Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
Tu sais que tu aurais du faire quelques efforts de sociabilisation à ton arrivée mais même si tu as essayé de lancer des regard amicaux à priori ça n’a pas vraiment porté ses fruits. Tu sais que tu aurais pu faire un effort supplémentaire, parler par exemple, mais tu n’en as pas eu le courage. Ta sœur avait raison de te prévenir quand elle t’a dis que les débuts allaient être difficiles et que tu allais devoir t’adapter. Mais comme toujours tu as préféré aller visiter l’école, dans tous les sens du terme.
Tu t’es un peu perdue dans les jardins et dans les bâtiments avant de te décider à enfin utiliser ton pouvoir pour voir l’école « avant ». La visite en avait été soudainement beaucoup plus amusante, même si les élèves dans qui tu t’es cognée en route n’ont peut-être pas autant apprécié. Et te voilà donc dans ta chambre à te demander comment faire pour avoir une interaction sociale autre qu’une collision physique.
Tes yeux finissent par se poser sur ta table de chevet, ou plus précisément sur les livres qui s’y trouvent. C’est vrai que tu étais inscrite au club de lecture, ça pourrait peut-être te donner un point de départ. Tu te regardes dans le miroir, ajuste tes cheveux que tu as coiffés en couronne sur ta tête, maintenus par des épingles dorées. Tu lisses sa longue robe bleu pâle faite essentiellement de voiles qui te donnent un peu l’impression de flotter. Tu aimes les mouvement de ce tissus lorsqu’il accompagne tes gestes. Tu attrapes un livre histoire d’avoir quelque chose à dire si jamais rien ne vient et pars d’un pas léger.
Tu arrives au club de lecture, peut-être un peu moins confiante que tu ne l’étais dans ta chambre. Tu rentres sans faire de bruits, toujours avec cette démarche légère. Tu regardes un peu autour de toi, essayant de voir s’il y a des choses qui pourraient t’intéresser. L’ambiance du lieu te plait beaucoup, tu te sens presque comme chez toi. Tu fermes les yeux un instant pour te fondre pleinement dans le lieu quand tu entends un bruit.
Tu ouvres les yeux et laisse échapper ton livre aux pieds de… quelqu’un. Tu te retrouves face à un garçon de ta taille, des beaux cheveux bruns qui te rappellent les tiens et des yeux d’un bleu incroyable. Ça te donnerait presque envie de les peindre. Tu lui fais un sourire et ramasse ton livre élégamment, l’époussetant pour enlever la potentielle poussière qui s’y serait déposée. Tu reprends d’une voix douce et posée.
« Excuse-moi je ne t’avais pas vu. J’espère ne pas t’avoir dérangé. »
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 16 Aoû - 15:27
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Le club de lecture est l’une des rares activités qui t’emballent sincèrement, sans faux semblants et hypocrisie. …En tout cas, moins d’hypocrisie que pour les cours ou la majorité des échanges cordiaux que le quotidien t’impose. Tu t’y sens bien. Ancré et installé. Si habitué au lieu que tu n’as plus aucune gêne à prendre l’espace sonore à défaut de prendre l’espace physique. On doit souvent te rappeler de laisser la parole aux autres lors des réunions, ou de filtrer tes questions pour ne pas assommer les autres inscrits. C’est frustrant mais tu conçois que tout le monde n’a pas ta mémoire ou ton intelligence.
Aujourd’hui, tu y vas bien avant la réunion pour faire du rangement. C’est toujours plus agréable d’être dans un environnement ordonné, et tu te portes tout le temps volontaire pour cette tâche. Ça soulage Odette qui a assez à faire avec ses missions de bibliothécaire et te confirme que tout est bien rangé. Tu ne ferais pas confiance à quelqu’un d’autre pour s’en charger, partant du principe que les gens sont négligents et peu attachés aux détails. T’occuper du classement te permet aussi de te recentrer avant de voir les autres membres du club, tout en te laissant le temps de te faire des scénarios sur le déroulement de la séance.
D’habitude, il n’y a personne. S’il y a quelqu’un, c’est une tête connue. Pas cette fille que tu n’as jamais vu et qui ne te voit pas arriver. Vous vous ressemblez physiquement, tiens. Ses manières te plaisent, contrebalançant ainsi l’agacement de tomber sur elle alors que ce n’était pas prévu. Tu lui souris poliment.
« Pas du tout, le club est ouvert à tous ses membres ou futurs membres. Es-tu la nouvelle que l’on n’a pas encore vu ? Enchanté, je m’appelle Mordred et je fais partie du club. Qu’est-ce que tu as apporté comme livre ? La réunion d’aujourd’hui ne commence pas avant un bon moment, est-ce que tu venais pour ça ? »
Tu le regardes, intriguée par le fait qu’il n’ait pas fuit comme de nombreux autres. En plus il te sourit, c’est bon signe. Tu regardes le livre que tu as pris sans même vraiment regarder, mais tu n’es pas trop déçue de ton choix. Du Diderot, évidemment maintenant que tu avais eu l’occasion de le voir, tu avais envie de le comprendre. Les Salons comme ça tu peux même dire que tu ne fais pas le travail à moitié quand tu lis. Ça te donne un air de littéraire très classique mais ça ne te dérange pas vraiment. Tu tends ton livre à ton interlocuteur s’il souhaite le regarder.
« C’est moi, effectivement. Je m’appelle Ilenor. Je n’ai pas fait très original pour cette fois, c’est de la littérature assez classique. Mais j’avoue qu’après avoir vu les tableaux dont il parle, ainsi que les galeries, les gens qui se trouvaient dedans et puis même lui, j’ai commencé à beaucoup m’y intéresser. »
Evidemment tu ne mentionnes à aucun moment que tu as fait tout cela grâce à ton pouvoir tellement cela te semble naturel. Tu l’utilises comme un outils au quotidien, il t’arrive donc d’oublier que les autres ne sont pas au courant et ne peuvent pas voir tout ce que tu observes.
« Je ne venais pas spécialement pour la réunion mais je suis ravie de savoir qu’il va y en avoir une. Tu es là pour cela toi aussi ? »
De toute façon si ce n’est pas pour cela tu te doutes qu’il est sûrement là pour lire. Tu regardes de nouveau autour de toi, balayant du regard les étagères qui se trouvent à proximité. Le rangement est impeccable, point que tu apprécies aussitôt. Tu ne supportes pas que l’on désorganise ta bibliothèque, c’est comme si l’on te désorganisait toute ta façon de penser.
« Je trouve ces étagères très bien classées, il est rare que les gens soient aussi soucieux. Je ne supporterais pas que ma bibliothèque soit en désordre, je crois que ça m’aide à penser les choses plus clairement. Une bibliothèque bien rangée, c’est un esprit ordonné. Enfin je trouve. »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 16 Aoû - 17:39
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tu saisis le livre avec délicatesse pour voir de quoi il s’agit. Un classique. Tu l’as déjà lu et fait des recherches pour compléter. C’est pas une lecture qui t’a marqué pour autant car elle n’entre pas dans ta catégorie préférée. Ce que dit Ilenor t’intrigue plus que l’ouvrage, à vrai dire. Comment ça après avoir vu les tableaux ? Elle a aussi des hallucinations ? Tu croises rarement des gens capables de comprendre ce que tu vis en lisant, alors tu ne te fais pas de faux espoirs et n’imagines rien de plus à son sujet. Tu verras ce qu’il en est réellement en posant des questions.
« Entre autre. Je suis en avance pour ranger si besoin. »
C’est donc très satisfaisant de l’entendre complimenter le classement du local. Elle fait écho à ce que tu penses, c’est un vrai plaisir. Ça te fait oublier temporairement le chaos qui règne souvent dans la coloc. Tu es excessivement ordonné, Saph et Elias ne le sont pas plus que ça. Pire, Saph a tendance à ramener des conneries qui restent traîner après. C’est certes amusant mais ça ne fait pas propre et c’est encombrant.
« Merci beaucoup, c’est moi qui m’occupe du rangement. Les autres membres ne sont pas rigoureux et comme tu le dis si bien, une bibliothèque bien rangée est un esprit bien ordonné. Commencer la réunion dans le désordre ne serait pas propice aux échanges et ne permettrait pas de pousser les réflexions très loin. Certains esprits seraient distraits et la discussion deviendrait stérile. »
Tu l’as déjà expérimenté. C’était si agaçant que tu as fini par insulter ton interlocutrice sous couvert de formules polies. Elle n’a toujours pas compris. Tu t’éloignes pour vérifier le classement des livres, sans oublier de poser les questions qui te brûlent la langue.
« Excuse-moi, tu as dit tout à l’heure que tu avais vu les tableaux, les galeries, les gens et Diderot. Qu’est-ce que tu voulais dire par là ? Est-ce que tu les as vu en utilisant la magie ou tu as une vive imagination ? Les deux peuvent se croiser, personnellement j’utilise ma magie pour donner vie à l’imagination. »
Tu comprends que c’est donc lui la personne assez soignée pour avoir un classement aussi ordonné. Cela te ravie, tu penses qu’il y a peut-être moyen que vous vous entendiez bien. Tu te dis qu’il a l’air d’être quelqu’un d’assez rigoureux et d’assez sérieux. C’est possible que tu trouves en lui quelqu’un d’assez cultivé et intéressant pour discuter.
Tu souris avec douceur à ses mots. Tu comprends pourquoi il préfère de l’ordre pour pouvoir échanger et débattre. Il faut que le lieu puisse être propice à la réflexion, à l’ouverture de l’esprit et tout cela ne peut se faire dans le chaos. Au-delà de sa façon de penser, tu te rends compte que tu apprécies sa façon de parler. Son langage n’est pas soutenu mais assez élégant pour t’interpeller.
Tu lui demandes si tu peux l’accompagner pendant qu’il continue à classer les livres, ne voulant pas paraitre trop encombrante. Il accepte, te disant d’en profiter pour te familiariser avec le classement. Tu le fais de bon cœur commençant à avancer derrière lui en prenant grand soin à détailler les ouvrages posés sur les étagères tout en tenant ton livre serré sur ta poitrine.
« Oh, et bien j’ai de l’imagination effectivement, mais pas assez pour pouvoir imaginer Diderot et tout les tableaux. J’ai effectivement utilisé ma magie. Pour t’expliquer cela assez simplement mon pouvoir me permet de voir le passé d’un lieu, plus ou moins lointain, c’est moi qui choisis, et avec plus ou moins de détails. J’avoue l’avoir utilisé lorsque je suis allée au Louvres et c’est comme ça que j’ai pu voir tout ce je t’ai expliqué. C’était… grandiose. »
Tu as les yeux qui pétillent à ce souvenir. Il est vrai que c’est l’une des plus belles utilisation que tu aies pu faire de ta magie, celle qui t’as le plus transporté et qui t’as le plus apporté. Tu as pu entendre des peintres échanger sur leur vision de l’art, des auteurs, cela t’avais beaucoup apporté dans ta propre pratique. Tu avais presque quitté la salle à regret, te sentant comme chez toi dans ce milieu.
« Qu’entends-tu par utiliser ta magie pour donner vie ? Toi aussi tu vois le passé ? »
Il est vrai que tu n’avais jamais rencontré quelqu’un comme toi et savoir qu’une autre personne pouvait voir ce que tu perçois te ferait tellement plaisir.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 17 Aoû - 12:41
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tu tiques à son explication. Voir le passé d’un lieu vend du rêve quand on visite des sites culturels passionnants. Dans le cas d’une balade à Leoska, ça laisse entrevoir la vie des uns et des autres, les hauts et les bas. C’est dommage, elle avait l’air d’être une bonne personne à côtoyer avec qui tu aurais pu avoir des échanges intéressants. Tu n’as plus envie de t’impliquer maintenant. Elle risque de voir tes conneries à tout moment, n’importe où. Ça te rendra ni fiable ni fréquentable. Tu souris tout de même à ses explications sans rien laisser paraître. Elle a l’air emballé et tu fais mine de partager son bonheur.
Tu changes de place à deux livres avec un « tsk » agacé avant de te tourner vers elle pour lui répondre. Tu peux effectivement voir le passé, mais pas de la même manière qu’elle. C’est amusant à bien y penser, vos pouvoirs pourraient se confondre.
« Je ne peux pas voir le passé d’un lieu comme toi, mais l’un de mes pouvoirs consiste à manipuler la mémoire. L’autre étant de donner des hallucinations, je peux techniquement reproduire ce que tu fais mais avec la subjectivité de la personne ciblée et une plus forte contrainte temporelle. »
Tu n’as jamais essayé de fouiller la mémoire d’un fantôme, tiens. Ça pourrait être te permettre de découvrir des aspects de ce pouvoir que tu n’as pas encore découverts.
« Quand j’utilise la magie pour donner vie aux mots, je projette simplement ce que j’imagine pour en faire des hallucinations. C’est une bonne façon de s’immerger dans un univers pendant la lecture. Tu veux tester ? »
Tu le vois te sourire en retour et ça te met réellement en joie. Il ne semble pas te trouver étranger, et mieux que cela il semble apprécier ton pouvoir. Tu attends sa réponse avec impatience et ton sourire s’élargit davantage quand il commence à expliquer le fonctionnement de son pouvoir. Evidemment que tu pourrais le trouver effrayant, dangereux, mais toi tu n’y vois qu’une possibilité incroyable, celle de pouvoir enfin partager tes visions avec quelqu’un.
Tu saisis assez rapidement la nuance. Mordred semble pouvoir voyager dans le pays de l’imagination avec une aisance déconcertante, pouvant donner vie aux mots selon sa propre vision. Elle, ce sont les visions qui donnent vie aux mots, les ancrant dans une réalité. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te propose mais la curiosité est bien trop forte.
« Si cela ne te dérange pas et ne te fatigues pas trop je serais très curieuse de pouvoir essayer. Bien que je ne puisse pas te faire voyager avec moi, si j’ai compris correctement, tu peux voir dans ma mémoire. Donc tu peux avoir accès à mes visions. Je serais ravie de te laisser à disposition mes souvenirs, notamment ceux de mes voyages, si cela t’intéresse. Comme cela nous seront à égalité. »
Tu n’as aucun mal à laisser un inconnu accéder à tes souvenirs, après tout tu n’en as aucun à cacher. Tu passes ta vie à peindre, à lire et à voyager depuis que tu es jeune, il n’y a rien qui pourrait te nuire. Puis tu ne vois pas quelles seraient les raisons qui pousseraient Mordred à te faire du mal, tu considères donc que tu peux lui faire confiance sur ce point. Tu laisses ta main glisser jusqu’à une bibliothèque à proximité.
« C’est bon, j’ai mon point d’ancrage, on peut y aller. »
Tu es assez enjouée mais cela ne se traduit pas vraiment dans tes gestes qui restent toujours délicats, contrôlés. Seuls tes yeux peuvent traduire tes émotions car tu aimes avoir un contrôle parfait de ton corps, chose assez ironique quand on sait que tu passes beaucoup de temps à te cogner un peu partout.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 17 Aoû - 16:52
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Ton sourire s’agrandit en toute sincérité quand elle accepte que vous testiez vos pouvoirs. Ça promet d’être captivant, ta curiosité est piquée à vif et tu es bien content d’obtenir une réponse positive. Aurait-ce été le contraire, tu te serais attiré des ennuis en fouillant sa mémoire sans consentement. …Si tu n’avais pas réussi à résister à l’interdit, bien sûr. Chose que tu es tout à fait capable de faire avec des efforts. On y croit.
Le plan serait donc d’halluciner d’abord et de voyager dans ses souvenirs après. Ça te demandera de la concentration et de la précision mais ça le fait. Au pire, tu ne participeras pas à outrance pendant la réunion du club et ça fera du repos pour tout le monde. Elle pose sa main sur une bibliothèque. Un point d’ancrage. Ça ne servira à rien. Tu réponds à son regard enjoué par un sourire malicieux. Elle va vite comprendre qu’un ancrage physique n’est pas pertinent. Tu attrapes un livre de SF que tu as déjà lu pour que l’hallucination soit fluide et agréable à vivre.
« Allons-y. »
La scène se déroule dans l’espace, tu manipules donc les perceptions d’Ilenor pour qu’elle se sente plus légère. Les astres entourent la navette dans laquelle vous vous trouvez. Les personnages apparaissent petit à petit au gré du récit et tu leur donnes l’apparence la plus précise que tu puisses créer. Ton travail est fin et détaillé. La bibliothèque sur laquelle Ilenor s’appuie n’existe plus et tu lui souris.
« Comment tu te sens ? »
Tes yeux restent posés sur elle de longues secondes, le temps de vérifier que tout va bien. Le temps de bien manipuler son cerveau, aussi. Tu les baisses seulement quand il te faut la suite de l’histoire. Vous n’êtes plus dans le vaisseau mais à l’extérieur. Le scénario est semblable à Alien, tu aurais peut-être dû la prévenir avant.
« Est-ce que tu as facilement peur ? Je peux modifier l’histoire au besoin, mais sache que rien ne t’affectera vraiment si je ne le décide pas. »
Lui coller la peur de sa vie est hors de question, tu veux voir ses souvenirs après l’hallucination.
Tu le vois attraper un livre de SF, pas vraiment le genre de lecture que tu as l’habitude de faire. Ça en sera d’autant plus intéressant pour toi comme tu ne connais pas l’histoire le voyage sera total. Tu attends donc son signal, tranquillement, sans réelle crainte.
Les sensations sont incroyables, tu as une impression de légèreté qui t’amuse beaucoup. Tu bouges un peu les bras pour tester et tu te rends compte à quel point le pouvoir de Mordred est incroyable, tu es convaincue d’être légère. Tu observes avec de grands yeux ce qui t’entoure, la navette et les astres qui se trouvent à l’extérieur. Tu essaies de retenir un maximum de détails, tu remplies ton cerveau d’images qui, bien qu’imaginaires, te donnent totalement l’impression de flotter dans l’espace. Tu as envie de t’asseoir par terre et de profiter du spectacle. Les personnes qui apparaissent sont fascinants, très détaillés, elle pourrait presque se croire dans l’une de ses visions. Tu te tournes vers Mordred lorsqu’il te demande comment tu te sens.
Tu laisses entendre un rire cristallin. « Incroyablement bien. Ton pouvoir te permet de faire des choses vraiment magnifiques, je suis très impressionnée. Il est vrai que j’ai l’habitude de m’ancrer pour éviter de me cogner mais je commences à comprendre qu’avec le tien ça ne sert à rien. Tout à l’air si… réel. »
Le regard de Mordred sur toi ne te gêne absolument pas, tu es trop occupée à regarder autour. Tu as une certaine capacité à faire abstraction de certaines choses. Quand le décor change, tu tourne de nouveau sur toi-même, émerveillée. Elle fait un nouveau sourire à Mordred.
« Oh non, je t’en prie, tu peux y aller. Tant que j’ai la certitude que je ne suis pas en danger, ça devrait convenir. »
Tu n’as pas peur de grand-chose, à vrai dire. Tu as vu des choses assez atroces dans certains lieux, ayant remonté le temps dans de mauvais endroits, tu as finis par t’y faire. Peu de choses arrivaient désormais à te retourner l’estomac, toujours cette capacité à faire abstraction. Les monstres de l’imaginaire ne t’effraient pas bien plus, tu n’es pas sensible à ces choses-là. Non pas qu’ils te fascinent non plus, simplement tu ne t’y intéresse pas.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 17 Aoû - 20:06
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Bien sûr qu’elle est très impressionnée. Donner des hallucinations est sympathique en soi, mais ta maîtrise est excellente et ton emprise sur la cible plus que correcte. Elle ne subit aucun raté, aucune divagation de ta part. Tu es focalisé sur l’histoire et l’illustration des mots. Alors oui, c’est magnifique et impressionnant. Sa réponse te plaît, tu la remercies sobrement pour les qualificatifs. Ensuite… Tu prends moins de pincettes pour la balader dans l’histoire. Maintenant que tu sais qu’elle ne sera pas effrayée facilement, ta magie peut agir plus librement.
Tu t’amuses à lui faire changer de point de vue, passant d’un personnage à un autre, d’une scène à une autre. Tu lui fais vivre les sensations des personnages et celles décrites dans le livre. Les odeurs, les bruits… C’est un voyage totalement immersif. Tu ne lui parles pas beaucoup pendant l’utilisation de ton pouvoir. Pas parce que ça te demande de l’énergie, mais parce que ça l’empêcherait de vivre correctement le roman. Après avoir fait le tour des premiers chapitres, tu la ramènes à la réalité.
« On s’est arrêté à la page 63, chapitre 4, si ça t’intéresse de le reprendre. Ça t’a plu ? Est-ce qu’il y avait des choses à améliorer? Je ne peux pas te partager les émotions des personnages, seulement les sensations. Ça ne sert donc à rien de mentionner ce point. As-tu trouvé que la galaxie du chapitre 3 était bien faite ? J’hésitais entre une prise de vue aux couleurs du télescope Hubble ou à celles de James Webb. Ça change la représentation qu’on se fait de l’univers. J’espère que c’était assez précis, en tout cas, et que ton expérience était satisfaisante. »
Toi, t’as bien aimé. Ilenor était comme un pion à balader partout dans l’histoire, te permettant de tester ce que tu veux sans être dans l’abus.
Tu comprends rapidement que Mordred semble prendre du plaisir à te faire voyager, ajoutant des odeurs et des bruits aux images. Si tout ce qui t’entoure t’impressionne, ce n’est rien à côté de la finesse de l’esprit de Mordred. Tu trouves ça magique de pouvoir créer des choses aussi nombreuses avec un sens du détail aussi fin. Tu ne sais pas s’il s’en rend vraiment compte mais ton œil artistique apprécie l’expérience. Tu te laisses porter, flottant au milieu de la création d’un presque inconnu. La situation t’amuse. Tu es presque déçue quand il te ramène à la réalité.
« J’ai beaucoup apprécié, merci beaucoup pour ce partage. Je pourrais vivre cela toute la journée, l’univers que tu crées est si beau, empreint d’une touche personnelle que j’aime beaucoup. »
Tu te tais, réfléchissant à sa deuxième question. Tu veux être sincère avec lui sans lui dire des choses qui seraient fausses. Tu tente donc de te rappeler de ce que tu as pu observer, des détails que tu aurais modifiés, améliorés. Cela te coupe un peu de son flot de paroles, tu n’en as donc que la fin.
« Je n’ai rien à redire sur la précision, c’était très fin. Si je peux me permettre, je pense que tu pourrais expérimenter davantage les sensations olfactives qui étaient peut-être un peu légères. Je ne sais pas si tu peux aller jusque-là, mais le toucher également. Peut-être que ce livre ne te le permettait pas mais une légère brise, la chaleur du soleil, si tu peux être capable de faire ça tes illusions seraient plus vraies que nature. Mais cela étant dit, elle restait exceptionnelle. »
Tu lui fais un autre sourire, inclinant légèrement la tête en signe de remerciement. Maintenant, s’il n’était pas trop épuisé, c’était à toi de lui montrer indirectement la portée de son pouvoir. Tu réfléchis à la meilleure chose à faire et surtout la meilleure chose à montrer. Finalement, incapable de te décider, tu tapes dans tes mains comme pour clore ton débat intérieur.
« Bon, à moi. Je ne sais pas ce que tu souhaites voir. Je ne sais pas si tu peux arriver à voir à quoi je pense, si je me souviens d’une vision, cela t’éviteras de fouiller un trop long moment. J’ai… de tout. Tu peux voir le passé de grands auteurs, artistes, lieux, comme le passés de certains lieux où ont opéré des criminels, des lieux de catastrophe naturelle, même des dinosaures si tu veux. Celui-là m’a fait un contrecoup assez long par ailleurs et c’est un peu flou, je n’ai pas réexpérimenté depuis. Le plus récent c’était pendant ma balade dans l’école. Donc tu choisis. »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 17 Aoû - 21:31
Une bibliothèque est une chambre d'amis
T’es pas peu fier du retour qu’elle te fait. Ça regonfle ton ego à bloc, comme s’il avait besoin de l’être davantage. Le commentaire sur ta touche personnelle te laisse mitigé, cela dit. Tu te laisses toujours emporté par les livres, amener quelqu’un dans cet univers est immanquablement personnel. Tu le relativises comme il faut pour ne pas te sentir agressé par ta propre proposition. T’es vraiment un génie hein. Tu cesseras jamais de t’emmerder de manière détournée. Heureusement, les faits objectifs sont satisfaisants et ses réponses te donnent des ouvertures pour t’améliorer. De ce qu’elle dit, tes points faibles sont tes hypersensibilités. Tu trouveras un moyen d’augmenter les sensations chez quelqu’un sans en être affecté, sinon quoi tes rêveries éveillées n’auront plus rien d’agréable.
« Merci. Le contexte ne permettait pas d’ajouter du vent ou de la chaleur, effectivement. »
Elle réfléchit au souvenir qu’elle va te montrer tandis que tu reposes soigneusement le livre à sa place. L’utilisation de la magie te tire au niveau des tempes mais tu ne comptes pas t’arrêter là. Ton traitement pour les migraines est dans ton sac et tu sauras gérer des hallucinations. Il n’y a donc aucune raison de ne pas poursuivre. Avant de lui répondre, tu lui indiques les fauteuils du club d’un geste de la main.
« Je t’en prie, assieds-toi. Tu ne remarqueras pas mon intrusion étant donné que ta magie n’est pas de la même nature que la mienne mais ce sera plus confortable pour toi. Est-ce que tu veux du thé ? Nous avons aussi du café. »
Tu marques une pause le temps d’accéder à sa mémoire et d’observer ce qui s’y trouve. Comme tu t’y attendais, sa mémoire est bien organisée. Tu arrives dans une belle salle ronde avec plusieurs portes selon les émotions. C’est propre, calme. Ce n’est pas envahi de souvenirs. Il n’y en a qu’un dans le sas. Tu lui souris.
« J’ai trouvé. »
Tu la laisses donc se servir en thé pour ne pas faire de bêtise et vas t’asseoir sur l’un des fauteuils.
« Pour ne pas tomber. »
Tu fermes ensuite les yeux pour t'immerger dans son souvenir.
Tu t’empresse d’aller t’asseoir dans le fauteuil que Mordred te présente, ravie de pouvoir t’installer confortablement quelque part. Tu hoches la tête quand il propose du thé et tu vas t’en servir, cela te permettra de rester assise sans trop bouger, ça t’occuperas quelque temps. Tu attends patiemment pendant qu’il marque une pause, te doutant qu’il a besoin de concentration.
« J’espère qu’il te plaira. »
Tu souris à sa remarque. Effectivement, tu connais la perte d’équilibre quand tu utilises ton pouvoir, tu ne sais pas ce qu’il en est de celui de Mordred mais tu te doutes que ça doit être compliqué de garder une stabilité quand tu n’es plus dans le réel. Tu fermes les yeux aussi pour pouvoir te remémorer le plus nettement possible ce que tu considères comme une des plus belles illusions que tu aies pu faire.
Première image qui apparait, l’opéra Royal de Versailles. Tu trouves ce lieu incroyable même sans avoir à voyager dans le temps : les lustres qui pendant majestueusement, baignant la salle dans une douce lumière, les immenses colonnes sur lesquelles viennent s’appuyer les divers balcons, les loges… Evidemment ce qui avait immédiatement attiré ton attention c’est le plafond décoré d’une magnifique peinture, elle-même encadrée par des sculptures somptueuses. Tu t’es perdue un moment dans la contemplation avant de t’asseoir et de te décider à remonter dans le temps, revivre son histoire à l’envers.
Tu ne t’arrêtes pas longtemps sur la restauration après la Seconde Guerre mondiale, l’opéra étant à peu près ce qu’il est aujourd’hui. En remontant un peu plus haut, tu vois la salle d’opéra disparaitre pour laisser place à un lieu d’assemblée, sûrement politique. Cela t’intéresse assez peu, tu prends quelques minutes pour observer les gens qui se trouvent autour de toi mais tu ne pousses pas assez ton pouvoir pour avoir accès aux sons. Il n’y a donc que des figures qui se mouvent en silence.
Tu remontes encore et la peinture rouge ainsi que les croisillons d’or commencent à disparaitre, les couleurs dominantes prenant progressivement des teintes de vert émeraude, de bleu et d’argent. Tu t’arrêtes au moment où tes yeux arrivent à entrevoir l’image de tenues du 18ème siècle, dont certaines portées par des silhouettes qui semblaient être en train de danser. Tu te concentres dessus et voit apparaitre une immense salle de bal à la place du théâtre, un nombre extraordinaire de personnes réunis, de la musique qui te fais vibrer. Tu te lèves pour t’approcher du bord du balcon et ainsi voir ce qu’il se passe en dessous de toi. Tu es émerveillée du spectacle, des tenues somptueuses, de la couleur des tissus qui virevoltent au gré des mouvements de leurs porteurs. Tu te concentres davantage pour accéder aux sons, pour te donner l’impression que tu fais partie de cette masse. Tu as envie de descendre, d’aller t’incliner devant les souverains présents, d’aller danser avec eux.
Tu fais un pas avant de ressentir une vive douleur dans la jambe. Tu ne baisses cependant pas les yeux, ne te préoccupant pas réellement de ce sur quoi tu viens de te cogner. Si c’est un meuble il n’a pas eu mal et si c’est quelqu’un il te prendra juste pour une folle et partira de lui-même. Tu te laisses emporter un moment par le rythme de la musique, écoute les conversations qui se déroulent autour de toi, tu te fonds dans un monde qui n’est pas le tient et qui pourtant te semble terriblement familier. Soudain tu sens une forte pression sur ton épaule, insistante.
Tu laisses tomber la vision pour voir apparaitre le visage de ta mère.
« Il faut que nous partions Ilenor. Tu sais ce qui peut arriver si tu restes trop longtemps ici, dans cette position. »
Oui, tu le savais. Tu te lèves en lui tendant le bras pour t’accrocher, la laissant te guider au milieu de la réalité que tu peines encore à distinguer la réalité au milieu de personnes qui ne sont réelles qu’au travers tes yeux.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Lun 21 Aoû - 15:39
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Son souvenir t’enveloppe tout entier et tu te retrouves à la place de Ilenor. Ses sensations et émotions sont les tiennes pour un instant partagé dans lequel tu te laisses aller sans crainte. C’est magnifique, passionnant et captivant. C’est aussi immersif que tes hallucinations, l’exactitude des informations en plus. Ça te plaît énormément. Tu grimaces lorsque Ilenor ressent une douleur dans sa jambe, la sentant comme si c’était la tienne. L’intervention de sa mère te destabilise et te contrarie. Tu étais bien dans son souvenir, c’était beau. Pouvoir se réfugier dans un lieu hors du temps présent est un don enviable sur le moment, mais tu te rends vite compte que son contrecoup est aussi handicapant que le tien.
Tu t’extrait du souvenir pour revenir dans le sas. La tentation de fouiller est forte, mais tu as également envie de voir si tu arriveras à reproduire sa vision en détail. Les deux provoqueront un contrecoup à force. Après un moment de réflexion, tu décides de sortir de sa tête pour essayer l’hallucination. Tu pourras toujours lui demander de retourner dans ses souvenirs, elle n’était pas fermée à ta magie. Tu ouvres les yeux et patientes le temps de bien reconnecter à la réalité. Sans te rendre compte qu’elle n’a pas parlé et que ton contrecoup apparaît déjà, tu t’adresses à elle :
« La musique était belle mais je ne saurais pas te dire de quoi il s’agissait. »
Tu ne pensais pas que sa première question serait sur ce détail.
« Merci pour ce partage en tout cas, c’était un plaisir de voir un souvenir aussi précis et travaillé. Est-ce que ça t’intéresserait que je le projette ici ? C’est une façon de le revivre. Aussi, m’autoriserais-tu à observer d’autres souvenirs ? »
Tu attends patiemment que Mordred finisse par sortir de tes souvenirs. Tu espère qu’il a pu apprécier la scène du bal, tu l’aimais tellement que tu aurais pu t’arrêter de vivre simplement pour vivre éternellement dans ce merveilleux rêve. C’était peut-être pour ça que ta mère était venue te chercher d’ailleurs. Tu le vois ouvrir les yeux mais tu ne parles pas, attendant qu’il prenne l’initiative. Tu sais que ton pouvoir nécessite une reconnexion à la réalité et il en va sûrement de même pour le sien.
Tu es ravie que la première chose qu’il remarque soit la musique. C’est la première chose qu’elle avait entendu et un des éléments qui participait le plus à faire de cette vision un merveilleux rêve.
« Oh une valse que j’apprécie beaucoup. Je suis contente que ce soit ce qui t’as le plus marqué, elle est exceptionnelle. Tu sais danser la valse ? »
Tu lui fais de nouveau un sourire rayonnant quand il te remercie accompagné d’un gracieux signe de tête. Les compliments te font plaisirs, tu mets un point d’honneur à ce que tes visions soient le plus détaillées possible, pour l’exactitude mais également pour ton bonheur. Tu écarquilles les yeux de bonheur quand il te propose d’en créer l’illusion.
« Tu pourrais faire cela, vraiment ? J’adorerais. » Tu balayes d’un revers de la main sa dernière question. « Je t’ai déjà autorisé à le faire une fois, je n’ai pas besoin de le redire. Tant que tu ne fais que regarder je n’y vois aucun inconvénient. »
Tu te lèves alors que Mordred commence à façonner ton souvenir. Tu poses ton livre sur le fauteuil avant de e balader au milieu des visages et des corps que tu as appris à connaitre. Tu ris, presque euphorique. Tu fais quelques révérences au passage d’un geste qui montre une parfaite maîtrise des coutumes, tout cela grâce à un entrainement parfaitement rôdé. Tu hésites un peu avant de finalement commencer à tourner doucement au rythme de la musique. Tu te laisse bercer, entrainer, ravie d’avoir l’espace pour le faire. Tu te tournes pour croiser le regard de Mordred. Tu as envie de l’inviter à danser, à venir profiter avec toi mais tu ne veux pas lui forcer la main. Tu le regardes simplement avec un sourire, attendant de voir sa réaction.
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Feuille de personnage Age: 21 ans Pronoms: il Club: Tir à l'arc/Lecture Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Ven 25 Aoû - 10:21
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tu sais danser la valse, oui. Le tutorat de Alphonse ne t’en a pas laissé le choix. C’est presque miraculeux qu’iel ait réussi à t’apprendre autant de danse alors que tu as l’aisance d’un balai et le rythme d’une palourde. Ton perfectionnisme t’a poussé à saisir les nuances de ce qu’iel voulait t’apprendre, et tu te débrouilles maintenant plus que correctement en danse. Cependant, tu utilises rarement cette compétence, la réservant pour les gens qui te mettent à l’aise. Tu l’es actuellement. Le partage de vos visions vous enveloppe dans une bulle agréable et paisible. Tu pourrais t’autoriser à danser avec elle pour en profiter davantage, t’immerger entièrement dans cette belle création. Ilenor veut la voir aussi.
Tu te concentres pour te remémorer tous les détails de sa vision, des tenues des personnes du passé à la plus douce note de musique. Ça te demande une concentration intense mais le résultat en vaut la chandelle. C’est magnifique. Ilenor se balade et tu prends le temps de marquer tes repères. Bouger et faire bouger les invités te demande une très bonne coordination. Elle te regarde avec un sourire, son regard transmettant une partie de ses pensées. Tu lui souris donc à ton tour et t’approches pour lui offrir ta main. Afin de rester dans le thème, tu lui demandes en ces termes :
« M’accorderiez-vous cette danse ? »
Et elle accepte. Vous entamez une valse au rythme de la musique, glissant et tournant entre les illusions. Tu les écartes quand c’est nécessaire afin de ne pas connaître l’expérience désagréable de rentrer dans d’autres danseurs. Ton besoin d’espace te pousse à les éloigner encore, dégageant finalement la piste pour vous deux. Vous dansez ainsi jusqu’à ce qu’une douleur vive apparaisse derrière ton œil gauche. Début de migraine. Tu la lâches doucement et vous fait revenir petit à petit à la réalité. Tu lui souris.
« Mon contrecoup commence à arriver, la suite devra attendre une prochaine fois. »
Tu t’éloignes ensuite pour aller chercher ton traitement de crise dans ton sac. Traiter le mal avant que tu finisses en total pls dans les toilettes les plus proches, à avoir mal à la tête et entendre des voix.
Ton sourire s’agrandit davantage quand il te souris en retour tout en s’approchant. Il est déjà rare que tu trouves des personnes qui s’intéressent à ton pouvoir, mais encore moins quelqu’un d’aussi investi que l’est Mordred. Tu prends sa main sans hésitation quand il t’invite à danser et tu te laisses guider dans un flottement au-dessus du sol. Tu fermes les yeux pour te laisser porter plus facilement, bien que l’illusion de Mordred est d’une précision et d’un détail impressionnants.
Tu aurais pu passer toute la journée à faire ça mais Mordred finit par doucement s’arrêter et te lâcher. L’illusion disparait doucement et tu ne peux t’empêcher de ressentir une petite pointe de déception, assez courte quand il t’explique que c’est à cause de son contrecoup. Tu le regardes s’éloigner et tu en profites pour t’asseoir dans le fauteuil, les jambes soigneusement croisées et les mains à plat dessus. Tu te redresses quand il te demande si tu as aimé.
« C’était merveilleux. Tu as vraiment reproduit tous les détails, c’était impressionnant. Tu danses très bien par ailleurs, c’était très agréable d’avoir un si bon partenaire. J’espère ne pas avoir trop abusé de ton pouvoir, je ne sais de quelle violence est ton contrecoup. Cela t’a plu malgré tout ? »
Tu le regardes d’un air légèrement inquiète. Tu ne voudrais pas qu’il ait trop forcé et que l’expérience lui ai été assez désagréable pour qu’il ne veuille plus recommencer. Parce que tu aimerais recommencer. Tous les jours si jamais tu devais être vraiment honnête. Tu réfléchis. C’est vrai que vous vous étiez arrêté à un souvenir et vous n’étiez que deux mais… Le potentiel en assemblant vos deux pouvoirs seraient… Incroyables.
« J’étais en train d’imaginer une combinaison de nos deux pouvoirs au-delà de ce simple souvenir. Est-ce que tu te rends compte de l’étendu de possibilité qui s’offre à nous ? Tout ce que l’on pourrait faire ? Entre nous évidemment parce qu’il y a certaines choses que je ne peux pas partager à tout le monde, mais également avec d’autres étudiants ? »
Tu imagines déjà pouvoir faire des ateliers artistiques et littéraires tellement plus intéressants que de simples échanges sur les livres, bien que cela soit un exercice très intéressant également.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Sam 2 Sep - 15:45
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Ton cerveau va gonfler à force d’entendre autant de compliments, elle ne sait pas ce qu’elle fait. Tu es doué, c’est certain. Que ce soit pour les illusions ou la danse, tu as parfaitement appliqué ce que tu as appris. Si ton contrecoup n’existait pas, tu serais allé plus loin pour que cette bulle hors du temps dure plus longtemps. Tu oublies cependant que ton contrecoup affecte aussi la cible de ton pouvoir. Un usage prolongé et répété n’abîme pas que ton cerveau si tu ne fais pas attention. Tu vas t’asseoir sur le fauteuil à côté d’elle, une tasse de thé dans une main et une bouteille d’eau dans l’autre. Tu poses cette dernière sur la petite table devant toi, puis tu souffles sur ton thé pour en boire.
« Oui, ça m’a beaucoup plu. C’est rare d’avoir l’opportunité de s’exercer à ce point avec les éléments parfaits pour créer une illusion de cette qualité. Merci pour ta collaboration, j’ai apprécié travailler ce souvenir avec toi. Mon contrecoup n’est pas si violent, ça va. »
Tu vas juste pâlir de seconde en seconde, avoir des vertiges et des douleurs partout dans le crâne. Sans oublier la nausée qui arrivera au bout d’un moment. Une migraine quoi. Tu devrais dire que tu rentres avant qu’il soit trop tard, mais elle aborde un sujet qui t’intéresse particulièrement.
« Bien sûr que je m’en rends compte. Ça pourrait être un moyen de faire vivre la bibliothèque et de montrer la lecture de façon beaucoup plus immersif. Des cours d’histoire seraient plus interactifs, le club d’art aussi. On pourrait donner vie aux bâtiments autrement. »
Pour être honnête, ce projet ne te plaît pas par pur altruisme. Tu veux surtout relever le défi et voir ce que vous pouvez faire ensemble. Partager vos pouvoirs aux autres est une conséquence bienveillante de votre idée. Elle vous permettra en plus d’avoir des retours pour vous améliorer.
« On pourra évoquer l’idée avec le club de lecture pour commencer, avant d’élargir le cercle des spectateurs. »
Tu te masses les temps pour faire passer un pic de douleur.
« Et – attends – il y a sûrement de très vieux livres à la bibliothèque. On peut remonter jusqu’à leur conception. Notamment pour les livres de magie, je suis curieux de voir les secrets qui les entourent. Ce domaine d’étude étant compliqué, une approche plus visuelle peut aussi aider les plus fragiles à mieux comprendre la discipline. Les possibilités sont illimitées. »
Tu es un peu rassurée. S’il te dit que son contrecoup n’est pas violent c’est que ça doit être le cas, tu lui fais confiance. Après tout c’est son pouvoir, il doit savoir le gérer. Tu restes cependant un peu vigilante, on ne sait jamais, s’il défaille. Il est déjà un peu plus pâle qu’avant.
Tu es satisfaite de sa réponse, ravie que vous soyez sur la même longueur d’onde. Effectivement, la lecture serait bien plus immersive et ils pourraient essayer de convertir certains élèves qui n’apprécient pas ça au premier abord. Le potentiel était assez grand. Tu connaissais les limites de ton pouvoir, mais pas celles de celui de Mordred. Tu as envie de tester, de savoir, de pousser vos limites.
Tu hoches la tête lorsqu’il parle d’évoquer l’idée au club de lecture. Tu écoutes d’une oreille un peu distraite, absorbée dans tes pensées. Tu remarques toutefois son geste. Le mal de tête ferait-il parti des contrecoups ? Tu avais la chance de ne subir aucune douleur concernant le sien et tu en étais plutôt reconnaissante.
Ton regard glisse de nouveau jusqu’à lui lorsqu’il mentionne les secrets des livres de magie. Ça c’est intéressant. Ce n’est pas parce que cela t’apporterais quelque chose, c’est une simple curiosité. Tu sais déjà beaucoup de choses sur beaucoup de monde, remonter le temps dans les couloirs et dans les salles permet de voir pas mal de choses, mais ça ne t’intéressait pas de les utiliser. Par contre, enquêter, creuser, lever le voile sur certaines questions, ça ça t’intéressais. Tu n’as pas encore commencé à chercher loin, jusqu’à la conception de l’école, mais cela ne devrait pas tarder.
« Est-ce que tu veux que j’essaie maintenant ? On a encore un peu de temps devant nous non ? J’avoue que j’aime enquêter, surtout sur des secrets aussi intéressants donc je te suis. Tu connais mieux l’école que moi, tu sais quels seront les meilleurs endroits pour que j’aille fouiller. Comme tu les dis, les possibilités sont illimitées. »
Tu souris. Si tu savais que ta visite au club serait intéressante, tu ne pensais pas que ça serait à ce point-là.
« Bon par contre tu connais mon contrecoup, si jamais j’utilise mon pouvoir j’aurais peut-être besoin de ton aide pour éviter que je ne me cogne sur… a peu près tout. J’ai l’habitude mais si cela peu m’éviter quelques bleus supplémentaires. »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Mer 6 Sep - 17:59
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Comment résister à la tentation ? Repousser ta curiosité n’est jamais une option. Elle s’impose à toi quotidiennement et si tu ne l’assouvis pas, elle te restera en tête sans jamais te laisser tranquille. Il est alors plus agréable de céder. Pas plus sage, cependant. Elle t’amène bien souvent dans des recoins que tu n’aurais jamais dû voir. Tu devrais d’ailleurs prévenir Ilenor que fouiller les secrets de l’école n’est pas une très bonne idée. Fouiller les secrets des livres passe encore. Pas l’école. Tu as fouillé la mémoire de la directrice et tu t’en es mordu les doigts. Les souvenirs coincés entre les murs de l’académie risquent d’être aussi délicat. Tu souris.
« Allons-y, on ne peut pas se défiler maintenant qu’on a eu cette brillante idée. »
C’est une bonne idée pour une fois, tu es un peu moins sur tes gardes. La douleur qui point dans ton crâne s’intensifie chaque minute mais qu’importe. Tu veux tout savoir. Même si te déplacer sera douloureux. Tu te concentres sur ta respiration et commences à compter dans ta tête. Tu te lèveras à 6, quand il sonnera bien. Tu ne te sens pas de te lever avant.
« Je peux nous amener dans un coin où peu de monde circule et où la porte de sortie est à proximité. Elle donne sur la cour, on pourra donc se poser au calme le temps que nos contrecoups se manifestent. »
Il se passe probablement 3 minutes avant que tes pensées acceptent de passer à autre chose et de ne plus compter. Tu mens :
« Excuse-moi, la migraine me gênait. Ça va mieux. »
Puis tu te lèves pour la guider jusqu’à de vieilles étagères remplies de grimoires.
« J’adore cette partie du fonds documentaire, la magie est fascinante. Je te laisse fouiller et on décide après des livres à étudier ? »
Ton cerveau te donne l’impression d’une présence au coin de ton œil mais, quand tu te tournes, tu ne vois rien. Fuck. Ton contrecoup. Pour l’instant ça va. Tu es convaincu que ce n’est pas si pire. Rien ne t’empêche d’observer les souvenirs d’Ilenor encore une fois.
Tu te lèves. Il a raison, maintenant que vous en avez eu l’idée, vous n’avez pas le droit de vous défiler. Tu n’en as surtout absolument pas envie. Si on te donne l’autorisation de fouiller, tu ne vois pas pourquoi tu t’en empêcherai, surtout si cela te permet de pouvoir découvrir quelques secrets qui se cachent dans l’école. Tu attends patiemment qu’il semble revenir à lui, légèrement inquiète que son contrecoup soit plus important que ce qu’il prétend.
« Je pense que c’est effectivement une bonne idée. Ça évitera des rencontres involontaires malheureuses. Je n’apprécie pas particulièrement entrer en contact avec des gens, surtout quand c’est involontaire. Par contre, il faudrait que tu sois prudent, je ne voudrais pas que ton contrecoup te terrasse dès notre première rencontre. »
Tu le suis pour arriver devant les vieux ouvrages. Tu laisses ta main glisser dessus, les effleurant avec douceur. Tu ne lui réponds pas, trop absorbée par les ouvrages qui se présentent devant toi. Tu commences à lire les titres, sortir ceux qui te semblent intéressant, fouiller un peu, en feuilleter certains. Tu fais un tri des livres que tu vas devoir suivre. Cela te demande une concentration bien plus importante de pouvoir suivre un objet dans le temps, surtout si celui-ci est déplacé. Tu choisis donc des ouvrages très différents des autres, qui ressortent un peu.
« Je pense qu’on peut essayer pour un de ceux-là. Je peux remonter le temps dans une pièce, donc il me faut des ouvrages assez reconnaissables pour que je puisse les repérer et les traquer. Si ça te convient, je peux commencer. »
Mordred te donne son accord. Tu te permets de poser légèrement la main sur son épaule afin de garder ton ancrage et tu lances ton pouvoir. Au début, c’est assez simple de suivre les livres. Quelques élèves viennent les feuilleter, mais ils ne bougent pas trop. Tu peux donc rester sur place et simplement observer. Mais plus tu remontes, plus cela devient compliqué. La pièce se modifie légèrement, les étagères bougent et donc les livres aussi. Tu avances sans réfléchir, essayant de pas les perdre des yeux. Tu sens une légère pression à ta gauche qui te pousse à te décaler et tu souris. Mordred devait sans doute t’empêcher de terminer dans une étagère. Tu avances donc d’un pas sûr, attentive à la fois à ce que tes yeux voient mais également à tes sensations. Tu t’arrête au moment où tu entraperçois un vieux mage en train de griffonner dans le grimoire. Tu te penches sur son épaule pour lire rapidement. Mais ce n’est pas ce qui t’intéresse. Tu essaies de remonter encore pour arriver en plein milieu de ce qui semble être un cours. Cela parle de de runes, de magie, tu ne comprends pas tout. Tu stabilises le son et la vision au maximum pour que Mordred puisse avoir tous les détails. Lui saura sûrement t’expliquer les éléments qui t’échappent. Tu passes un moment dans ta vision avant de revenir au réel. Ou du moins à une partie du réel, tu te doutes qu’au vu des tenues des quelques personnes qui t’entourent elles ne sont pas toutes réelles. Tu cherches Mordred du regard.
« Est-ce qu’il y a des gens avec nous ou sommes-nous encore seuls ? »
Cela te permettra d’avoir une confirmation.
« J’ai pu remonter un peu jusqu’à un cours très intéressant qui s’appuyait en partie sur les livres. Je n’ai pas tout compris mais tu as plus de connaissances que moi, tu devrais donc pouvoir saisir un peu plus d’éléments. Oh et merci pour m’avoir évité les meubles. »
Tu regardes autour de toi. Evidemment, au-delà des personnes inexistantes, tu te rends compte que la bibliothèque est devenu un superbe mélange de l’ancienne et de l’actuelle. Ça donnerait presque un beau tableau.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Dim 10 Sep - 15:13
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Ton contrecoup ne va pas te terrasser pour si peu. Tu maîtrises. Et si tu ne maîtrises pas si bien que ça, tu rentreras plus tôt que prévu. Ilenor ne te répond pas. Compréhensible. Toi aussi tu serais absorbé à ce point par les livres si tu les découvrais pour la première fois. Tandis qu’elle fait son choix, tu mets certains ouvrages de côté pour les emprunter. Ils te permettront d’approfondir ce que tu as vu la semaine dernière en théorie de la magie. Tu les poses sur une table à proximité lorsque Ilenor active son pouvoir, afin d’être à côté d’elle pour la guider si besoin. Son contact est accepté et tu fais de ton mieux pour lui éviter de se prendre les meubles quand elle commence à bouger.
Quand elle revient à la réalité, tu lui fais un signe de la main pour qu’elle te distingue. Sa question t’embête, par contre. Tes yeux balaient l’allée avant de s’arrêter sur une hallucination.
« Il y a quelqu’un dans le coin là-bas. »
A qui tu vas demander de partir vite fait.
« Excusez-moi, pouvez-vous libérer l’espace s’il vous plaît ? Nous sommes en plein entraînement. …Vous m’entendez ou- »
Iel a disparu. Ok. Gênant.
« La personne est partie, c’est bon. »
Elle n’a jamais existé pour commencer. Tu te désintéresses de ton état hallucinatoire pour te concentrer sur ce que dit Ilenor. Ton corps te fait clairement comprendre que tu devrais t’arrêter là, mais tu n’en as pas envie. Tu veux voir le cours en question, ta curiosité brûle d’impatience. Tu n’attends pas pour récupérer le souvenir et le projeter. C’est le rêve ! Tu es immédiatement happé par les explications. Étant du présent, tu ne peux pas participer alors tu te rabats sur Ilenor pour lui expliquer en long en large et en travers tous les détails du cours. Tu y ajoutes tes connaissances personnels et lectures complémentaires avec un enthousiasme réservé à ton attrait pour la culture. C’est complet, ça dure plus de trente minutes et tu aurais pu continuer des heures si ta migraine n’avait pas empiré d’un coup. Ton flot de paroles s’interrompt brutalement et tu t’appuies sur le bord de la table à proximité. L'illusion disparaît.
« Mince. Je vais devoir m’arrêter là pour aujourd’hui je pense, on ne pourra pas faire les autres livres. »
Ton regard erre un peu au milieu des hallucinations et tu restes proche de Mordred pour être sûre de pas taper dans quelque chose. Ou dans quelqu’un d’ailleurs. Lorsqu’il projette de nouveau ta vision, tu ne le quitte toujours pas des yeux pour essayer de rester ancré avec lui qui est la seule chose réelle autour de toi. Ou du moins la seule chose dont tu es sûre qu’elle soit réelle. Tu écoutes attentivement toutes ses explications, son état passionné rendant les choses encore plus intéressantes. Tu ne décroches pas une seconde de ses mots, captivées par tout ce que tu apprends. Tu es une nouvelle fois déçue lorsqu’il s’arrête.
« Ce n’est pas grave, tu as déjà beaucoup utilisé ton pouvoir aujourd’hui. Je souhaiterais qu’on recommence de nouveau, une autre fois évidemment, mais tes explications m’ont beaucoup plus. J’aimerais en savoir plus, comprendre tout cela, apprendre. »
Ta curiosité est immense, tout comme ta soif de découverte. Mordred vient, sans s’en rendre compte, de créer une nouvelle obsession chez toi. Tu le regardes, puis pose de nouveau ton regard sur les livres que tu as laissé sur la table. Tu sais que ton contrecoup n’est pas encore trop fort, tu as encore de l’énergie, après tout pourquoi pas.
« Je reviens dans une dizaine de minutes, il y a quelque chose que j’aimerais voir. »
Tu pose une main sur une étagère et repars immédiatement dans une nouvelle vision. Comme le premier, tu finis par revenir à une espèce de réunion, ou un cours pratique, tu ne sais pas vraiment, mais seules les réflexions qui y sont faites t’intéressent. Tu fais de ton mieux pour retenir tout ce qui est dit et noté afin de pouvoir remettre tout cela au propre plus tard. Tu n’y restes pas trop longtemps pour ne pas gêner Mordred. Tu t’apprêtes donc à revenir à la réalité mais un détail t’attire lorsque tu reviens plus près du présent. Mordred et une jeune femme, une petite blonde, dans la bibliothèque. Tu t’arrêtes malgré toi sur cette scène. Il semble faire nuit, tu en déduis qu’il est tard. Tu ne sais pas de quoi ils parlent, mais ils ont l’air très hostiles l’un envers l’autre. Tu écoutes, silencieuse. Tes yeux s’écarquillent et tu portes une main sur ta poitrine quand tu entends et comprends ce qui est en train de se dire. Les dénonciations, les morts… C’est terrible. Tu n’étais pas là pour voir ce genre de choses, les histoires des autres ne t’intéressaient pas. Tu coupes brutalement la vision, n’ayant pas envie d’en voir ni d’en entendre plus.
Tu titubes quand tu reviens à la réalité. Tout se chevauche, se mélange, réalité, passé, la jeune blonde. Tu as même un doute sur le Mordred qui est face à toi, tu ne peux pas savoir de manière certaine s’il s’agit du vrai ou de la réminiscence de la vision. Tu tends le bras, encore un peu tremblante de ce que tu viens de voir. Cependant ta voix sort toujours de manière aussi douce et calme.
« Mordred ? Est-ce qu’on peut sortir s’il te plait ? J’ai l’impression d’être dans un labyrinthe d’étagères et je commence à avoir l’impression d’étouffer. »
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 14 Sep - 15:20
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Ilenor veut en savoir plus. Elle te donne l’occasion d’étaler tes connaissances et ne te donne pas l’impression de parler dans le vide. Échanger avec elle est de plus en plus un plaisir et tu es content de savoir que vous vous croiserez souvent grâce au club. Quand elle repart, tu en profite pour ranger les livres. Tu reste attentif à ses déplacements pour lui éviter de se prendre des meubles, curieux de voir ce nouveau souvenir. Ta curiosité s’intensifie quand elle revient à la réalité tremblante et titubante.
Tu n’as pas peur de ce que tu pourrais trouver. Au contraire, tu veux tout savoir. L’école recèle de secrets, elle en a peut-être vu un important. Avant ça, tu lui offres ton bras pour qu’elle s’y accroche et tu la guides hors de la bibliothèque. Tu ne fouilles sa tête qu’une fois dehors, au calme. Ce que tu vois alors te glace. Tu la lâches avec un geste sec pour t’écarter.
C’est pas possible. Non non non non non. Calme-toi. Respire. Résiste à la tentation de lui bousiller le cerveau.
…Putain quelle merde. Tu as un moyen de pression contre Elarielle pour qu’elle ne lâche jamais ça à qui que ce soit. Saph ne dira rien, tu peux avoir confiance en ellui. Mais Ilenor ? Tu la connais depuis 1h max et même si ses souvenirs t’ont montré son tempérament, tu lui fais pas confiance. Tu te mets à faire les cents pas pour éviter de faire une connerie et surtout, tu forces ta respiration à être calme et maîtrisée. A pas s’emballer. Tu finis par te tourner vers elle pour la pousser brusquement contre un mur.
« T’en parles à quelqu’un je te liquéfie le cerveau, compris ? Je te coince dans ton pire souvenir en boucle, je te rends parano, n’importe. Si t’en parle je t’éclate. »
Tu recommences à marcher en te rendant compte que tu paniques complet. Elarielle est comme toi, ça ne t’angoissait pas qu’elle l’apprenne. Quand c’est arrivé avec Saph, tu voulais lae repousser et vous étiez tous les deux dans un sale état. Face à une inconnue, tu t’orientes apparemment vers la panique. ça ne te plaît pas du tout. Tu n’arrives pas à te concentrer et résister à la tentation de lui faire du mal t’étouffe. Ou c’est l’angoisse ?
« Je vais effacer ça, ok ? Après ça on aura plus à se revoir sauf pour le club. »
Maintenant, concentre toi ou tu vas effacer n’importe quoi. C’est dangereux. Mais tu peux le faire. Tu as juste à faire abstraction des voix et des images qui te parasitent de plus en plus à cause du contrecoup et de la panique.
Tu sais pas combien de temps tu mets à te concentrer en vain, mais dans tous les cas t’y arrives pas.
Tu t’accroches sans hésitation à son bras et te laisse porter dehors. Tu ne comprends pas pourquoi il s’écarte d’un coup, soudainement très sec. Il a l’air soudainement inquiet et tu comprends qu’il est allé voir ton souvenir. Il sait que tu as vu. Tu te concentres pour essayer d’analyser son expression au milieu de tes illusions. Il est totalement paniqué, ça te brise le cœur. Tu as envie de le rassurer, de lui dire que tu n’as aucun intérêt à l’utiliser contre lui, que tout cela ne te regardes pas, mais la seule chose qui vient ce sont des larmes. Tu sais que chacun fait ce qu’il peut pour survivre, juger les autres ne fait pas partie de tes valeurs.
Tu ne t’attends pas à ce qu’il te pousse contre un mur et tu pousses un léger cri de surprise et de douleur. Tu ne réagis pas à ses mots, sous le choc. Tout est beaucoup trop violent pour toi tu n’y es pas habituée. C’est la raison pour laquelle tu ne te mêles pas aux autres en général, ni à leurs problèmes. Tu ne bouges pas alors qu’il s’éloigne, de peur qu’il le prenne mal. Comment ça il va effacer ça ? La peur grandit en toi et comme un réflexe de survit tu lances de nouveau ton pouvoir. Tu ne le contrôle pas, c’est juste un moyen pour toi de ne pas vivre ce qui est en train de se passer dans la réalité. Tu ne veux pas savoir, pas entendre. La vision te permet de retrouver un espace paisible dans lequel tu prends le temps de souffler et de réfléchir. Tu avais envie de réagir froidement, de l’ignorer et de partir. Mais tu ne sais pas quelles pourraient être les conséquences d’une telle réaction. Tu prends ta décision avant de faire retomber ton pouvoir. Ton regard est redevenu sérieux, calme et confiant. Tu te redresses et reprend un posture plus droite et plus élégante.
« Je t’ai autorisé à entrer dans ma tête pour pouvoir projeter mes souvenirs et apprendre d’eux. Pour que l’on partage notre savoir. C’est encore le cas. Mais je ne t’autorise pas à en effacer la moindre parcelle. Tu n’as pas besoin de me menacer, je ne m’intéresse pas à vos histoires. Tu as ton passé, elle a le sien, je n’ai aucun intérêt à étendre cette informations à d’autres. Je cherche des connaissances Mordred, pas des histoires personnelles venant d’élèves qui n’ont aucune renommée. »
Tu avances vers lui.
« J’ai envie de continuer à échanger avec toi parce que tu possèdes des connaissances que je n’ai pas et que je veux. J’ai besoin de ton esprit, j’ai envie d’apprendre. Tu n’as pas besoin de me menacer aussi durement, tu n’avais pas même besoin de me le dire, je me doute assez facilement que ce genre d’information ne doit pas circuler dans l’enceinte de l’école. Garde ce genre de chantage pour les gens cruels comme elle. »
Tu trembles encore un peu sous le choc de ce qu’il vient de faire mais attend patiemment sa réponse, mains croisées sur le devant de ta robe, le regard toujours aussi sérieux mais pas dur. Simplement dans l’attente. Tu ne sais pas comment il va réagir mais tu espères que ça ne sera pas de nouveau violent, tu risques de ne pas tenir très longtemps.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 14 Sep - 17:34
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tu la connais pas alors pourquoi tu la croirais ? Tu ne te fais même pas confiance sur la suite des événements et t’es la personne que tu connais le mieux. Bordel comme tu aimerais qu’elle oublie. Ton pouvoir ne te le permet pas pour l’instant et ce manque de contrôle sur la situation augmente la panique. T’as aucune prise sur ce qu’elle a vu et peut voir. Qu’elle affirme ne pas être intéressée t’apaise à peine. Qu’elle cherche les connaissances aussi. Tu aimerais tellement la croire. C’est peut-être pour ça que tu l’as laissé s’approcher. Ou alors c’est parce que si tu bouges encore tu vas tomber dans les vapes tant tu respires mal.
« Je n’arrive plus à accéder à ta mémoire de toute façon, tu ne crains rien. »
Inspire. Expire. Rejoins tes grands morts aussi à l’occasion, t’es plus à ça près.
« Je savais que tu pourrais voir des scènes sensibles, mais je pensais que ton manque d’intérêt pour ça t’en garderait. »
T’as peur, t’es angoissé, et en plus t’es dégoûté. Vous étiez bien partis et pour une fois que tu te sentais directement bien avec quelqu’un, tu voulais en profiter. Tu tires sur le col de ton t-shirt pour mieux respirer, comme si le problème venait de là.
« Je… Je vais rentrer. »
Et comment tu comptes rentrer dans ton état de panique actuel, avec ta migraine et les hallus qui t’emmerdent ? Tu prends une direction au hasard mais t’arrêtes bien vite. Tu es complètement désorienté.
« C’est pas vrai… J’hallucine complètement. Tire toi si tu veux, perso je vais attendre là que ça passe. »
Hyperventiler au soleil avec le monde qui tourne, qui n’en rêve pas.
Tu le regardes avec des yeux perçant. Il ne semble pas réellement te prendre au sérieux et ça t’embête, tu ne sais pas comment lui prouver que tu es sincère.
« Mordred, que tu atteignes ma mémoire maintenant ou plus tard n’y changera rien. Ça fait des jours que je me ballade et que je remonte le temps dans l’école, tu crois que ton petit secret est le premier que je vois ? Et quand bien même tu restes convaincu que tu peux jouer avec mon esprit, qui te dit que je ne le reverrais pas plus tard ? »
Tu vois qu’il ne va pas bien, mais il ne semble pas accepter ta présence. Tu as envie de l’aider mais tu n’as aucune idée de comment t’y prendre. Décidemment, les autres étaient complexes. Ton monde fait de figures silencieuses était bien plus agréable. Tu le laisses partir mais il s’arrête au bout de trois pas. Evidemment, s’il hallucine autant que toi tu te doutes qu’il ne va pas pouvoir aller bien loin. Tu n’hésites pas une seconde quand il te dit de partir et tu tournes les talons. Après tout il n’est plus ton problème.
Tu fais quelques mètres laborieux au milieu de tes propres hallucinations mais tu ne peux pas t’empêcher de te retourner pour lui jeter un dernier regard. Il est vraiment dans un très mauvais état. Tu soupires en levant les yeux au ciel, sachant déjà que tu vas sûrement regretter ton geste. Tu fais demi-tour pour revenir vers lui.
« Est-ce que tu accepterais de me suivre à l’ombre déjà, que tu puisses t’asseoir tranquillement dans un coin, que tu essaies de respirer correctement. »
Il fallait que tu l’aides à contrôler sa crise de panique. Au moins ça. Et après tu partiras comme il te l’a demandé. De toute façon, même si tu ne te soucis pas des autres, tu sais que si tu le laisses ici tu vas sûrement culpabiliser.
« Qu’est-ce que je peux faire pour que tu acceptes de me croire ? Je ne sais pas comment te le prouver, à part te dire que je ne sais pas mentir, que je ne l’ai jamais fait. Mais là encore si tu ne me fait pas confiance ça ne sert à rien. Tu veux quoi ? Un secret inavouable ? »
Tu ne savais même pas si tu en avais un. Peut-être un, mais loin d’être à la hauteur du sien. La situation s’avérait vraiment complexe et tu commences à regretter ta curiosité. Tu aurais dû t’arrêter plus tôt dans ta vision, ne pas aller voir ce qui s’était dit.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Jeu 14 Sep - 18:34
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tu n’es pas soulagé par son départ comme tu espérais l’être. A la place, tu te rends compte que tu n’arrives pas à faire face à tes pensées. Elles ne font qu’empirer et rien ne les fait dérailler. Elles sont bien calées sur les rails des pires hypothèses, en pleine descente vers une bonne crise de panique. Penser très fort que tu peux l’endiguer par la seule force de ta volonté ne sert à rien. Ilenor est partie et tu es incapable de prendre ton portable pour appeler Saph. Tu te dis alors que si ça se sait tu auras peut-être à partir. Si tu pars, tu finiras schizophrène pour de bon et- Tu sursautes en entendant Ilenor. Mauvais geste, tu paniques totalement quand ta respiration s’interrompt deux secondes.C’est à peine si tu arrives à prendre la décision consciente d’acquiescer à sa proposition.
Une fois à l’ombre et assis, tu sors ton portable pour lancer une appli de cohérence cardiaque. Tu répondras à Ilenor plus tard, quand la pls sera passée. Ça te prend un long moment. Chaque seconde à te battre pour respirer dure une éternité et tu n’aimes pas faire attendre Ilenor. Tu laisses ta tête tomber sur tes genoux repliés pour prendre un temps pour toi. T’as envie de disparaître, d’arrêter de penser.
« Je ne veux pas de tes secrets. J’ai… j’ai envie de te croire. Ce que j’ai ressenti dans tes souvenirs indique que c’est la chose à faire. C’est juste… J’ai eu… J’ai paniqué. »
T’étais terrifié oui.
« Si tu n’es intéressée que par mes connaissances ça me va très bien. C’est mieux. Et si tu en parles je te bousille, c’est tout. »
Tu le suis et te laisse élégamment tomber à côté de lui. Tu lui laisse tranquillement le temps de reprendre ses esprits et de se calmer. Tu commences à te demander si ta présence n’empêche pas le processus qu’autre chose, tu te retrouves donc à hésiter, prête à te lever à tout moment s’il te fait signe que tu déranges. Tu aimerais avoir ton livre avec toi, ça aurait pu t’occuper en attendant.
Tu tournes la tête vers lui quand il recommence à parler. Heureusement qu’il ne te regarde pas, tu perds une nouvelle fois contenance face à sa menace. Les termes sont durs. Tu as déjà entendu des choses blessantes ou effrayantes, mais jamais en étant adressées à ta personne. Tu as envie de te remettre à pleurer. Tu ne réponds pas tout de suite, prenant le temps de maîtriser les tremblements de ta voix.
« Par tes connaissances et par toi. Tu m’as semblé être quelqu’un d’éduqué, poli et intelligent. Propre sur toi. Je ne partage pas des valses avec tout le monde. »
C’est vrai que tu n’accept le contact physique volontairement qu’avec très peu de personnes. Tu ne peux pas te permettre à ta peau d’entrer en contact avec n’importe qui, par soucis de propreté et d’aisance. Mordred est très propre sur lui, très élégant dans ses gestes, c’est la raison pour laquelle tu n’avais pas eu d’hésitation. Maintenant, avec tes bêtises, tu avais tout cassé.
« Tu me détestes maintenant ? »
Tu as besoin de savoir afin de pouvoir adapter ton comportement lorsque tu te retrouveras en sa présence. Tu avais enfin quelqu’un avec qui échanger mais ce n’est peut-être plus le cas et tu as besoin de savoir.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Ven 15 Sep - 13:24
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Ta menace la percute et c’est tant mieux. Qu’elle ait peur est une bonne chose. Elle sera plus prudente et représentera un moins grand risque. Tu ne relèves pas la tête pour analyser son langage corporel et comprendre ce qu’elle ressent. T’en as pas la force. Ta respiration prend son temps pour se calmer, tu veux pas paniquer à nouveau en voyant une expression blessante sur son visage. Même quand elle pose sa question, tu ne la regardes pas. Tu te redresses juste légèrement pour regarder ailleurs.
« Moi non plus je ne danse pas avec tout le monde… Je ne te déteste pas. J’y arrive pas. On peut faire tellement de choses tous les deux, je ne peux pas faire une croix dessus. Si tu t’en fiches réellement on peut rester sur ce qu’on était en train de construire. J’y tiens. Nos magies sont belles ensemble. »
Vous étiez en train de construire un magnifique château de cartes et elle l’a fait tomber en éternuant. Ce n’est pas de sa faute mais les dégâts sont faits et vous devez reprendre l’ouvrage.
« On peut en plus faire comme si ce n’était jamais arrivé, ce sera plus simple. Parce que même si tu ne veux plus me voir ou se croisera forcément au club. Je préfère qu’on reste cordial quand on se verra. »
Tu arriveras à faire semblant mais tu restes profondément dégoûté d’imaginer que vos échanges seront différents. Elle voulait partager ses connaissances et les tiennes, vos perspectives avaient l’air passionnantes. ça te saoule.
Tu le regardes alors qu’il se redresse, dans l’attente d’une réponse. Il a l’air d’aller un peu mieux, il n’a plus l’air de suffoquer. Tu as l’impression qu’un poids disparait de ta poitrine lorsqu’il prononce sa première phrase. Il ne te déteste pas. C’est tout ce que tu voulais entendre. Tu es ravie d’être sur la même longueur d’onde que lui, vos magies créant véritablement de belles choses ensemble. Elle se redresse avec un léger sourire, reprenant un peu des couleurs.
« Je suis d’accord. Nos magies créent des très belles choses et ça serait dommage d’arrêter là. Je te le redis, ça ne me regarde pas et ça ne change rien me concernant. Je ne connais pas toutes ces choses-là et elles ne me touchent pas donc tout va bien. »
Tu époussettes un peu ta robe. Il n’y aucune saleté dessus mais ça te permet de terminer de reprendre contenance. Tu te dis que la discussion et la situation auraient pu bien plus mal tourner et que la conclusion vers laquelle ils se dirigeaient semblait tout à fait convenable.
« Je n’ai jamais dis que je ne souhaitais plus te voir, au contraire. Je n’ai aucun problème à rester cordiale avec toi, même amicale, ça ne me demandera pas de réel effort. Tant que tu ne me menaces plus, j’avoue que ce genre de chose à tendance à très vite me mettre mal à l’aise. »
Tu avais eu très peur. Tu commences à te dire qu’il faudra que tu sois prudente désormais dans les personnes à qui tu confies tes visions, et surtout de la teneur de chaque vision. Tout le monde n’était pas prêt à tout entendre apparemment.
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Mordred Arraw
8e dan de bullshit
Sam 23 Sep - 11:09
Une bibliothèque est une chambre d'amis
Tout va bien. Tant qu’elle n’en parle à personne d’autre ou que personne ne fouille sa mémoire, tout va bien. A moins d’avoir un pouvoir psychique, l’information restera dans sa tête. N’empêche, ses visions peuvent être dangereuse. Il ne lui a pas fallu deux minutes pour voir ce que tu craignais. Tu ne t’attendais pas à être exposé comme ça mais ta réaction te fait réaliser une chose : tu dois travailler sur toi pour maîtriser tes émotions face à ce détails de ta vie. Ça te secoue encore trop.
« Pardon de t’avoir menacé, ça ne se reproduira pas. J’ai eu peur et j’ai perdu le contrôle. »
Perdre le contrôle. Comme souvent. C’est un travail plus important que ta véhémence envers ton passé, car il impacte terriblement ton quotidien. Les classes d’aide t’aident pour ça, mais tu as encore du chemin à faire. Tu prends à nouveau une grande inspiration avant d’appuyer tes mains sur tes genoux pour te relever.
« Je vais rentrer. On se revoit la semaine prochaine ? »
Tu sens que Mordred est en train de cogiter et tu sens que tu n’es peut-être plus la bienvenue auprès de lui actuellement. Tu as besoin de t’éclipser. Il a un passé apparemment très lourd et il ne semble pas très bien le gérer, il a régit sans réfléchir et tu as peur de ce qu’il pourrait faire avec son pouvoir s’il reprenait ses esprits maintenant. Il fallait que tu lui laisses le temps de digérer avant de le revoir. Ça te frustre de n’avoir aucun autre moyen de défense que tes mots en cet instant, habituellement ça suffisait mais tu commences à te dire que ça ne sera pas le cas dans cette école.
Tu ne dis rien quand il s’excuse, même si ça te fais plaisir. Tu te contentes de lui faire un léger sourire qui montre que tu ne lui en veux pas. C’est le cas, tu comprends sa peur, et tu lui fais assez confiance quand il te dit qu’il ne recommencera pas. Mais tu n’oublieras pas, ça tu en es certaine. Tu le laisses se relever sans le suivre. Tu aimerais bien parvenir à rentrer mais tu ne vois toujours rien et tu sais que tu vas avoir besoin d’aide. Le soucis c’est que tu n’as pas envie de le déranger de nouveau.
« D’accord. Je reste un peu là, le temps que mon contrecoup s’efface légèrement. On se revoit effectivement la semaine prochaine, sois prudent d’ici là Mordred. Prends soin de toi surtout. »
Tu lui fais un regard doux, accompagnant ton sourire.
Mer 16 Aoû - 14:57
