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Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both ? - FINI
Muse Duprat
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Muse Duprat
Camarade



Mar 4 Juil - 11:09
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle


C’est peut-être la première fois que je fais ça volontairement ? Réviser. Ça fait des années que j’ai envie de mettre au feu des cours dès que j’en vois et… ça n’as quasiment pas changé, sauf pour ça. La magie noire. C’est… Intéressant ? Vraiment intéressant. Une grande première. J’étais habitué à ce que le système scolaire nous prenne pour des abrutis et nous rabâche des généralités inutiles qu’on oubliera le lendemain. Pas à ce qu’il enseigne directement comment avoir du pouvoir.

Sous couvert de limite de bonne conscience et de morale décousue, évidemment. On vous apprend à être en contrôle de votre magie pour ne pas vous laisser dépasser par cette dernière. Oui, oui. Bien sûr. Et un peu de sucre dans votre bullshit ?

Tout le monde sait que la magie est une arme. On nous enfermerait pas dans des camps pour ce seul motif sinon. Ils ont peur. Il se chie dessus parce qu’ils savent qu’avec de l’organisation et des effectifs il nous suffirait de leur dire de se mettre à genoux en chouinant des excuses pour qu’ils le fassent.

Ce qu’on nous enseigne aiguise nos pouvoirs, nous permet d'acquérir de précision en sculptant notre maîtrise. Quant au fait de ne pas l’utiliser sur les autres sans accords ou surveillance… Vraiment ? Avoir une si belle arme en poche est être obligé de la garder dans son fourreau… C’est particulièrement regrettable. Ce n’est pas avec des exercices bateaux et de bons élèves naturellement enclins à rouler par terre pour moi si je papillonne des yeux que je vais apprendre à gagner en contrôle sans me faire influencer. Mais soit. Je prends ce qu’il y a à prendre. Le reste, j’aurais tout le loisir de le chercher par moi-même je n’ai pas besoin d’eux pour progresser.

Toujours est-il que ce cours ne porte pas sur nos pouvoirs personnels, mais sur l’usage de cercle de magie pour commencer à manipuler des malédictions. Ils ne sont pas obligatoires, juste facilitateur. Je note dans un coin de demander s’il est possible de se faire tatouer ce genre de cercle. Ils sont plutôt sympas esthétiquement et si un support pérenne permet de simplifier le lancement de sort, ce serait dommage de s’en priver.

Je jette un œil autour de moi pour vérifier les alentours. Je n’ai pas particulièrement envie que les autres sachent que je m’entraine activement à pouvoir maudire huit générations d’un seul regard, ça serait gâché la surprise.  … Hmm il y a juste une meuf qui a l’air occuper à s’étirer. Je ne devrais pas être dérangé. Tant mieux.

Dans le doute je vérifie dans mon téléphone que ma queue de cheval haute est toujours nickel… Liner, check. Je rajuste mon crop-top noir. C’est bon je suis au top comme d’habitude. Je ne voudrais pas avoir l’air d’un sac en public, une seule personne peut largement suffire à lancer une rumeur.


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Elarielle
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Elarielle
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Mar 4 Juil - 12:00
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. -  ft. Muse
Ce matin Elarielle s’était levée avec une folle envie de faire du sport. Il fallait qu’elle entretienne son corps si elle ne voulait pas régresser. Sa décision fut très vite prise d’aller faire un peu de jogging à l’extérieur de la cour histoire de se décrasser un peu les poumons et surtout d’être un peu tranquille. Elle mit donc rapidement son legging de sport et sa brassière, écouteurs dans les oreilles, une  musique de motivation, baskets aux pieds et elle était partie. Elle avait relevé ses cheveux en une élégante queue de cheval, histoire d’être un modèle de classe même en courant.

Elle prit une grande inspiration et parti en trottinant tranquillement pour commencer. Ce genre de moment lui permettait de faire le tri dans les pensées parasites qui l’embêtaient. Mais il y a une chose qui tournait en boucle dans sa tête depuis un petit moment, c’est ce besoin de se faire des esclaves. Liam était bien gentil mais il n’était pas un de ces esprits faibles qu’elle pourrait aisément corrompre. Non, il lui fallait d’autres victimes, des personnes malléables sur qui elle pourrait s’appuyer sans problème en cas de besoin. De simples insectes dont elle pourrait disposer comme elle voulait.

Elle était maintenant dehors et commençait à arriver dans des endroits plus retirés, à l’écart de la foule. Elle savait qu’elle trouverait des gens ici et elle pourrait être tranquille si jamais elle devait approcher sa proie, personne ne pourrait intervenir. Il fallait qu’elle soit discrète, là était le secret pour se créer un empire de manière subtile, s’immiscer comme un serpent et non pas avec la force d’un buffle. Elle avait toujours aimé ce côté reptilien. La musique changea dans ses oreilles. Celle-ci était parfaite. La chasse pouvait commencer, la louve était de sortie.

Elle aperçu une jeune femme assise à une table, occupée à potasser. Elle feignit de faire des étirements non loin pour commencer sa phase d’observation. Son physique ne laissait pas Elarielle de marbre : elle était parfaite. Elle attirera tous les regards comme un diamant brut tout à fait mis en valeur par ce qu’elle portait. C’est exactement ce dont Elarielle avait besoin pour commencer à constituer son groupe. Elle ne se contentait pas de physiques ordinaire, cela risquait de donner une mauvaise image de ses fréquentations. La phase d’observation fut rapide et efficace, elle n’hésita pas longtemps avant de se rapprocher, très sûre d’elle, d’un charme qu’elle savait magnétique. Elle ôta ses écouteurs et s’assit sur la table à côté du livre de l’inconnue.

« Salut. Je suis désolée de t’importuner comme ça mais j’adore ton haut et je ne pouvais pas passer à côté sans te le dire, ça aurait été un crime. » Non, elle n’était pas désolé, et franchement son haut n’était pas si intéressant que ça. Mais les mensonges sortaient de sa bouche très naturellement, c’était comme une deuxième langue pour elle. Elle attrapa le livre. « Oh mais ça a l’air super intéressant tout ça je comprends que tu aies l’air autant absorbée… » Elle jeta un coup d’œil aux pages. Non sérieusement, de la magie. Elarielle pria intérieurement pour ne pas être face à une imbécile qui cherchait encore comment maîtriser son pouvoir parce qu’elle n’avait pas de temps à perdre avec ce genre de personne.

Le tout était de ne pas perdre la main sur l’échange. C’était elle la cheffe d’orchestre et elle comptait bien mener la discussion ou bon la chantait. Elle lui tendit une main avec un grand sourire tout à fait artificiel et lui dit d’une voix presque mielleuse : « Elarielle au fait. Tu es ? »
 
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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Mar 4 Juil - 17:19
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle

Des bruits de pas. Je relève les yeux de mon bouquin et constate que la sportive s’approche. Comment lui en vouloir ? Je comprends que je puisse attirer l’attention.

Je n’ai pas fait la connaissance de beaucoup de personnes depuis mon arrivé, je n’entretiens que des relations de surface pour ne pas passer pour une espèce de tocarde d’asociale, ça me ferait chier. Mais c’est beaucoup de temps pour peu de profit. Une reine a besoin d’une ruche. Alors quand une abeille approche, on sourit et on la jauge.

On ne paie rien à juste observer la vitrine de toute façon ? Elle a l’air sûre d’elle, plutôt solaire, c’est déjà quelque chose que j’apprécie, c’est un plus dans ce que dégage un groupe. Elle est soignée, si soignée qu’elle dégage… Un charme calculé. Sourire en coin. Elle ne laisse rien au hasard non plus quand il s’agît d’apparence non ?

Elle s’assoit sans me demander mon avis. La forme ne me plaît pas. Mais j’imagine qu’elle doit avoir une bonne raison de venir me tenir la jambe ? Hmm oui, la mode, ça compte, bien sûr qu’il est cool mon haut, darling. Un dos nu d’un rose élégant dans un jean déchiré plutôt large. Et ce n’est que de la survis suite à la tragique perte de ma garde-robe, si tu savais à quel point je peux être sublimé par des fringues bien choisies tu me paierais toi-même les tenues pour pouvoir profiter du spectacle.

Hmm. Son impolitesse n’était pas de la maladresse, c’était de l’audace. Elle se croit chez elle. Lorsqu’elle attrape mon livre, j’ai envie de lui griffer la main pour qu’elle le lâche. D’où elle se permet de se mêler de mes affaires comme ça ? De se servir à ma table sans avoir ma bénédiction préalable ?

Mais je conserve un visage aimable. Calculer. Imperturbable. Elle me tend la main avec un sourire radieux et je lui rends la pareille.

« Muse. »


Sobrement. Je bas savamment de mes longs cils blancs, le menton nonchalamment posé sur mon poing comme une statue sur son socle.
Puisque je ne peux pas faire preuve de la même impolitesse en empiétant son espace, alors je décide de prendre une autre direction plus subtile.

« J’aime bien jouer sur les accords en se moment, je me suis dit que ce rose attirerait l’œil. Navré que ça t’ait déconcentré en pleine séance de sport. »


J’hausse un sourcil amusé. C’est à la fois un peu flirty et confiant. Ça me force à rester douce le temps de l’apprivoiser et de voir à qui j’ai affaire. J’ai hésité à complimenter sa tenue mais je préfère être parcimonieuse en éloge, pour maintenir leur importance.

Je ramène mon livre vers moi l'air de rien et y glisse un marque-page au sort d’aveuglement. C’est une excuse dimensionnée pour le ramasser et sous-entendre discrètement qu’elle interrompt ma concentration.

« Tu avais l’air de dire que tu trouvais ça intéressant, je dois comprendre que tu es une mage noir ? »

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Elarielle
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Elarielle
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Mar 4 Juil - 19:49
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. -  ft. Muse
Elle lui répond en un seul mot. Muse. Deux options : soit elle est ultra impressionnée par sa présence et son aura la laisse bouche-bée, soit elle estime ne pas avoir à gaspiller sa salive. Il est encore trop tôt pour qu’Elarielle le dise, mais elle commence à pencher vers la seconde hypothèse quand elle voit Muse poser son menton sur sa main d’un air tranquille. Ok, c’est presque du passif agressif à ce niveau-là selon Elarielle. Là, c’est presque de la provocation. Le bras de fer s’enclenche donc.

Ouh le chaton sort les griffes, c’est mignon. Chérie, si tu savais, rien ne la dérangeait si elle ne voulait pas être dérangée. C’est elle qui dérangeait les autres et pas l’inverse. Mais si ça te plait de croire à tes rêves, fonce ma belle. Elle hausse un sourcil, et Elarielle se contente de répondre par un gloussement faussement amusé. L’approche était subtile mais pas à son niveau.

Elle ramasse son livre avant d’y glisser un marque-page. Oh pardon mon chat je t’ai dérangé dans ta lecture, je suis tellemeeeeeent désolée. Elarielle sourit intérieurement ; la frêle créature en face d’elle avait l’air d’être si simple à déranger, c’en était presque trop facile. Elle avait peur de ne pas y prendre de plaisir. C’est dommage. Je souris à sa remarque.

« Oui ! On peut dire que tu es sacrément futée finalement. Et bien je suppose que ça nous fait, disons, un point commun. Je ne te ferai pas l'offense de te demander si tu es mage noire également, je pense l'avoir deviné toute seule. » Le seul qu’elles risquaient d’avoir par ailleurs. Elarielle reprit, d’une voix toujours aussi faussement douce : « Mais ne t’inquiètes pas pour ma séance de sport, c’est gentil de t’excuser. Je ne pouvais effectivement pas passer à côté de ce rose qui met tellement ton teint en valeur. » Elle sourit de plus belle, son regard planté dans celui de Muse. Elle voulait savoir comment seraient reçues ses paroles, savoir jusqu’où elle pouvait aller.

« Sinon chère Muse, dis -moi, pourquoi potasser la magie ? La théorie t’intéresse tant que cela ? » Sous-entendu : tu étudies car tu ne sais pas encore passer à la pratique ? « Je trouve toujours cela remarquable de voir de nouvelles étudiantes aussi studieuses dans leur travail, tellement investies ! » Elarielle tapa dans ses mains d’un air ravie. Elle croisa les jambes et se pencha un peu plus en direction de Muse en attendant la réponse. C’était son moyen de prendre du territoire, assurer sa dominance.
 
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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Mar 4 Juil - 21:20
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle


Tu es sacrément futée finalement.
Je pense l'avoir deviné toute seule
Ce rose qui met tellement ton teint en valeur.
La théorie t’intéresse tant que ça ?

Quelle amatrice. C’est décevant, tellement décevant ! Elle est arrivée, sûre d’elle, rayonnante et elle ne tient pas son masque parfait plus de 30 secondes ? J’y croyais presque ! Mais non, non, elle avait décidé de jouer directement à carte ouverte, de me vendre de la provocation cheap parce qu’elle n’est pas capable de garder un minimum de contenance quand on n’avale pas toute ses couleuvres.

Sérieusement ? Oh tu l’as deviné toute seule, merveilleux, tu vas pouvoir passer au cahier de vacances pour CM1 bientôt, j’imagine ? Et puis mon teint… Tellement habile et subtile de faire une réflexion sur la première chose qui se voit dans mon apparence, w a w, je suis genre soufflé, j’aurais pu te traiter de blondasse qu’on aurait été au même niveau. Grandit un peu bordel.

Ça me dégoûte. Et il est ou mon jeu dans tout ça ? La tension dramatique, la part d’incertitude ? On est en partie de poker et cette cruche sort directement la moitié de sa main. Bien sûr que ça peut-être un tour de force, mais c’est surtout agaçant. Je veux que tu me divertisse avec un duel digne de ce nom, pas en sabotant tes propres dés.

Ma moue se fait ennuyée. Tomber dans le low cost du passif agressif, c’est me rabaisser à son niveau, mais… C’est si facile, si tentant. Elle se penche vers moi en attendant ma réponse. J’en ai assez qu’elle prenne mon espace, alors cette fois-ci c’est moi qui rentre dans son territoire et glisse à mon tour vers elle pour réduire la distance à quelques minces centimètres crépitant d’électricité. Mes yeux blancs complètement ancrés dans ses grandes prunelles noisettes. Tu ne me fais pas peur ma grande, tu sais ce que l’on dit de ces petits chiens qui aboient fort ? Prouve-moi que tu mords si tu veux jouer dans ma league.

« Oh, détrompe-toi, je préfère toujours la pratique à la théorie. Mais ce que j’aime encore plus, c’est utiliser toutes les clefs que l’on me propose. Ce serait vraiment stupide de se reposer sur ses acquis et de considérer qu’on n’a plus rien à apprendre. »
J’échappe un petit rire léger « Mais ne t’inquiète pas, je penserais à t’appeler si j’ai besoin de ta validation. »

Sur ce, je profite de la proximité pour la dévisager de haut en bas, sans gêne, aucune.

« Tu devrais décroiser tes jambes. »


Une suggestion. Simple. Anodine. Empreint de pouvoir, mais sur un ordre suffisamment insignifiant pour qu’il ne me pose aucun souci de contrecoups. Si elle ne s’en rend pas compte, ce sera tout aussi délicieux de la voir se questionner sur les raisons pour lesquelles elle obéit si facilement. Et si elle s’en rend compte, elle devrait comprendre à qui elle a affaire.

Rentre chez toi ma belle et arrête de jouer les cheffes ; ce n’est pas toi qui donnes les ordres ici.

J’ajoute une justification avec un sourire bienveillant et une voix douce.

« C’est mauvais pour la circulation et rend la posture disgracieuse sur le long terme. Ce serait vraiment dommage que ça t’arrive. Ça gâcherait ta jolie bouille. »


Oh bien sûr que les mots sont choisis avec soin. Elle fait jeune. Alors je teste les limites de sa patience avec la même absence de subtilité dont elle a fait preuve précédemment. Pas la peine de prendre des pincettes si elle sort la pelle.

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Elarielle
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Elarielle
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Mar 4 Juil - 22:13
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. - ft. Muse
C’est marrant, son rire sonne aussi faux que le sien. Il essaie de jouer dans la cour le poussin c’est trop mignon. Elle voudrait pas retourner se faire couver par sa mère avant de se faire bouffer par un renard ? C’est que c’est dangereux la vie sauvage et ce n’est pas comme ça qu’elle allait survivre cette pigeonne. Malgré ses avertissements qu’elle estimait assez clairs pour toute créature dotée d’intelligence, Elarielle regarda Muse s’approcher d’elle. Elle ne lâcha pas son regard, nullement impressionnée par ce qui était en train de se passer.

Elarielle fit intérieurement craquer ses phalanges, c’est maintenant que ça devenait sérieux. Elle allait enfin pouvoir commencer à s’amuser, merveilleux. Crois-moi mon cœur tu vas me supplier pour l’avoir ta validation. Oh mais c’est qu’en plus elle était en train de la jauger, oh que c’est mignon vas-y fais toi plaisir admire ce corps d’athlète. Non vraiment Elarielle avait l’habitude et ne serait même pas surprise si elle trouvait une once d’envie dans son regard. Elle ne s’abaissera pas à faire la même chose. Elle lui suggéra alors de décroiser les jambes.

Elarielle était étonnée d’une telle remarque, elle ne comprenait pas où voulait en venir la jeune femme qui lui faisait face. Et elle bizarrement elle le fit. Oh non, ça ce n’était pas normal. Déjà, la suggestion était totalement débile et en plus Elarielle n’avait aucune raison de le faire. Non, il y avait autre chose derrière ça. Elle plissa les yeux. Oh, bien, mademoiselle ne savait pas se défendre avec les mots ? C’est ça, elle avait du utiliser sa magie, il n’y avait pas d’autre explication. Juste elle n’avait pas encore tout à fait réussi à savoir en quoi elle consistait.

Ses derniers mots terminèrent de convaincre Elarielle que Muse cherchait effectivement à la pousser dans ses retranchements. L’attaque sur son apparente jeunesse, qu’est-ce que c’est amusant ce genre de chose. Vraiment, tellement digne d’un faible d’esprit, elle s’était surpassée sur ce coup-là. Elle espérait que Muse n’ai pas grillé les quatre neurones qui lui restaient pour faire cette remarque qui se voulait impertinente.

« Tu es tellement persuasive, merci pour tes précieux conseils vraiment Muse venant de toi je ne m’y attendais pas. Et bien figure toi qu’effectivement je trouve qu’on a toujours à apprendre, je suis bien d’accord avec toi. » Elle feignit de perdre l’équilibre pour balayer d’une manière assez experte le bras sur lequel Muse était appuyé. Elle en profita de son mouvement pour se remettre debout à côté de la table.

« Je suis vraiment désolée, tu vois par exemple j’apprends à gérer mon équilibre parce que c’est super problématique. Je vois que j’ai encore quelques progrès à faire de ce côté-là, mince alors. »

Elle n’allait pas lancer l’offensive avec ses pouvoirs, pas encore, pas tant qu’elle ne savait pas ce qu’elle avait en face. Elle devait savoir ce que Muse avait dans le ventre avant de lancer sa propre offensive, surtout si celle-ci avait des contrecoups moins handicapants que les siens. Elle allait donc se contenter des mots et de ses mouvements pour le moment. Elle aviserait si cela ne s’avérait pas suffisant. Le problème n’était plus de faire de Muse une nouvelle admiratrice mais bien de lui montrer qu’elle ne pouvait pas se servir de ses pouvoirs sur elle sans conséquences.

« Parce que tu vois finalement, on parlait d’étude de la magie et je trouve que c’est vraiment une bonne chose mais il manque un peu d’études physique dans cet établissement. Tu ne penses pas ? Enfin tu me diras je ne sais pas si tu es une grande adepte de sport, qu’elle andouille je fais à ne pas te demander avant. » Aller chérie, vas-y, je t'attends. Montre moi qu'à défaut de la délicatesse tu as au moins des pouvoirs aussi affûtés que tes mots.

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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Mer 5 Juil - 10:42
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle


Une balayette sèche, précise, que je n’ai pas le temps de voir arriver avant de me retrouver le nez bien trop proche de la table. Je bouillonne. J’ai envie de l’étrangler, de lui arracher les yeux de la tête à cette pétasse de bas étage. Elle est insupportable. Vraiment. Elle se prend pour la queen de l’école, mais c’est qu’une tocarde isolée. J’ai jamais vu un vermisseau tenter de se faire aussi gros. Chasse en meute si t’es pas capable de te maîtriser solo, genre trouve toi un crew et de la crédibilité avant de venir me faire chier ?

Je me redresse avec lenteur, calme passe mes longues jambes de l’autre côté du banc, mais m’appuie le dos à la table. Oh non, je ne lui ferai pas l’honneur de me mettre debout pour elle, être assise ne m’empêche pas de la regarder de haut.

Je lève les yeux au ciel lorsqu’elle reprend, on dirait un vieux mascu sérieux. Elle est obligée de jouer des biceps pour se sentir puissante ? Elle veut changer le terrain d’affrontement ? Donc elle a compris pour la magie ?  

Difficile de savoir. Mais je reste réaliste sur mes compétences ; ce n’est pas parce que j’ai envie de lui foutre la tête dans la terre que j’en ai les capacités. Je ne suis pas du genre à me saboter bêtement ; elle est beaucoup plus musclée que moi et elle a l’air entraînée. Elle me casse en deux quand elle veut si on rentre sur l’affrontement physique.

Mais magique en revanche… Hmm. Non. Évidemment, c’est ce qu’elle cherche. Me pousser à utiliser mon pouvoir. C’est grossier comme tentative. Je ne lui ferai pas ce plaisir.

« Hmm parce que ça t’intéresse vraiment de savoir ? »


C’est de la rhétorique d'introduction. La réponse est simple. Je croise les bras.

« Non. Évidemment. Alors, épargne-moi la mise en scène tu veux ? Vraiment c’est affligeant à regarder. Genre meuf… t’as quel âge pour que ça t’amuse encore de faire semblant comme ça ? Ça fait tellement pitié, t’as pas les ovaires de la jouer franche ? »


Je ris ouvertement, pas sous couvert de faux-semblant.

« Tu cherches la merde ? OK très bien, amuse-toi, vends-moi du rêve, mais n’attends pas que je te donne une excuse, chérie. C’est toi qui es tellement en chaleur pour la gloire que t’as pas pu t’empêcher de venir quémander de l’attention à ma table, moi je m’en fous. »


Soit t’abrège, soit tu dégage de mon chemin, mais j'ai un peu autre chose à faire que de combler ton besoin d'exister au yeux de quelqu'un.

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Elarielle
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Elarielle
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Mer 5 Juil - 12:46
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. -  ft. Muse
C’était tellement satisfaisant de la voir bouillir intérieurement de la sorte. C’était presque trop facile, vraiment. Elle se redresse lentement et Elarielle est à deux doigts de prier pour que Muse se jette sur elle. L’envie de lui mettre une correction est trop forte et, sans sous-estimer son adversaire, elle sait qu’elle pourrait la maitriser aisément. Mais elle reste assise. C’est bien, elle avait conscience d’être en position de faiblesse. C’est génial le laideron avait quand-même une faible lueur d’intelligence dans le crâne, l’espoir était permis.

Elle croise les bras, me regardant de haut autant qu’elle peut se le permettre. Oh bien elle laisse tomber le masque. Elarielle ne s’attendait pas à ce que ça arrive si vite dans la conversation, vraiment elle était étonnée. Comment une nana pouvait espérer la faire céder quand elle perdait aussi facilement son masque. Non vraiment c’était décevant, elle avait encore beaucoup de progrès à faire. Mais bon, il fallait jouer à égalité, elle montrait les crocs très bien, Elarielle savait mordre elle aussi.

« Je suis étonnée que tu fasses tomber ton masque de perfection aussi vite, c’est affligeant comme tu le dis si bien. En parlant de chercher la merde chaton je serais toi j’éviterais d’ouvrir trop vite la bouche. Je ne pense pas que tu puisses te permettre de proférer de telles bêtises quand tu utilises ton pouvoir au bout de cinq minutes de conversation juste parce que je t’ai contrariée. »

Elarielle réfléchit une seconde avant de poursuivre. La tentation d’utiliser son pouvoir est très forte mais pour le moment la joute est verbale et il ne faudrait pas dévoiler ses cartes aussi vite. Elle devait être patiente le moment viendra. Elle retourne donc s’appuyer contre la table, toujours debout.

« Tu vois ce qui est pratique avec les fille comme toi c’est que c’est trop facile. Ça commence à faire des grands discours, a vouloir jouer dans la cour des grands en pestant mais franchement tu penses vraiment m’atteindre avec ça ? Je suis sûre que tu peux faire bien mieux, montre moi un peu de quoi tu es capable. Parce que là c’est super pathétique ce que tu essaies de faire. Après je comprends, tu te défends comme tu peux, c’est honorable. »

Elarielle pousse un grand soupir, très sincère. Elle regarde Muse du coin de l’œil, n’estimant pas nécessaire de lui donner la satisfaction de lui faire face.

« En parlant d’attention, c’est vrai tu étais tellement occupée à vouloir bien te recoiffer et check ton pauvre maquillage pour ne pas avoir l’air minable, je ne pouvais pas passer à côté de quelqu’un qui se préoccupe tant que ça de mon avis. Parce que tu as tout à fait compris que la gloire je l’ai déjà. Mais c’est pas grave mon chou, je comprends que tu aies voulu limiter la catastrophe. »
Je lui fais un sourire carnassier.
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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Mer 5 Juil - 14:08
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle

 
Ahw. C’est aller trop vite pour ouin-ouin. Et alors quoi ? Tu voulais peut-être des préliminaires avant que j’utilise mon pouvoir ? J’ai pas les mots pour te dire à quel point je m’en tamponne que ça ne t’ai pas plus.

Sortez les grands classiques, elle change pas de disque. Blah, blah, blah, le t’es pathétique starter pack, tu te défends comme tu peux, oh tu te préoccupes tant que ça de mon avis. Ugh. Mais elle la boucle jamais ?!

Je soupire. Elle m’ennuie, plus les secondes passent et plus elle pousse les limites de ma patience. Vraiment cette go me fait le même effet qu’un insecte collé sur le pare-brise qui s'étale davantage quand on essaie de le chasser à coup d’essuie-glace. Sa dernière réflexion me fait juste halluciner. Elle met même plus les formes et ses arguments lèche le sol, ça y est, elle est partie en roue libre. J’hausse les épaules, sidéré par sa propre stupidité.

« Bien sûr, que je me recoiffe, ça te choque tant que ça que les autres aient envie de ressembler à quelque chose ? »


C’est la base d’être au max de son potentiel. Que ce soit d’autre ou toi peu importe, je veux que l’image que je grave dans les rétines soit absolument nickel. Et justement. J’ai pas envie d’être vu en train de ma chamailler comme une collégienne avec elle, très peu pour moi, je la laisse seule sur ce coup. Elle m'a saoulé.

« Waw. My, my ? Non, mais meuf calme-toi hein, tout va bien je t’ai dit que tu pouvais te casser si t’avais pas compris ? Mais vraiment, te prive pas. Genre, si c’est trop facile avec les filles comme moi ; youpiii t’as gagné, wah comment t’es forte. Pourquoi tu restes collé à mes basques ? C’est quoi le problème ? T’oses pas me demander mon num, tes potes t'ont lâché et t’es désespéré pour t’en refaire, ou t’es juste relou ? On sait pas ce que tu veux, là. T’aboies, t’aboies mais tu fais que dalle. »


Elle est là pour taper son meilleur scandale en public, grosso merdo, mais elle est tombée sur le mauvais manager. Rentre chez toi Karen.

« Donc. T’es mignonne et tout hein, mais… j’ai pas ton temps ? Donc retourne faire ton sport, te fais pas de mal. Et moi je fais ma life ? OK ? Supeeer. Ciao bella. »

Je me retourne sur la table en posant une main sur ma tempe d’un air exaspéré et ressors mon livre pour qu'elle comprenne le message cette fois-ci. Lâche l’affaire. Lâche vraiment l’affaire. Saisie la perche que je te tends, autant pour ta crédibilité que pour le bien de mon bien, sérieux tu pompes tellement d’air que j'ai mal au crâne à cause de la chute de pression. Ou de ta petite voix insupportable. Qui sait.

Bien sûr que j’aurais pu saisir ta perche et te prouver ce que je vaux. En quelques secondes tu ramperais à mes pieds. Mais tu ne mérites pas une once de mon attention et de mon pouvoir ma grande, j’ai été bien trop généreuse avec toi.



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Elarielle
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Elarielle
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Mer 5 Juil - 14:39
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. - ft. Muse
C’est vraiment amusant cette assurance qu’elle affiche, une assurance sans faille apparente, elle à l’air juste incroyablement énervée de ta présence dans le coin. Ce qui n’est pas pour déplaire à Elarielle. Le truc, c’est qu’elle n’a pas du tout envie de se barrer. En fait, ça serait trop simple de s’arrêter là. Le fait est que le duel en cours n’est plus juste une opération de recrutement, c’est devenu vraiment personnel. Elarielle ne pouvait pas accepter qu’on tente de lui marcher dessus de la sorte.

Je regarde autour de nous. Toujours personne à l’horizon. C’est presque trop parfait, vraiment. Elle ne va pas s’abaisser jusqu’à répondre à cette dinde qui jacasse dans ses oreilles. Non, ça serait inutile de répondre et de gaspiller sa salive pour si peu. Visiblement elle ne veut pas utiliser ses pouvoirs, très bien, Elarielle allait lui forcer la main. Après tout, cela arrive d’avoir besoin d’un coup de main.

Elle décide alors de retourner s’assoir face à Muse, tranquillement, pour se laisser tomber de manière assez nonchalante. Qu’elle ressorte son livre si ça lui plait, elle pourra toujours essayer de s’assommer avec quand elle en aurait marre d’entendre les murmures. Elle remit un écouteur, espérant que la musique aiderait un peu à supporter les contrecoups. Elle prit une voix douce.

« Tu sais ce que j’aime avec les filles comme toi ? C’est que vous avez toujours cet air d’assurance, comme si rien ne pouvait vous atteindre, à croire que rien ne saurait ébranler cette immense carapace. Je trouve ça admirable de réussir à conserver une telle naïveté parce qu’après tout, on a tous nos failles. Et tu vois, si il y a bien une chose dont je suis consciente, ce sont mes faiblesses, mais qu’en est-il de toi ? … »

Elle se concentra sur Muse, étendit son pouvoir pour percevoir ce qui la mettait mal à l’aise. Il fallait lui monter qu’elle n’était pas infaillible, pas la mettre KO au premier round. Quand les voix commencèrent à chuchoter, Elarielle réprima un sourire. Oh le ptit cœur, elle avait peur de ne pas avoir les capacités pour réussir. Non mais vraiment, c’est trop adorable. Donc elle n’étudiait peut-être pas ce gros bouquin pour rien.

Elle regarda les ombres derrière elle. Elles étaient assez calme pour le moment et elle entendait encore la musique résonner dans son oreille. Bien, c’était gérable pour le moment. Elle aimait bien ébranler l’assurance de ses victime qui avaient tout le temps cet air de biche prise dans les phares d’une voiture. Elle avait très hâte de voir la réaction de Muse. Elle posa son menton dans le creux de sa paume et attendit tranquillement.


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Muse Duprat
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Mer 5 Juil - 15:43
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle



Qu’est-ce qu’elle n’a pas compris. Pourquoi elle s’assoit là. Faut que je répète en articulant plus lentement pour son cerveau ramolli ? Je lève les yeux au ciel en écoutant son discours à deux balles. Mais oui, mais oui. Tu t’attardes beaucoup sur « les filles comme moi », je trouve, t’as un aveu à me faire Jolicoeur ?

Puis je tilt quand la voix que j’entends n’est pas la sienne. Il y a un problème. Un truc qui cloche.

Ah c’est mignon, toi, tu révises ! Tu crois vraiment qu’avec la magie tu arriveras à quelque chose ? T’as jamais eu les capacités d’assimiler quoi que ce soit, tu l’as bien vu.


Me prenez pas pour une abrutie. J’ai des tas de compétences. Je connais mon potentiel, j’ai juste pas fait d’effort parce qu’on m’a forcé à apprendre des choses qui ne m'intéressais pas, j’allais pas perdre mon temps dessus.

Les autres, ça ne les intéressait pas plus que toi et pourtant ils y arrivaient. T’es juste vraiment conne. Complètement incapable et stupide. T’as pas ce qu’il faut dans le crâne, ils te l’ont tous dit. Ta seule opportunité d’avoir un taf à la hauteur de tes aptitudes, ça aurait été de sourire bêtement pour des pubs craignos.


Quoi ? Mais, quoi ?

J'ai l'impression d'entendre des voix grouillantes comme des insectes sous la surfaces de mes pensées, une sorte de vague froides. Un frisson me traverse l'échine.

Putain ok c’est elle. C’est sûr que ça vient de cette connasse.

Je me lève d’un coup, furax. Merde. Merde, merde, merde. Je voulais pas le montrer. Je décide d’assumer la démarche pour ne pas lui donner ce point. Je m’en fous de ce que les voix continuent de me rabâcher. On me l’a répété toute ma life que je n’arriverais jamais à rien, tant que je sais ce que je vaux vraiment ça ne peut pas m’atteindre.

Ce qui me sort de mes gonds c’est le fait qu’elle récupère ce genre d’information sur moi. Je refuse catégoriquement de les lui donner.

Je n’hausse pas la voix, mon ton est glacial.

« T’as vraiment rien trouvé de mieux à foutre, ma grande ? »
J’éclate d’un rire volontairement excessif « Tu crois vraiment que CA, tes petites voix à la con, ça va m’atteindre ?! »

Je pose les paumes à plat et fais jouer le cliquetis de mes ongles sur la table, la tête légèrement penchée sur le côté, les yeux dans les siens. Le tout agrémenté d’un sourire aussi chaleureux que si mes lèvres étaient des couteaux.

J’ai envie de la détruire. Là, maintenant. Que dans les dix prochaines minutes elle chiale en me demandant mon pardon et que j'écrase son expression suffisante sous mes talons pour toute réponse.

« Si t’es tellement consciente de tes faiblesses, j’imagine que tu ne verras aucun inconvénient à toutes me les citer précisément. »


Je ne cache même plus le fait d’utiliser mon pouvoir ; je le revendique comme ma propre offensive. C’est un risque que je prends de commencer à exposer mon contrecoup, mais c’est aussi de quoi accumuler de l’avance. Si elle est maligne, elle comprendra à qui elle s’attaque, peut-être même qu’elle aura la sagesse de vouloir faire demi-tour ?
Mais c’est trop tard. Si c'est pas en rampant sur le sol, oh, hors de question qu'elle quitte l'arène. Pas question de laisser quelqu’un qui s’est ouvertement foutu de ma gueule s’en sortir indemne.


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Elarielle
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Mer 5 Juil - 16:58
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. - ft. Muse
Elle se lève, visiblement furieuse. Elarielle jubile, franchement c’est trop beau. Elle a changé de ton et de façon de parler aussi. C’est que là ça devient sérieux. Tout son être respire la colère, la haine, ça pourrait presque faire flétrir l’herbe autour d’elle. Mais Elarielle est immunisée à ce genre de chose, des figures de haine elle en a certes une devant mais elle en a aussi tout une panoplie derrière elle. Autant dire qu’elle a l’habitude.

Ça l’amuse que Muse semble penser que son pouvoir se limite juste à ça. Non vraiment, c’est super mignon. Oui, pour le moment ce ne sont que des petites voix à la con, mais qu’est-ce qu’elle dirait si elle décidait de forcer juuuuste un tout petit peu. Rien qu’un petit peu. Elle pourrait, les ombres la dérangeant pas plus que ça pour le moment vu que son intention était focalisé sur Muse et sur la musique qui tournait encore dans son oreille.

En tout cas la température avait grandement chutée depuis deux minutes, Muse n’étant plus qu’une statue de glace. Si elle avait pu tuer Elarielle en lui arrachant les yeux elle était sûre qu’elle l’aurait fait là tout de suite. Par contre elle ne s’attendait pas à ce qui suivit. Muse usa une nouvelle fois de son pouvoir, mais pas pour la faire décroiser ses jambe. Oh non, elle s’était montrée plus maligne. Et là le point de non-retour venait définitivement d’être franchit. Il y aura des conséquences, positives ou non, mais il y en aura.

Elarielle serra les dents mais c’était vain. « Sale peste…Le chocolat, les chats, plus particulièrement les chatons qui ne fond pas devant un chaton, le contrecoup de mon pouvoir, l’amour dégoulinant de ma famille, la pizza à l’ananas non mais sérieusement pourquoi faire des trucs pareils, la tentation d’avoir toujours plus de pouvoir, les personnalités très sûres d’elles vraiment je crois que tous mes crush, plans culs, copains et copines avaient un tempérament de feu et… de me retrouver devant une des victimes que j’ai cru sauver alors que j’ai peut-être empiré les choses. »

Elle avait vraiment tout dit. Sans aucun contrôle, sans aucune chance de garder une once de vie privée. Il avait fallu une phrase à Muse pour violer brutalement son intimité, sans aucune sommation et sans aucune once d’hésitation. C’était à son tour, mais elle ne pouvait pas passer au stade maximum de son pouvoir où elle y laissera sa santé mentale aussi. Elle jura intérieurement. Ce n’était pas possible d’avoir un pouvoir aussi puissant et d’être bloqué par ce putain de contrecoup. Elle regarda Muse.

« Maintenant ma belle, il y a un truc qui m’intrigue. Je veux savoir quel est le contrecoup de ton pouvoir. Ce n’est pas possible que tu puisses l’utiliser comme ça, tu connais ma faiblesse je vais connaitre les tiennes. Et crois-moi, tu as voulu jouer avec moi donc je ne vais pas me priver. Et je n’arrêterait que quand tu me supplieras ou quand tu seras en train de verser toutes les larmes de ton petit corps ».

Elle força, cherchant maintenant une peur plus profonde en Muse. Son apparence, tient étonnant. Elarielle trouvait que ça la rendait intéressante, elle ne pensait pas que ça la dérangerait à ce point. Mais elle avait voulu jouer, alors à son tour et avec ses propres armes. Elle poussa donc les murmures, pendant que les ombres autour d’elle s’agitaient. Elle en aperçu quelques nouvelles, commençant elles aussi à lui balancer ses peurs. Bordel, ça allait faire beaucoup à gérer là. Elle serra les dents, prête à encaisser.

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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Lun 24 Juil - 18:59
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle



Grisé par la sensation de pouvoir, je me mords la lèvre de contentement. Briser la volonté d’un esprit aussi fort, dompter ne serait-ce qu’un court instant un caractère aussi tempétueux ; voilà ce qui me drive dans la magie. La satisfaction malsaine balance au rire plus léger à mesure que la liste de ses pires faiblesses s’allonge avec de la pizza à l’ananas et des chatons.

C’est amusant. J’aurais pu parier ma tête sur son attrait pour le pouvoir et les tempéraments de feu. Mais sa dernière crainte ? Une intéressante surprise, un mélange d’empathie et de culpabilité qui ne colle pas vraiment avec son moodboard.

L’avantage de se sentir griser par le pouvoir, c’est qu’on y voit plus clair que lorsqu’on enrage. Les pensées s’alignent et il est à nouveau possible de calculer ses options. Le problème, c’est l’excès de confiance. J’aurais dû me barrer après ma question, pas exposer mon contrecoup directement face à ma cible. Trop tard. Je me sens partir dès la fin de sa phrase. Mon regard se voile, mon corps passe en mode automatique pendant que je déblatère ma pire faiblesse de l’air le plus naturel du monde.

« Oh, il est plutôt simple à vrai dire, j’ai beau détester qu’on me donne des ordres, si j’ai utilisé mon pouvoir, je fais tout ce qu’on me dit de faire. On ne peut pas me demander plus que ce que j’ai demandé, c’est proportionnel à l’utilisation que j’en ai fait maiiis… dès qu’une personne met un minimum de volonté dans sa phrase, ça m’influence, c’est une vraie plaie. »


Je cligne des yeux, reviens à moi.

Merde. J’ai tout dit. J’ai absolument tout dit. Inspire Muse, tranquille. C’est une égalité, si tu agis sans réfléchir tu risques de créer un désavantage. Calme.

Ou pas. Un froid plus glaçant que le précédent me transperce l’échine. Je sens mes poils se hérisser le long de mon dos tandis que les murmures reprennent. Plus présent. Plus nombreux. Et surtout, bien mieux ciblé. Elle attaque sur le physique.

Trop tôt.


Oui, trop tôt.

Si j’ai depuis longtemps consolidé ma confiance sur ce que je vaux, ça ne fait que quelques semaines que je me trimballe cette nouvelle apparence. Le problème est factuel : tous mes projets d’avenir étaient soigneusement construits sur le fait que je sois une bombe, et comme attendu d’une bombe, tout a explosé.

Et ça m’emmerde.

Parce que je dois revoir toutes mes ambitions à la baisse et sur un terrain de jeu infiniment limité.

Parce que lorsque je passe devant un miroir je me reconnais même plus, certains jours ça me surprend juste, d’autres, j’ai envie de m’arracher la peau.

Parce que ma seule chance de rebondir consiste à faire de cette différence une force comme dirait n’importe quel slogan dégoulinant des campagnes bodypositive comme si elles étaient vraiment capables de changer quelque chose. Les nouvelles vagues de communication pseudo woke n’écraseront jamais des décennies de lobbying des médias autour des injonctions du corps.Bombe, canon, avion de chasse : si le champ lexical de la beauté frôle celui de l’armement, ce n’est pas un hasard. L’apparence est une guerre : rentrer dans les canons de beauté c’est partir équiper avec plusieurs coups d’avance. Et je devrais accepter de retourner désarmer à la case départ ?

Je n’ai ni envie d’être de ces espèces de victimes qui chouinent parce qu'elles sont mal dans leur peau, ni envie de faire partie des boloss de marginaux. C’est se foutre des bâtons dans les roues que de chercher à tout prix à sortir de la norme par la porte de la bizarrerie plutôt que par celle de l’excellence.

Ça m’obsède. Ça me dégoûte. Ça me perd. Ça me tend. J’ai toujours pas de solutions. J'ai envie de leur hurler de se taire, mais couvrir leur voix mais ça montrerait à quel point ça m'atteint. A la place je serre les poings. Je sens les croissant de mes faux-ongles se planter dans la surface de mon épiderme, et si la légère douleur m’aide à connecter avec la réalité, ça n’arrête pas les voix pour autant. Et elles continuent, parlent, parlent, agrandissent les failles…

C’est du gâchis d’être coincé ici à cause d’une erreur aussi stupide.
Au moins chaque fois que tu croiseras ton reflet, ça te fera un souvenir de lui.

« Stop. »


Ma voix est aussi sèche et brève qu'un coup de fouet. Je la force à arrêter son pouvoir avec l’utilisation du mien. C’est m’exposer au risque de lui obéir à nouveau, mais c’était la meilleure option pour conserver ces informations, mon image et ne pas laisser ces conneries prendre une place qui ne leur reviens pas. Du moins, la meilleure option quand on à l’esprit aussi embrouillé.

Je profite du calme sonore pour reconstituer mon attitude, et surtout faire le point sur la stratégie à suivre. Elle a récupéré l’ascendant de la conversation, c’est indéniable et je ne peux pas le renverser par un usage de la magie contrairement à elle. L’envie de lui faire payer son affront résonne comme une urgence, mais je parviens à la contenir en observant les autres possibilités. Ça a beau être tentant, ce n’est pas rentable sur le long terme, et je n’ai pas d’énergie à mettre dans des dépenses inutiles. Sans oublier que je ne connais pas les limites de son propre pouvoir et que je n'ai pas envie de les tester.

Mes poings se desserrent petit à petit, à mesure que je me calme et que ma réflexion chemine. Un léger sourire se love sur mes lèvres. Je sais.

« Très bien, j’admets, tu as un pouvoir intéressant. Moi aussi. Tu n’as pas l’air trop conne donc tu sais que si j’en avais envie, je pourrais facilement t’humilier en public en te demandant n’importe quoi si je te recroise au détour d’un couloir alors que je ne suis pas d’humeur. »


Je marque un temps de pause pour la laisser le temps à la suite de se faire désirer pendant que je m’assois nonchalamment devant elle.

« Et toi, tu pourras me pourrir la vie par la suite à l’aide du tien. Aucune de nous n’y gagne, et je suis quasiment sûr que perdre ne fait pas plus partie de ton vocabulaire que du mien. »


Comme un miroir de sa propre attitude, j’appuie mon visage sur ma main, à la différence que mon poing est fermé par sécurité. Mes faux ongles on fait quelques dégâts, je n’ai pas envie de risquer de tacher ma peau de sang à cause de potentielles plaies dans mes paumes.
 
L’objectif de l’annonce est simple : lui rappeler à quoi elle s’expose en me choisissant pour adversaire, sans dénigrer sa valeur en tant qu'ennemi.

« Réfléchis bien aux prochaines paroles que tu vas dire et à qui tu souhaites avoir pour ennemie dans cette école. »


Envoyer la balle dans son camp est la meilleure façon de comprendre comment elle joue.

Je sais que sa prochaine volonté sera armée, et elle sait que j’aurais pu choisir de me barrer pour ne pas m’exposer à mon contrecoup. Mais je souris à l’idée d’y faire face, curieuse de voir ce qu’elle va faire de ce choix avec l’avertissement précédent. Ce que ça racontera d’elle en tant qu’alliée ou en tant qu’ennemie est décisif ; elle est suffisamment maligne pour le comprendre et je suis suffisamment joueuse pour le tenter.


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Elarielle
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Elarielle
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Lun 24 Juil - 19:50
 « I paint flowers sot they will not die » -  ft. Scout
Elarielle encaissait, les dents serrées. Ses yeux s’ouvrirent grand quand elle entendit les paroles de Muse. Alors ça, si elle s’était douté qu’elle aurait pu aussi facilement trouver le contrecoup de son pouvoir. Un sourire naquit sur son visage, un sourire diabolique, victorieux. Oh oui, elle avait repris le dessus. Les possibilités étaient incroyables, tellement nombreuses, elle pouvait d’être d’une inventivité folle. La jeune femme jubilait, oubliant presque les ombres qui se massaient toujours plus autour d’elle.

Mais il lui revient violemment en pleine face quand elle vit les poings de Muse se serrer sous l’effet de son attaque. Elle connaissait cette sensation, elle pouvait presque deviner qu’elle avait envie de couvrir leurs voix, d’hurler, de se boucher les oreilles ou de les faire taire peu importe le moyen. Mais il n’y avait aucun moyen, elle était sous son emprise, piégée par son pouvoir. Elle pouvait se débattre autant qu’elle voulait, elle ne pourrait rien y faire. Mais cela aurait peut-être amusé Elarielle. Sauf qu’elle était un peu occupée à gérer ses propres démons qui lui hurlaient dans les oreilles. Soudain la voix de Muse résonna de nouveau, un mot, un seul. « Stop ». Et tout disparu, les murmures et les ombres, son esprit embrumé s’éclaircit soudainement. Elle avait encore utilisé son pouvoir, elle ne l’avait pas laissé accéder à ce qu’elle voulait. Qui était ce « lui », elle mourrait d’envie de le savoir. Mais elle savait aussi que Muse, sans le savoir, lui avait évité une situation qui aurait pu être très déplaisante. Elarielle était contente de ne pas être assez loin pour finir en crise de larmes, cela aurait très malvenu dans cette situation.

Mais qui dit utilisation de pouvoir dit contrecoup. Le sourire machiavélique s’agrandit davantage. Elle fut surprise quand elle vit le sourire sur les lèvres de Muse. Oh, elle avait donc un plan. Intéressant. Elarielle se garda de l’interrompre, curieuse de savoir ce que la jeune femme avait prévu. Elle était heureuse d’avoir une concurrente à sa hauteur, même si elle se gardera bien de lui dire. Elle avait un pouvoir puissant mais elle était aussi capable de réfléchir, d’élaborer une stratégie dans une situation où elle se savait peut-être piégée. La jeune femme était une des rares personnes qui attisait réellement sa curiosité plus que sa colère. Elles jouaient, elles se testaient, et le test était concluant de son côté. Il l’était apparemment également pour Muse.

Sa réflexion était effectivement déjà passé dans l’esprit d’Elarielle. Elle pouvaient se faire beaucoup de peine mutuellement et personne ne gagnerait. De la même façon que si ce combat avait duré, elles ne s’en seraient pas sorties indemnes, ni l’une ni l’autre. Elarielle était effrontée, téméraire et aimait se sentir supérieure, mais elle n’était pas bête. Elle savait reconnaitre la force des autres.

Elarielle s’assit également, silencieuse. Elle réfléchissait effectivement. Muse et elle savaient que les prochaines minutes qui allaient suivre allaient être décisives. En elle se mêlaient deux envies contradictoires, l’une ne parvenant pas à prendre le dessus sur l’autre : devait-elle faire regretter à Muse son humiliation, au risque de voir ses faiblesses exposées, ou devait-elle reconnaitre qu’une coalition pourrait leur donner un immense pouvoir, mais au risque de devoir reconnaitre la puissance de la jeune femme. Tout était une question de fierté, et il se trouve qu’Elarielle en avait beaucoup. Elle soupira et baissa la tête. Puis elle la releva et fixa Muse droit dans les yeux.

« Je pense effectivement que je pourrais te pourrir la vie, tu ne m’as même pas laissé aller au bout. Tout comme je sais que tu pourrais me le rendre à part égale. Perdre ne fait pas partie de mes options. »

Elle fit une pause. Elle réfléchissait à ses formulations pour éviter un accident avec le contrecoup de Muse. La jeune femme sourit quand elle eu trouvé la solution.

« J’aimerais que tu sois franche avec moi : si on arrête là et que je te propose une potentielle alliance, me trahiras-tu ? »

Elle souhaitait connaitre ses réelles intentions même si elle était presque persuadée que Muse ne lui aurait pas menti sur cela. Mais on n’était jamais trop prudent, elle avait bien sentie qu’elles avaient en commun une part de vipère et elle-même aurait pu mentir en répondant à cette question. Elle était elle aussi totalement transparente. C’était totalement volontaire de la part d’Elarielle, montrant ainsi à Muse qu’elle ne penchait plus du côté de la déclaration de guerre mais bien d’une potentielle alliance.

« Tu as un pouvoir puissant qui, correctement utilisé, pourrait faire des ravages. Le mien l’est également. Je pense que l’un n’est pas plus puissant que l’autre, ce qui nous met sur un certain pied d’égalité. Cependant, il faut être honnête, tu sais maintenant que mon contrecoup fait partie de mes faiblesses tout comme le tien est très handicapant. Je pense que l’on pourrait protéger mutuellement nos arrières plutôt que de nous blesser mutuellement. Après, si cela est ton souhait, on peut aussi continuer. Mais il y a beaucoup d’autres étudiants, bien assez pour que l’on puisse avoir chacune notre espace. »

Elarielle n’avait pas l’habitude de proposer un partage de royaume, mais elle avait besoin d’une alliée. Avoir Muse en ennemie ne ferait que l’encombrer et lui ferait perdre une énergie considérable. Alors qu’à elle deux, elles pourraient peut-être construire un empire.


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Muse Duprat
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Muse Duprat
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Ven 28 Juil - 12:09
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both.
Elarielle


C’est un silence éloquent qui s’ensuit ; il n’est n’est pas de plomb, mais d’appréciation et d’analyse de l’autre. Et j’en savoure chaque seconde.

Elle pourrait m’humilier, me faire danser la gigue sur la table et me filmer, me demander de lui donner mon téléphone et ses codes pour avoir accès à mes informations, de lui révéler tout ce qu’elle souhaiterait savoir sur moi. En principe je préfère les situations parfaitement rodées en ma faveur, mais je mentirais si j'affirmais que le goût du risque ne m’excitait pas, ne serait-ce qu’un peu. Mais sa rareté fait toute sa valeur et il est clair que je n’ai pas l’intention d’en faire une habitude.

Mais ce silence, elle le brise avec des formulations soigneusement travaillées pour ne pas activer mon contrecoup. Son discours dénonce sa réponse à demi-mots ; si elle voulait signer la déclaration de guerre, elle ne me donnerait pas raison. Me pourrir la vie tiendrais plus de l'affirmatif que du conditionnel. Et elle aurait probablement déjà profité du pouvoir que je lui ai accordé.

Je ris assez sincèrement quand elle geint que « Tu ne m’as même pas laissé aller jusqu’au bout » comme une enfant à qui on aurait retiré son jouet. C’est de la comédie bien sûr, elle a l’air de savoir qu’il ne faut pourtant pas s’amuser avec les plus défectueux d'entre eux, ils ont tendance à être dangereux.

À sa deuxième phrase, la brume de mon contrecoup m’envahit ; me montrer aussi franche que possible est une évidence qui tient presque de la mission. Sa question reste gravée. Je patiente pour y répondre, mais elle tourne en boucle dans ma tête, et ce sera le cas jusqu’à ce que j’ai donné suite à sa demande.

Ça ne m’empêche pas d’être attentive à la suite, parce qu’elle fait partie des paramètres du deal.

« Évidemment que non, je ne te trahirais pas. Ne va pas t’imaginer que c’est par bon sentiment de loyauté, on ne se connaît pas assez pour ça. Mais réfléchis un instant : quel intérêt j’aurais à le faire ? Les bénéfices d’opportunités seraient probablement ponctuels alors que les conséquences s’étendraient sur le long terme : je perds une alliée, du pouvoir, des contacts, et me ramasse une vengeance bien dimensionnée puisque tu connais certaines de mes… Difficultés. »

En tout cas je l'espére. Si elle n’est pas du genre à faire regretter aux autres leurs affronts, alors ne serait peut-être pas si bien assortie. Mais honnêtement, il n’y a aucune chance que je me trompe.

Je sens le voile de l'ordre se lever peu à peu. Tout en parlant, j’écris mon numéro sur un morceau de marque-page que je coupe proprement. L’heure tourne et les profs ne vont certainement pas attendre qu’on se soit mis d’accord.

« Être fiable avec ses alliées c’est s’assurer des arrières solides et comme tu l’as expliqué, on en a tous les deux besoins. Je pense sincèrement que si on se fait confiance, on pourrait être terriblement efficace. Mais on en est pas encore là. »


Je lui souris. Pas encore, oui, mais ce n'est peut-être qu'une question de temps vu la valeur de la proposition pour chacune de nous.

Nos faiblesses sont aussi conséquentes que nos forces. Mais conscience de ses failles est bien plus importante que celle de ses atouts, parce que c’est elles qui nous fichent une cible dans le dos.

Elle a affirmé que son contrecoup était violent, n'est-ce pas ? Je ne l’ai pas vraiment remarqué, probablement à cause de son pouvoir. Mais ça pourra s’arranger si on pérennise notre deal, mieux se connaître c’est aussi mieux permettre de se back-up efficacement.

« Ne t’avise pas de me trahir non plus. On se ressemble suffisamment pour que tu saches à quoi tu t’exposes. »


Son ordre de sincérité était malin, mais je me garde de lui imposer quoi que ce soit de plus de mon côté. Je lui tends mon numéro.

« J’aurais adoré faire affaire un peu plus longtemps avec toi, mais mon cours de magie noire va bientôt commencer. On se recontacte ? Je préfère connaître un peu les autres avant de conclure. »


De conclure des alliances, bien sûr. Mais conservé un ton légèrement flirty m’amuse, même si ce n'est rien de sérieux.


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Elarielle
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Elarielle
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Dim 30 Juil - 19:42
Remember me as your nightmare or your equal. Maybe both. - ft. Muse
La réponse de Muse ne se fait pas attendre, accompagnée de son contrecoup. Elarielle savait donc qu’elle était tout à fait honnête avec elle. La jeune femme était en train de dire à voix haute là où sa propre réflexion l’avait mené, elles étaient donc sur la même longueur d’onde. Bien. La jeune blonde ne savait pas si les bases étaient de bonnes bases mais c’était mieux que rien.

Elle sourit à la mention des conséquences. Oh que oui, la vengeance aurait été très bien dimensionnée, bien plus qu’elle ne pourrait l’imaginer. Elarielle était tenace et très rancunière, deux éléments qui donnaient des vengeances généralement très… spectaculaires. Elle ne faisait jamais dans la demi-mesure.

Elle découpe un bout de feuille avant de lui tendre, son numéro étant marqué dessus. Il est vrai que nous n’en sommes pas au point de la confiance, Elarielle ne pouvait pas s’empêcher de rester méfiante. Muse connaissait ses faiblesses et elle allait devoir la garder à l’œil. Peut-être qu’un jour elle envisagerait la création d’un duo à la puissance incroyable. Elle se doutait qu’effectivement elles se ressemblaient, et la coalition serait exceptionnelle.

Elle prit le papier qu’elle lui tendait. Sa dernière phrase la fit sourire. Cela donnait presque l’impression qu’elle venait de flirter avec une jolie jeune femme et qu’elle avait réussi à subtiliser son numéro.

« Ne t’inquiètes pas, si tu gardes mes secrets les tiens seront au chaud. Je te coupe peut-être l’herbe sous le pied par contre, mais il se peut que nous soyons dans le même cours. On va peut-être éviter ce moment gênant où on part toutes les deux dans la même direction après s’être dit au revoir. »

Elarielle se leva. « Je vais me changer, histoire de ne pas arriver en cours dans cette tenue puis je te retrouve. On pourra faire plus ample connaissance. » Elle prit le même ton que Muse, suivit d’un petit clin d’œil calculé avant de repartir en courant vers sa chambre.


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