite, avant d’essayer de m’escroquer, il me semble d’avoir demandé de me révérer comme il se doit et que ça n’a pas été le cas. Manquerais-tu as ta parole, Alec ? Je dois te demander plus fort de te mettre à genoux ? »

Tu lui rends son regard d'un air tout aussi implacable, nullement inquiété. Mais rempli de promesses. Tu la laisses terminer de poser ses questions sans réagir. Tu lui attrapes alors les poignets pour écarter ses mains et les maintenir à hauteur de son visage, tes yeux ancrés dans les siens.

« Tu n'as pas précisé quand. Je le ferai, simplement je ne t'ai jamais dit que c'est toi qui avait le contrôle. Je veux que tu me supplie de te faire crier. Peut-être, et seulement dans ce cas, je me montrerai généreux. »

Tu ne reconnais pas ta voix, devenue suave et rauque. Autoritaire. Toute ta posture, ton regard va en ce sens. C'est grisant. Tu te figes quand elle se met à te supplier. Tu ne t'attendais pas à ce qu'elle le fasse. Vraiment pas. Alors les premières secondes où elle commence à le faire, tu perds ton air assuré et tes yeux s'agrandissent. Bon, ce n'est pas comme si c'était totalement déplaisant. Du moins ça ne l'est pas autant que la gifle qui suit. Tu la regardes d'un air interloqué, puis joueur. Tu ne comprends pas pourquoi, comment, par quelle sorcellerie, mais ça n'en fait pas pour autant baisser ton envie.

« Vas te faire foutre.
— J’adorerais.»

C'est tout ce que tu trouves à répondre. La violence, c'est ce que vous cherchiez.

«Maintenant, on peut essayer de la jouer à la régulière ?»

Tu t'approches de nouveau d'elle, regard presque menaçant mais aussi joueur. Tu attrapes la main qui t'a giflée et t'approches de son visage. T'as envie de l'embrasser, pas doucement, sans délicatesse.

«Et continuer cette conversation dans ta chambre ? Sans pouvoir ? Ça serait dommage de gâcher ton talent en me faisant croire que tu ne peux gagner qu'avec eux.»

Tu commences à la pousser vers sa chambre, l'obligeant à reculer. Elle te dévisage, recule d’un pas avant d’attraper mon poignet. Elle t’entraine derrière elle d’un pas décidé avant de claquer la porte de sa chambre derrière nous pour plaquer sa main au mur, très proche de ton visage.

« Jouer à la régulière, hein ? Me prend pas pour une conne, si tu me veux c'est que t'as envie de t'empoisonner. »

Elle t’embrasse. Brusquement. Elle a raison. Tu l'as déjà bien assez dit, elle crache son venin, c'est elle qui a le poison et toi tu le bois goulûment. Non. Vous êtes des poisons mutuels. Si elle est là, tu te doutes de la réciproque. Tu lui rends son baiser, violemment. C'est pas le genre de baiser qu'on voit dans les films, celui amoureux sous la pluie ou timide de la première fois. C'est violent. Vous ne vous embrassez pas, vous vous meurtrissez. Elle attrape tes cheveux pour plaquer ta tête contre la porte avant de mordre ton cou, de goûter ta peau jusqu’à ton oreille. Alors qu'elle maintient ta tête tu agrippes la sienne en passant ta main sur sa nuque. Juste lui rappeler que tu n'es pas là pour te laisser guider.

Elle se redresse, un sourire mauvais aux lèvre.

« Je me demande pourquoi tu as envie de te détruire à ce point ? »

Tu lui réponds d'abord en un regard. Sérieux. Sauvage. Dangereux. Réfléchir aux raisons, tu le feras plus tard. Tu en prendras conscience plus tard. Que tu veux oublier, encore, toujours. C'est comme un rêve derrière lequel tu es voué à courir toute ta vie, et tous les moyens sont bons. Non. Tous les moyens qui passent par la destruction de soi sont bons, à commencer par la destruction de ton corps, puis de ton esprit. Tu veux qu'il ne reste plus rien de toi.

« Je ne sais pas, qu'est-ce qu'une femme quoi toi fais avec un toxico alors qu'elle n'en tire aucun avantage ? Tu as quelque chose à gagner ? …Ou à perdre ? »

Tes derniers mots sont plus bas, plus durs. La question se pose. Tu la dévisages de nouveau. Si tu as besoin d'être détruit, autant que ce soit elle. Aucun remords ne viendra la ronger.

« Hein Muse, pourquoi ce besoin et cet attrait, pourquoi tu sombres avec moi ? »

Elle penche de nouveau la tête, faussement pensive. Tu la vois penser. Tu comprends que, comme toi, il y a des choses qu'elle garde, qu'elle cache aux autres, mais qu'elle a besoin de casser. Et de la même façon que tu ne lui a pas tout dit, elle ne te le dira pas non plus. T'es pas encore brisée, hein Muse, non tu veux que quelqu'un soit assez fort pour le faire.

« A ton avis ? »

Elle te scrute. Passe sa main doucement sur ta joue, contrastant avec le reste de vos contacts. Elle glisse le long de ton buste.

« Je ne suis pas comme toi. Tu sais à quel point j’aimes être aux premières loges de la chute des autres. Alors si je peux contribuer à l’accélérer… »

Sourire. Ses mains arrivent à la base de ton haut, attrape brusquement tes hanches, plantant presque ses ongles dans ta peau. Tu ne la quittes pas des yeux quand sa main descend. Tout le jeu passe dans vos yeux depuis le début, ce n'est pas maintenant que tu vas flancher. Tu sais que vous n'êtes pas les mêmes, vos raisons de chercher la douleur ne sont pas les mêmes. En fait, c'est juste cette envie de souffrance qui vous rassemble. Ta mâchoire se serre quand ses ongles s'accrochent à ta peau. T'es défoncé, t'en as plus rien à foutre. Qu'elle la déchire. Une partie de toi veut qu'elle le fasse, si fort, tellement fort qu'elle ferait disparaitre le peu de conscience qui te souffle que c'est une mauvaise idée.

« Pourquoi m’en priver alors que tu me le demandes ? »

Tu attrapes un de ses bras sans te soucier de la force que tu mets dans ta poigne. Ton autre main, toujours sur sa nuque, se serre et tu rapproches son visage du tien. Tu murmures.

« Arrête de mentir. Je sais que tu adores ça, mais pas avec moi. Je le connais ce putain de regard. Donc pas avec moi. Tu veux être aux premières loges de ta propre chute, hein Muse ? »

Tu ne lui laisses pas le temps de répondre en mordant sa lèvre inférieur, puis sa mâchoire, puis son cou. Tu pivotes pour la plaquer contre la porte, violemment, avant que ta main descende de son bras pour aller se plaquer sur son sein. Tu grognes à son oreille.

« Réponds. Dis-moi que j'ai raison. »

Elle soutient ton regard, deux yeux noisette dans des yeux blancs, vides de couleur, comme toi. Vous vous reconnaissez entre vous, vous vous savez cassés. Tu ne sais pas ce qui se passe, tu ne sais plus. Tu sais juste que le vide en toi, en vous, vous ne pourrez le combler. La douleur évite de se perdre dans ce genre de pensées, ça te ramène au présent et ça te fait sentir en vie. Le soupir de Muse te laisse entrevoir que c'est son cas aussi, que cette violence ne la dérange pas, au contraire elle la cherche.

« Quoi, ça te ferait bander de savoir qu’on partage la même envie de se bousiller ? Quel putain de tordu. »

Ses mains glissent dans ton dos, doucement. Tu souris contre son cou.

« Ça te plairait que je te réponde oui hein ? Parce que c'est ce que tu ressens. » Tu relèves la tête. « C'est le plus beau compliment qu'on m'ait fait. »

Elle te griffe sur la longueur en te regardant droit dans les yeux, sourire aux lèvres. Oui. Oui ça exalte ton désir, les sensations. De savoir que vous allez vous faire mal mais que vous en redemandez tous les deux. Comment il pourrait en être autrement ? Tu tressailles quand ses ongles viennent griffer ta peau. C'est là que tu aurais dû réaliser que l'idée est mauvaise. Tu n'es pas encore guéris de tout ça, de l'accident, pas à l'intérieur. Tu t'approches de ses lèvres.

« Plus fort. »

Ta main remonte le long de sa cuisse que tu pinces légèrement avant de remonter jusqu'aux côtes, soulevant sa robe par la même occasion. Tes lèvres trouvent une nouvelle fois les siennes, tu les entrouvres légèrement pour l'embrasser passionnément, presque avidement. Elle tressaille avant de t’embrasser avec la même douleur brûlante. Elle ne te griffe qu’à moitié. Tu sens qu'elle joue avec tes nerfs.

« Quand je le déciderais. »

Tu aurais peut-être dû lui demander de faire moins fort, son effronterie t'aurait donné ce que tu veux. Tu restes droit alors qu'elle te détaille, faisant de même avec son corps. Elle est fine, belle n'est pas le mot qui te vient en premier. Le manque de couleur à quelque chose de fascinant mais... vide. Fade. Sans vie. Elle suit une des fissures de ta peau du doigt.

« Pitoyable. »

Le mot asséné te fait l'effet d'un couteau. Tu plisses les yeux. Oui. Tu l'es, certainement plus qu'elle. Et en même temps tu l'as cherché, tu voulais l'être en quelque sorte.

« Dit celle qui se réduit à me foutre moi dans son lit. »

Elle aurait pu trouver bien mieux, vous le savez tous les deux. Ses lèvres se retrouvent rapidement sur ta peau, tes clavicules, alors qu’elle te pousse en direction du lit. Tu laisses échapper un léger soupir au contact de ses lèvres, avant de rire légèrement en lui attrapant le poignet.

« Tu penses vraiment que tu vas réussir à m'emmener aussi facilement ? »

Tu te déplaces lentement, laisse ton doigt effleurer son bras, pour te retrouver derrière elle. Tu laisses ton souffle glisser sur sa nuque alors que tu lui tords légèrement le bras. Tu mordilles avant d'enlever ta ceinture tout en restant près de son oreille.

« Profite de tes trois secondes de liberté. »

Tu lui attrapes adroitement le deuxième poignet pour les attacher ensemble avant de tirer sur l'attache pour qu'elle vienne s'appuyer contre toi. Tu embrasses son cou tout en la maintenant.

« Bien. Maintenant on va voir si tu sais supplier sans ton pouvoir. »

Tu laisses ta main libre descendre le long de son cou, de sa clavicule, vers sa poitrine.
 



Couleur rp #0066cc
Revenir en haut Aller en bas
Muse Duprat
Messages : 56
Muse Duprat
Camarade



Ven 26 Avr - 16:50

Désolé chéri...

... je préfére ta soeur.

Feat Alec



TW :Contenue a caractère sexuel, Violence physique, violence psychologique, violence sexuelles, relation sexuel toxique, sang, description de blessure


Ce n’est pas vraiment une surprise si je vous dis que j’ai toujours eu le goût du parfait. Sans défaut, anomalie. Il est en une. Lui, son corps en pièces, sa peau déchirée, couturée de cicatrices. Il aurait dû me répugner au plus haut point. Mais je n’ai pas réussi à dire dégoutant. Je n’y croyais pas assez. Ça me fascine. Un jouet défectueux, aussi cassé physiquement que mentalement. Et j’ai envie de me couper sur le verre brisé.

Mais il ne m’en a pas vraiment laissé le loisir. Too bad. Me voilà donc… attacher, une première. Je n’ai pas particulièrement protesté, je me serais ridiculisé en essayant de me débattre et de ficelé lui. J’ai peut-être cédé à une part de curiosité. De savoir ce que ça ferait, de faire semblant d’être à sa merci pour quelques secondes. Seulement semblant. Si je veux vraiment m’en aller, je n’ai qu’à prononcer quelques mots. Tant que j’ai ma voix et que je ne me retrouver pas bâillonner, je me fiche bien d’être privé de mes mains, quoi qu’il en dise.

Je ricane. Comme si la situation été parfaitement maîtrisé.  Comme si je n’avais pas tressailli à son contact.

« Comme si j’avais quelque chose à te prouver. Ça te frustre à ce point de me savoir plus puissante que toi ? »

Il rit à côté de mon oreille qu’il embrasse doucement, ainsi que ma mâchoire.

« Plus puissante ? On ne peut pas dire que tu manques de confiance. De réalisme peut-être. »

Il atteint la zone sensible de ma poitrine et joue avec, la contourne, sans la toucher. Je plante méchamment mes dents dans la pulpe de ma lèvre inférieure pour limiter mes réactions, mais j’ai l’impression de devenir folle. Je ne peux rien faire. Ni griffer, ni mordre, ni embrasser, ni m’accrocher à quoi que ce soit. C’est insoutenable.

« Il n’y a qu’une raison pour laquelle je ne te bâillonne pas. »

Son sourire est carnassier. Il passe son doigt sur la zone sensible avant de la pincer. Bâtard de- HMMF. J’ai pas encore envie de lui céder un gémissement, mais ça m’échappe doucement. Je le sens frémir dans mon dos. Je le hais. Je le hais tellement. Il n’est qu’une preuve de plus que je n’ai pas besoin d’amour pour ressentir les choses aussi fort alors la haine est un moteur bien plus puissant.


« C’est que si tu m’ordonnes de te laisser, tu sais que je pourrais te demander bien des choses derrière. Et que dans tous les cas, c’est que tu auras perdu pied. Encore. »


Il relâche mes mains pour poser la sienne sur ma gorge pendant qu’il malmène ma peau. Je relève la tête et mords sa mâchoire en grognant.

« Dis celui qui a besoin de m’attacher les mains pour se mettre en sécurité ? »

Comme si j’avais quelque chose à lui prouver et que lui était déjà bien au-delà de ça. Ce n’est pas le cas. Je n’ai pas eu à m’abaisser à ce niveau pour prendre le dessus contrairement à lui.

Je recule assez brusquement de façon à le pousser jusqu’à bloquer son dos contre le mur, toujours coller à lui. Parfait. J’en profite pour onduler, plaquer mes fesses contre son bassin pour jouer à mon tour sur ses envies. Le sourire aux lèvres, haletante. Il gémit, perd un peu de son contrôle, et c’est jouissif à constater. Le plaisir, l’adrénaline charge ma voix de luxure, d’avidité, cassée.

« Tu penses… hmmf… vraiment que ton petit jeu te préserve de moi ? »

Mais de toi, surtout. À quel point tu es accroc au corps des autres, dit moi ? Ça me rend curieuse, je n’ai jamais connu ça. Je me demande à quel point ça t’est difficile de t’interdire de prendre de ce qu’on te donne.

« Je ne t’attache pas pour être en sécurité, juste tranquille. Tu bouges trop. »


Il plaque son bassin contre moi, me maintient placé contre lui en empoignant ma taille et ondule à mon rythme. Bingo. Je jubile. Satisfaite d’avoir trouvé une faille malgré ma position peu avantageuse. Mais aussi satisfaite de ce plaisir pervers trouver le moyen de le faire tomber dans ses vieux travers. Il ne lui faut pas grand-chose.

Sa main descend de ma poitrine à ma culote sans perdre davantage de temps, et ça m’arrange. J’ai une faim insatiable, un putain de vide qui me creuse et qui ne peut pas être calmée par des effleurements, de la douceur. J’ai besoin qu’il m’arrache ce plaisir à la source même, et de faire de même avec le sien. J’ai besoin que ce soit une guerre, de l’annexer, de le voir abdiquer.

« Oh crois-moi que si je tombe tu viens avec moi ma belle. »


Lorsque je le sens glisser deux doigts à l’intérieur, mon corps commence à me lâcher. À vouloir s’y abandonner, gémissante à son oreille, la tête tendue en arrière pendant que mon bassin ondoie et en réclame plus, toujours plus. L’immobilisation va me rendre barge. J’ai besoin de le toucher. De le voir dans le même état, l’entendre ne suffit pas. J’essaie de tirer, de me débarrasser l’attache de m’arracher à lui pour lui faire comprendre à quel point ça lui manquerait, mais rien n’y fait, il renforce sa prise, me maintient.

« Libère-moi. Je sais… Aah… que t’en crèves d’envie aussi... hmf… »

Il retire ses doigts pour revenir face à moi, me plaquer contre la porte et enlever ma culotte.

« Je te libèrerai quand j’en aurai fini avec toi, pas avant. J’en ai envie, mais rien ne me dit que tu dois être détachée pour quoi que ce soit. »
Pour illustrer ses propos il m’attrape une jambe qu’il met autour de sa taille pour plaquer son bassin au mien « Mais avant, je t’ai fait une promesse tout à l’heure et je compte la tenir. »

Oh. Il me regarde un instant et ses lèvres descendent le long de mon corps. Il mordille mes seins, mon ventre, avant de se retrouver à genoux devant moi, ma jambe sur son épaule. Un court moment de victoire. C’est peut-être un connard, mais un connard de parole. Et un connard à genoux. Il me jette un dernier regard puis mord l’intérieur de ma cuisse, se rapprochant méthodiquement de son but ; ses lèvres sur mon intimité. Observer son visage entre mes jambes à quelque chose de profondément réjouissant. Je me mords la lèvre de satisfaction avant de me faire rattraper par un plaisir beaucoup plus frontal, suffisamment brut pour effacer mon sourire satisfait. Ma voix s’enroue de plaisir, change d’octave.

Puisqu’il me prive de la possibilité de le choper par les cheveux, je ne peux qu’utilisée ma jambe dans son dos pour le rapprocher davantage, assoiffée. Mon corps se cambre sous ses lèvres, sa langue, de plus en plus fébrile. Je me sens complètement fondre sous ses assauts et je peine presque à rester correctement sur mes jambes. Je… Ah… Bordel. Je peux pas me le permettre de lui accorder encore du terrain. C’EST LUI qui devrait geindre, tremblant à bout de souffle comme une pauvre petite chose rampante et suppliante à mes pieds. Pas M O I.

Je grogne et utilise mon pied sur son torse pour le pousser en arrière brusquement. Je n’en ai absolument rien à foutre qu’il se mange le sol. Je suis obligé de gainer pour réussir à laborieusement me redresser contre la porte, pour pouvoir m’asseoir assez rapidement au-dessus de lui tant qu’il est à terre. Je m’arrange pour bloquer un de ses bras sous mon genou. Il serre les dents. Tu as mal, hein ? Tant mieux.

Être à bout de souffle ne m’empêche pas de persifler entre mes dents.

« C’est mon dernier avertissement Alec, je ne le redemanderais pas si gentiment. »
J’appuie davantage sur son bras pour faire passer la menace de façon plus… illustrée « Libère-moi.
- Alors, on est essoufflée ? »

Il sourit. Comme s’il pouvait se le permettre. Il essaie de se tortiller pour s'affranchir de son blocage, mais ses efforts sont vains.

« Déjà, ça risque d’être compliqué dans cette posture. Je n’ai pas accès à tes mains. Et ensuite... »

Il me lance un regard perçant, mauvais. Défiant. Délectable. Je pourrais mouiller pour moins que ça, tu sais ?

« ...vas te faire foutre. C’est ça que tu m’as dit non ? Démerde-toi, je vais pas t’aider non plus. »

Il plante ses ongles dans ma jambe qui le retient et je grogne. Pas vraiment de douleur. Puisqu’il le cherche, j’augmente une dernière fois la pression. C’est peut-être trop, mais j’ai pas les mots pour dire à quel point je m’en tape. Je le toise de toute ma hauteur.

« Sûr de ton choix ?


- Va. Te. Faire. Foutre. »

Bien. J’aurais essayé. On sait tous les deux ou ça nous mène, mais j’ai pas l’intention de passer une minute de plus les mains liées. On a autre chose à foutre. À ce stade je suis même curieuse de découvrir la façon dont il se servira de mon contrecoup contre moi ; je serais déçu qu’il laisse passer une si belle opportunité.

« Détache-moi les mains. »


Je relâche son bras pour le laisser s’exécuter, et, bordel. ENFIN je peux bouger les mains. J’inspire de soulagement et passe mes doigts sur mes poignets meurtris, non sans une certaine satisfaction malsaine à la vue des marques grises. Je l’observe remuer son bras. Il n’a pas l’air si gêné par la douleur. Sans blague.

Je laisse glisser mes mains sur son buste, en me penchant sur lui, presque peau contre peau.

« Ça tient toujours ta proposition d’aller se faire foutre ? »

Je fais la maligne, mais je sens mon esprit ce voilé légèrement. Il me regarde en souriant lui aussi, me fait un clin d’œil.

« Évidemment. Donc vas bien te faire foutre Muse »


Évidemment que l’occasion était trop belle pour qu’il laisse passer cette victoire. Comme à chaque fois, je suis en transe. Je ne pense pas ; je fais, et ce par le chemin le plus simple possible. Je finis précipitamment de le déshabiller sans difficulté, et commence à me mettre à cheval sur lui ; avec beaucoup plus de difficulté. Il m’en empêche. Je focalise sur mon objectif, mais ne lutte pas, à peine, pas comme je le ferais normalement. Je le laisse me retourner face au sol, me tirer les cheveux, sans protester. Ce n’est que lorsqu’il rentre en moi que je réalise ou j’en suis, en serrant les dents de rage.

J’étais d’accord pour, je sais ce que j’ai fait en lui offrant cette opportunité ; c’est la manière qui me fout hors de moi. Il se penche à mon oreille. Murmure.

« 2-0. »


Et se retire. Je. Vais. L’anéantir. Faire en sorte qu’il ne soit plus jamais capable de prononcer un seul mot.

Je me redresse, du feu dans les yeux, et le gifle à nouveau. Pas comme la première fois ; un geste vif et précis dans l’unique but de rayer ce petit air suffisant de son visage. Il aime ça. Ça se voit. Il me dégoute et ça m’excite.

J’attrape sa mâchoire de la main qui l’a frappé tandis que l’autre va directement entre ses jambes, joue délicatement de ce qui s’y trouve. Juste pour lui rappeler ce qu’il veut. Doucement. Qu’il ait le temps d’imaginer que je peux choisir de l’en priver. Ses yeux brillent, ça l’atteint droit au but. Il n’a vraiment aucune volonté.

Je l’embrasse brutalement, et murmure avec autorité, entre ses lèvres.

« Maintenant, tu fermes ta gueule. C’est clair ou là encore ça te fait trop de syllabes ? Je veux plus entendre un seul bruit venant de toi. Une remarque, un gémissement, et je m’arrête. Ce serait dommage.... Qu’est-ce qu’il te resterait, sans ça ? »

J’accélère le rythme avec ma main en même temps que je parle, le test. Et il grogne. Sa poitrine se soulève plus vite, ses yeux étincellent et il stoppe mon mouvement, attrapant ma gorge de l’autre main. Je l’empêche de me pousser en empoignant la sienne. Nos yeux se croisent. Le temps s’arrête. Trois secondes, à peine. Juste assez pour qu’il prenne conscience du sang qui coule doucement sur sa lèvre coupée. Que l’on réalise ce qui va suivre. Une brève pause au milieu de la tempête, chacun retenu par son collier. Je serre le mien un peu plus fort pour sentir ses muscles légèrement ployer. Son souffle se modifier.

Il tente de me plaquer au sol, mais je garde appuis sur mes jambes, m’accroche à lui autant avec mes mains qu’avec mes dents. Ses ongles s’enfoncent dans la peau de mes hanches pour y arracher un frisson étrange, dissonant et pourtant si salvateur. Ça ne m’éveille que davantage. Il veut peut-être me baiser comme une bête, mais ce qui m’obsède c’est l’idée de le voir geindre comme un animal blessé. J’ai des griffes. Et il a la peau si fragile.

Je les plante dans son dos, fort, le déchire sur la longueur sans me soucier de teindre ma french de rouge. Peut-être même que je le souhaite. Je veux l’entendre crier. De plaisir. De douleur. Les deux. Jusqu’à ce qu’il n'en reste rien, rien que des ruines. Et il s’exécute pour moi, brise sa voix pendant que je le lacère.

Une de mes mains se retire de son dos pour prendre son visage à pleine main, quitte à se planter sur ses contours, a le marqué, et je le fais basculer en arrière pendant qu’il jure. Il se débat comme un démon, mord ma main de toutes ses forces jusqu’à ce que je lâche, s’accroche à mon cou, griffe mes côtes et déchire tout ce qu’il peut de ma peau. Il continue de crier, à cause du mouvement, de la douleur dans son dos.

Sa main passe brusquement dans ma nuque, attrape mes cheveux pour me tirer et plaquer ses lèvres contre les miennes. Mords. Mélange ses blessures avec les miennes, volontairement.

Le goût du sang m’enivre, m’exalte. Le fer, le rouge, sur ma langue, mais aussi dans ses yeux chargés d’hémoglobine, de son goût pour le saccage, pour moi et pour lui. Tout se mêle dans une symbiose destructive, l’agencement des derniers fragments d’une bombe instable. La poudre et le feu. Et cette étincelle pour laquelle je tuerais.

Je me détache de ses lèvres un instant. Remarque. Son visage, taché de carmin. Ma peau aussi. Passe une main sur sa lèvre. Un sourire élargit les miennes avec un début de rire tordu, jouer sur un instrument désaccordé. Le sien me fait écho. Enfin, putain enfin je retrouve de la couleur, grâce à lui. Ma main est presque tremblante d’excitations. Mon regard ; illuminé. J’étale davantage le sang sur son visage et retourne le cueillir directement à ses lèvres. Il ferme les yeux et fait de même sur mon corps avec ses mains tâchées de rouge, peint ma pâleur de notre violence.

J’en veux tellement, tellement plus. La fièvre m’étourdit presque. Je le traite de toxico, mais le besoin que j’ai de lui est presque vital. Je suis dans un état pitoyable ; à sentir l’humidité couler le long de ma jambe sans savoir si elle prend sa source dans mon excitation ou dans mes veines. La seule raison pour laquelle je m’en priverais encore serait pour souffrir davantage, mais je préfère éprouver cette douleur en me mêlant à lui, qu’il la ressente aussi. Je mets fin à ce supplice, le glisse à l’intérieur de moi dans une plainte de plaisir partagée. Il arque les hanches pour venir à ma rencontre.

Il pousse un autre cri, d'extase ou de rage je ne sais pas, avant de lacérer la chair de mes cuisses et d'agripper mes hanches pour s’enfoncer violemment en moi. Ses mouvements sont brutaux, avides. J’exulte, rugi de plaisir, complètement possédé par le désir irrationnel que ça ne s’arrête jamais.


Il se redresse, son visage arrive au niveau de ma poitrine qu’il mord également. Ses ongles se plantent dans mon épaule. Les sensations procurer par chacune de ses afflictions se trouve décuplé par ses vas et viens, me font perdre la tête. Chaque fois qu’il me lacère, je le taillade en retours. Ses côtes. Son torse. Ses hanches. Marque mon corps, signe-le de ta haine, que je me souvienne chaque jour de son goût, celui de la sueur et du sang, de la fureur et de la démence. Ne m’épargne pas car je n’aurais aucune pitié et que personne ne te sauvera.

La douleur et le plaisir me consument trop pour que je parvienne à l’empêcher de me faire basculer. Le choc de mon dos contre le sol me coupe le souffle et je regrette de le retrouver si facilement. Je passe ma frustration sur lui, attrape sa nuque, la serre pour le plaqué contre moi. Je mords brutalement la base de son cou. Sans lâcher. Plus fort, même s’il paraît prêt à arracher la peau du mien. Cambre mon bassin pour aller le chercher et il répond, profane mon corps en le remplissant de sa violence. Plus loin. Plus brusquement. Plus, plus, plus. Chaque impulsion m’éteint davantage. Je me suis jamais sentie aussi vivante qu’une fois blessée.

Tu m’as dit que j’étais avare et tu avais raison, je t’arracherais tout Alec, te vampiriserais jusqu’à ton essence même et je ne te laisserais plus rien, rien que le vide qui t’habite après t’avoir pris ce qui me revient.

Si tu savais dans quel état ça me met de t’entendre geindre, crier, de te voir aussi désespérer que je le suis. Je veux te noircir, t'entacher. Que tu finisses en moi, sur moi, je m’en fous je veux juste que tu me souilles définitivement et que tu ressortes irrémédiablement sali, contaminé, infecté par ma personne comme je le serais par la tienne. Que nos marques soient indélébiles.

Je prends sa main et la mets de moi-même sur mon cou et attrape le sien, serre, attachée à cette idée de s’appartenir encore un instant. De ne pouvoir respirer qu’avec les restes de son souffle sur mes lèvres, forcé de vivre à travers celui que je tue à petit feu.

notes
Revenir en haut Aller en bas
Alec
Messages : 55
Alec
Camarade



Mer 1 Mai - 13:01
Désolé chéri, je préfère ta soeur ft.Muse


TW :Contenue a caractère sexuel, Violence physique, violence psychologique, violence sexuelles, relation sexuel toxique, sang, description de blessure

Tes cris résonnent en écho à ceux de Muse, complètement perdus dans votre démence. Ton corps entier te fait mal, vos sangs coulent et se mêlent. Vous peignez la sauvagerie à deux, la gravez sur vos peaux. Tu la hais, tu la hais et ça te pousse à presser tes hanches encore plus brutalement et plus profondément contre les siennes, aidé par son mouvement. Tu mords son corps en retour, prêts à arracher la peau de son cou s'il le fallait. Ta respiration est courte, tu as du mal à respirer et tes cris se font plus rapprochés, plus puissants.

Tu la regardes alors que sa main se ferme sur ton cou, se serre. Tu peines à respirer et ça te fait planer. Putain. Tu serres les doigts aussi, ressors presque entièrement d'elle pour y rentrer brutalement, accélérer d'un coup. Tu serres encore un peu tes doigts alors que tu te sens perdre pied. Tu veux qu'elle serre encore ta gorge. Tu veux avoir peur, tu veux te sentir étouffer, te sentir partir. Tu veux t’asphyxier dans son poison, encore, que vous créiez le pire ensemble. Que vous effaciez la limite du littéral et de la métaphore, que la petite mort prenne enfin son sens le plus pur.

Un filet de voix s’échappe de sa gorge écrasée lorsque mes hanches s’accélèrent. Tu la sens partir, la tête cambrée en arrière, presque en transe, la bouche ouverte en un cri silencieux. Retenu à ton corps que par sa main qui se crispe brutalement sur ta gorge, t’enserre plus fort. Ses jambes tremblantes s’enroulent autour de ta taille, t’enlace avec force, presque tétanisée, tandis que son corps se tend. Les poumons vides, et les yeux emplis d’une dernière supplique, celle de te sentir mourir avec elle.

Tu suffoques mais tu adores ça, tu en réclames encore. La vue de son corps arqué et sanglant, de tout son corps qui vibre te fait venir mais tu n'arrives pas à crier, trop occupé à essayer d'inspirer. Tu vois presque flou, tu veux tomber dans ce noir qui te tends les bras et l'emmener avec toi, un saut dans le vide sans élastique.

Tu la laisses te soutirer tout ce qui aurait encore pu faire de toi un humain, tout part avec la jouissance. Ne reste qu'un goût métallique de sang dans ta bouche et une vive douleur dans ton corps que tu ne saurais précisément situer. Tu as mal de partout mais vide de l'intérieur.

Tu lâches sa gorge pour t'appuyer sur ses hanches, sortir brusquement d'elle et la pousser un peu pour l'écarter de toi. Tu te recules pour t'adosser au lit, tête en arrière, reprenant à grande peine ta respiration, les yeux fermés.

La rechute est brutale, bien plus que l’ascension. Elle reste au sol comme une poupée brisé, au maquillage aussi bousillé que son corps. Elle reprend son souffle, presque dans un râle sur les premières inspirations. Elle passe la main sur sa gorge, probablement grisée de marque. La laisse retomber. Silencieuse. Longtemps. Elle fixe le vide. Longtemps aussi. Jusqu’à tourner la tête vers toi pour te fixer sans pour autant parler.

Tu n'avoueras pas que la fierté et la violence dont tu faisais preuve au début de vos échanges est totalement partie pour te laisser seul face aux conséquences. Tu constates les marques sur le corps de Muse, qui te regarde, le sang au sol et sur vous, mêlé à d'autres fluides. Vous êtes sales et tu le ressens plus que jamais, de l'extérieur comme de l'intérieur. Tu la hais mais tu n'avoueras pas non plus que tu te hais encore plus.

« Arrête de me fixer. »

Ta voix est rauque et sifflante. Tu es même étonné que tu en aies encore une. Tu ne veux pas qu'elle te regarde, ça te forcerait à prendre conscience qu'elle se trouve là, à côté, conscience de ce que vous venez de faire, du vide béant que ça crée en toi. Elle retrouve le fantôme de mon sourire habituel, sans me lâcher des yeux.

« Et qu’est-ce que tu vas faire si je n’arrête pas. Te barrer ? Me frapper ? »

Tu ne réponds pas à sa provocation, c'est inutile. Tu pourrais recommencer mais pas immédiatement et elle le sait.

« C'est bon, t'as eu c’que tu voulais ? »

Ses yeux se braquent à nouveau sur le plafond, pensive. Le ton étrangement neutre pour une voix aussi endommagé.

« Ce que je voulais, hein ? Arrête de jouer les victimes, c’est ridicule. Tu as autant cherché que moi. »

Tu refermes les yeux avant de te taper l'arrière de la tête sur le lit. Faible espoir que ça te remette les idées en place.

« Je sais. Et je suis satisfait. »

Mensonge. Tu lui mens à elle mais aussi à toi-même. Ton addiction est satisfaite, tes pulsions le sont, ton besoin de violence aussi mais pas toi. Sinon tu ne te sentirais pas aussi vide hein ? Un léger rictus se dessine sur ses lèvres.

« Tu vas en parler à ma soeur ? »

Elle rit à ton mensonge. Tu n’es pas ce genre de gars. Tu le subis. Tu te subis toi-même, ça se voit. Tu te ronges jusqu’à l’os seul, te bouffe avec assiduité le corps et l’esprit. Tu ne seras jamais satisfait. Parce que tu es incapable de finir de se dévorer toi-même, toujours incomplet. Elle souffle du nez à ta seconde question. Ça la fait rire mais j'en ai pas grand-chose à foutre. Chez elle tout passe par le rire, c'est vrai finalement c'est pas comme ça qu'on se voile plus facilement la face pour le reste ? Elle joue à celle qui sait exactement ce qu'elle fait, pleine d'assurance, ça t'énerve parce que tu sais qu'au fond elle manque de quelque chose qu'elle ne pourra pas combler non plus.

« Pourquoi, tu flippe qu’elle l’apprenne ?
- Oh non moi ça va. La question c'est est-ce que tu penses qu'elle tient assez à toi pour ne pas te tuer ? »

Le truc c'est que Muse ne sait pas que tu es sérieux. Elle pourrait vraiment la tuer. Tu penses.

« Elle sait qu’elle ne peut pas, elle n’est pas stupide. » Sa tête tilt légèrement sur le côté. « Mais pour quelqu’un qui se présente comme aussi proche d’elle, je suis étonné de l’image que tu sembles en avoir. »

Tu as un rire sans joie. C'est donc sur ça que repose leur relation, une impuissance à tuer l'autre. Après tout, si elles avaient pu elles se seraient détestées. Mais là non, parce qu'elles sont trop dangereuses l'une pour l'autre.

« C'est donc ça, un arrangement, pas d'amour. Je me disais aussi.
- Non. C’est juste quelque chose que tu ne comprendrais pas. Au moins on est sur un pied d’égalité, pas un poids pour l’autres. »

Tu la regardes avec un air mauvais et un dégoût que tu n'arrives plus à cacher. Tu ne comprendrais pas, évidemment, madame est au-dessus de tout ça... A d'autres. Elle est seulement incapable d'aimer, comme ta sœur, comme toi avant.

Tu sais que tu es un poids pour Mordred et Bryn, combien de fois tu l'as pensé, à deux doigts de leur dire. Mais tu te ravises à chaque fois, ils auraient été capables de te contredire. C'est peut-être ce qui te met le plus mal dans ce que vous venez de faire, ça va se remarquer. Des questions vont se poser. Tu ne veux pas montrer à tes partenaires à quel point tu deviens violent, brut. Sauvage.

Tu te passes une main sur le visage et rit de nouveau, froidement. Tu as encore un regard un peu, le reste de violence qui s'y accroche. Tu fixes Muse avec un sourire en coin.

« Mais je suis proche. On est jumeaux. Si je suis aussi tarée que ça alors que je présente bien, que dire de ma sœur qui apparaît déjà comme violente ? »

Tu penches un peu la tête sur le côté, ton sourire qui s'agrandit. Ce n'est pas amusant, mais ça t'étonne que Muse ne soit pas au courant. Elle doit l'être. Elle l'est forcément.

« Elle ne t'a pas dit ? »

Elle plisse les yeux.

« De quoi tu parles ? »

Tes yeux pétillent. Oh oh oh elle ne sait pas. Très intéressant. Tu ne sais pas si lui dire est une bonne idée, après tout ce secret ne t'appartient pas.

« Ce n'est pas à moi de te le dire. Mais ravi de voir que tu n'as pas l'air si importante que ça pour elle finalement. »

Tu te rapproches un peu d'elle, toujours souriant. Ta voix sort presque dans un sifflement, tu ne te reconnais plus.

« Mais réfléchis juste à ça : tu es violente mais es-tu capable de tuer ? Parce qu'elle a déjà pris de l'avance. »

Ta question la surprend. Rareté. Ses sourcils s’haussent et elle réfléchit puis se redresse, assise, sérieuse.

« Qui ? Quand, et où ? »

Tu ris maintenant ouvertement. Son air surpris est tellement plaisant, réussir à prendre de court notre Muse pâle ce n'est pas chose aisée. Elle ne répond pas au fait qu'elle soit capable de tuer mais la réponse tu la connais. Elle est assez vicieuse pour le faire avec ses moyens, pousser au suicide comme elle aurait pu le faire avec Mordred. Tellement moins frontale qu'Elarielle qui serait capable d'égorger quelqu'un. Toi aussi.

Toi aussi.

Putain.

Tu regardes des mains pour t'ancrer. Pas devant Muse. Pas ici et pas maintenant, tu ne peux pas péter un câble ça lui fera trop plaisir. Tu la nettoie légèrement comme si tu voulais enlever le sang avant de relever la tête d'un air sombre.

« Je t'en ai déjà trop dit. Si tu as des questions tu verras ça avec elle. Je n'ai aucune raison de parler. »

Elle sourit à son tour.

« T'as pas l'habitude d'avoir les mains tachées de sang, hein ? » Elle pose sa tête sur ses genoux. « Contrairement à ta sœur. Meurtre ou pas. Ça ne change pas grand-chose, finalement. Ce n'est pas plus étonnant que ça. » Elle marque une pause. « Quitte à en avoir trop dit, va au bout des choses, ce n'est pas comme si ça aller bousculer mes opinions. »

Sa question te déstabilise. Tu passes ta main dans tes cheveux, les colorant aussi de rouge. On est plus vraiment à ça près, tu sens que ça coule aussi le long de ton dos.

« Si. Juste pas celui de quelqu'un d'autre. Le mien c’est devenu une routine, tu l'as vu, je sais que ça te dégoûte. Donc poses pas de question bête. »

Ton sourire disparaît. Tu n'as plus vraiment envie de faire semblant de toute façon, peu importe ce qu'elle dira. Tu te sens mal, c'est tout ce que tu sais. Tu veux partir mais la présence de quelqu'un d'aussi ravagé que toi à tes côtés à quelque chose de rassurant.

« Des gars de la prison dans laquelle elle bossait. Beaucoup. Je ne sais même pas si elle les a tous comptés. »

Elle a une absence d'un instant.

« Et ça aurait dû me troubler ? »

Est-ce que ça a toujours été comme ça ? Est-ce qu'avant Leoska ça aurait fait vibrer une quelconque corde morale ? La question est murmurée. Presque, pour elle-même. Pas que. Bizarre.

« Qui est au courant ? »

Tu grimaces de nouveau alors que tu la dévisages. Évidemment, elle s'en fou. Si tu as eu l'impression de découvrir cette violence qui grondait en toi, Muse a l'air de bien la connaître. La question qu'elle se pose à voix basse

« Normalement oui. Ça troublerait n'importe quelle personne à peu près saine d'esprit. Mais je ne sais pas pourquoi je me suis dit que tu l'étais. Et je ne pense pas qu'il n'y ait que l'école pour avoir une influence pareille. »

Tu penches ensuite la tête, silencieux. Tu ne sais pas vraiment si tu dois répondre à la question. Disons que tu sais que cela pourrait apporter davantage de problèmes à ton compagnon, et en même temps ça va la déranger, peut-être qu'elle se rendra compte de ce que son interview pourrait avoir comme conséquences pour Elarielle.

« Mordred. C'était même le premier. Mais bon, c'est pas comme si il allait le dire, vu qu'Elarielle a ... Ah bah non elle n'a plus de moyen de pression. A cause de toi. Smart.
- Merde. Fait chier. »

Elle grince des dents. Elle passe une main dans ses cheveux et se lève, marche de droite à gauche, réfléchit. Elle semble chercher des solutions et s'agace. Le regard qu’elle te lance est acéré. Évidemment tes paroles restent sans impact sur Muse. Prévisible. La voir grincer des dents te rend un peu plus heureux cependant. Tu as réussi à toucher un point, ça te fait plaisir, maintenant le sujet sur lequel vous êtes un peu moins. Tu te redresse pour la suivre des yeux. Tu ne dis rien pendant qu'elle réfléchit. Comprends comment elle a merdé. Enfin t'aimerai. Elle persifle.

« Et toi, tu me parais en bonne position à te plaindre que ta sœur n’a plus de moyen de pression contre ton mec. Dans quel camp t'es hein ? Qu'est-ce que tu cherches, Alec ? »

Tu lui rends le même regard qu'elle te lance. Tu te lèves aussi, tu commences à en avoir marre d'être au sol.

« Je cherche à faire en sorte que les deux puissent vivre heureux chacun de leur côté sans se nuire l'un a l'autre. Et ne me demande pas de choisir je ne le ferais pas. »

Tu commences à te rhabiller.

« Donc maintenant tu te démerdes avec les conséquences de ce que TU as fait. »

Elle souffle du nez, désabusée et lève les yeux au ciel. Elle attrape rapidement un de ses t-shirts larges et une culotte.

« Tu t’entends deux secondes ? Tu me fais marrer, tu prétends que tu veux les voir arrêter de se nuire et tu chouine parce que ta sœur à plus de moyen de pression sur lui. Jolie paradoxe. »

Elle se rapproche de toi. Beaucoup.

« Le problème te concerne autant que moi, et tu le connais bien donc dit moi ; il a l’intention de la balancer ? »

Tu regardes ton haut, ton pantalon qui commence déjà à se tâcher de sang et tu renonces à le mettre. Tu l'aimes trop pour le salir, surtout d'un sang qui n'est pas que le tien.

« Oui peut-être que c'est paradoxal mais tu m'excuseras c'est la seule balance qu'ils avaient pour éviter que l'un ou l'autre merde. C'était me laisser un peu de temps pour avoir une solution. Tu déséquilibres la balance tu fous la merde c'est tout simple. »

Tu ne recules pas, au contraire tu avances toi aussi, presque front contre front. Si elle veut jouer à ça, elle sait déjà que tu peux aussi.

« Je n’en sais rien, et si je le savais de toute façon je ne te le dirai pas. T'es encore capable d'empirer les choses pour l'un comme pour l'autre. »

Tu fais une légère grimace en la regardant.

« Et puis avec un peu de chance, au vu de tes compétences, c'est toi qui vas la balancer avant lui. »

Elle soupire. Lentement. Comme fatigué par ta stupidité. Elle retrouve une voix douce.

« Réfléchis un instant, par pitié, fait un effort pour moi. Tu l'as dit toi même, il faut un équilibre, non ? Alors soit tu le rétablis toi-même soit tu coopère. Tu n'as pas confiance en moi ? Très bien, ai-confiance en mon opportunisme alors : je n'ai absolument aucun intérêt à ce qu'Elarielle se trouve en position de faiblesse. Voici mon hypothèse ; je pense qu'il est trop détruit pour vouloir s'en prendre à elle. Il doit avoir envie que ça cesse d'une façon ou d'une autre ; dénoncer Elarielle le vengerait mais il sait qu'elle n'en restera pas là mais je ne suis pas sûr qu'il ait envie de souffrir à ce point tant qu'il essaie de se reconstruire. Le problème c'est s’il flanche. Ça pourrait être sa dernière balle, avant de se tuer, une façon de l'emporter dans sa tombe. J'ai juste ? »

Elle ne laisse qu'un dernier centimètre décisif entre vos visages, les yeux presque mi-clos.

« Auquel cas, s'il vire davantage du côté suicidaire, tu as tout intérêt à me prévenir. »

Tu plisses les yeux sans te reculer. Ton corps entier est sous tension. Tu fermes les poings de rage mais ne laisse rien transparaître sur ton visage. Quelle pétasse, tu n'as pas d'autre mots. Tu parviens difficilement à articuler entre tes dents serrées.

« Je n'aurai jamais confiance en toi, fourre-toi ça dans le crâne. »

Finalement ton visage trahit ta colère, tu as perdu patience trop vite.

« Ensuite, même si tu as juste, ce que je ne te confirmerai pas, je ne vois pas pourquoi je t'en parlerai. Je gère. C'est tout ce que tu as à savoir. Donc surveille plutôt Elarielle, parce que la peur pourrait la pousser à faire des conneries. C'est bon ça ? T'arriveras à le faire ? »

L'éloigner de Mordred. Non. Les éloigner de Mordred, c'est tout ce que tu dois faire. Tu as trop peur de ce qu'elles pourraient lui faire. Ta phrase la fait rire.

« Bien sûr. Tu devrais faire de même d'ailleurs, si tu ne me fais pas confiance. Après tout... » Elle passe ses doigts sur ton cou meurtri et glisse sa main sur ta joue avec un sourire mauvais. Elle appuie sur ta lèvre coupée avec son pouce, et en étale le sang pour signer ses propos. « ...Tu gères, c'est ça ? »

Tu la laisses faire, savoure encore trente secondes le goût du sang. Tu sais que tu ne gères pas, tout le problème est là. Le sang dans ta bouche, sur ta peau, les marques, les griffures... TOUT. Tout te montre que tu t'es perdu.

« Je te hais mais ... »

Tu laisses tes yeux finir. Tu la hais mais tu as adoré la baiser. Et tu sais que tu pourrais le refaire. La tension dans son regard me laisse miroiter qu'elle pourrait recommencer. T’en as envie. Mais tu sais que ça vous ferait du mal. Et en même temps vous vous y complaisez. Bordel de merde. Tu laisses transparaître le désir... Avant de lui mettre un coup de boule. T'en avais besoin. Tu pousses un soupir avant de te tenir le front. Ça fait mal bordel, si mal.

« HMPFRR PUTAIN. »

Elle prend son front dans la main par réflexe. Elle ferme son poing de douleur, et de frustration.

« C'est tout ce que t'as trouvé ?? Dégage de chez moi si tu ne veux pas perdre tes couilles, connard. »

Son regard est acéré. Tu sens que si tu restes ça risque de dégénérer, mais pas de la même manière que précédemment. La frustration et la colère que je vois sur son visage me réjouissent, raison pour laquelle je finis par ramasser mes affaires et me diriger vers la porte avec un air satisfaisait.

« Tu sais qu'on se reverra. J'en ai pas envie, mais on se reverra. »

Tu mens. T'en as envie et ça se voit. Tu lui jettes un dernier regard avant de partir. Son air reste plutôt neutre.

« Hmm hmm, je sais. »

Elle croise les bras, appuyée dans l'encadrement de sa porte tandis que tu pars. Sans sourire, le coup de boule le lui a arraché. Mais elle te souffle au moins un baiser de façon odieuse.

« J'attendrais avec impatience que tu me reviennes. »



Couleur rp #0066cc
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers:
Partenaires