Vient du petit village de Loyat en Bretagne. Il a grandi dans une famille en apparence tranquille, quoique très peu ouverte d’esprit. Il a vécu entouré de deux frères et élevé par deux parents très présents qui l’ont longtemps incité à suivre ses frères dans leur pratique des sports de combat bien que cela ne l’intéresse pas vraiment. Leur esprit étriqué ne permettait pas de s’adapter au monde dans lequel ils vivaient, coincés dans un passé qui n’existait plus. Alyn passait ses journées à les entendre pester contre les jeunes qui ne voulaient pas travailler, les jeunes qui tentaient de s’accepter, les homosexuels, bannissant même leur évocation au sein de la famille. Alyn a donc très vite commencé à aller se réfugier dans son jardin , pour éviter à la fois d’avoir affaire à ces deux colosses envers qui il ressentait plus de peur que d’affection mais également pour ne plus avoir à entendre l’éternel dialogue de ses parents qui le révoltait au plus profond de lui.

Le temps passa, jusqu’au jour où, par mégarde, il fit pousser un petit bouton de rose alors qu’il était à rêvasser, allongé dans l’herbe. Il prit peur car il savait ce que cela allait engendrer, il avait alors une douzaine d’années. Il s’enfuit alors de chez lui, sachant que sa magie, mais également ce qu’elle semblait dire de lui, ne serait pas accepté par sa famille. Faire pousser des fleurs aurait été une preuve de sensibilité que ses parents auraient très vite associé à une personnalité féminine loin de la virilité attendue de lui, et rapidement à une attirance pour le genre masculin. Attirance sur laquelle, par ailleurs, il avait déjà commencé à se questionner sans vraiment oser aller plus loin sur cette question. Il imaginait déjà ses deux frères le mettre à terre, ses parents l’insulter, et ne pouvant s’y résoudre il prit son sac et parti sans même avoir prévu la moindre chose. Ses parents n’exposèrent jamais sa fugue, sûrement par peur d’une enquête poussée qui aurait révélé que ses deux frères soient à l’origine de sa disparition.

Un peu perdu, il erra quelques temps dans la rue avant de rencontrer Gaby, un vieux baroudeur qui vivait dans sa caravane. L’homme ne lui posa pas beaucoup de question, rapidement adoucit par ce gamin fragile, bien qu’il tentait de garder la face, qui lui faisait penser à un oisillon brusquement tiré du nid. Il survécu jusqu’à ses 23 ans, aidant Gaby contre logement et nourriture, changeant de lieu à chaque dérapage de son pouvoir en prétextant continuellement une envie de voir du pays. Cela lui permis de pouvoir contenter sa soif de savoir, balançant les années scolaires perdues. Gaby n’était pas vraiment un père pour lui, le laissant faire sa vie de manière assez autonome et lui assurant seulement un logement. On ne peut pas dire qu’entre ce vieux marin bourru et ce jeune homme discret naquit une réelle affection, juste une relation de besoin.

Alyn connut quelques furtives amourettes, toutes sans lendemain. Il rencontra un jeune homme qui fit chavirer son cœur, le tout premier, mais qui lui fit également perdre le contrôle de ses pouvoirs. Après un baiser passionné, Alyn fit pousser autour de lui une rose d’un rouge profond, la plus belle qu’il n’avait jamais fait éclore, rapidement suivit d’un épais mur de ronces. Alors qu’il était en train de se dépêtrer des branches dans lesquelles il était bloqué, son partenaire n’hésita aucun instant avant d’aller le dénoncer. C’est comme cela qu’une des brigades de Leoska finit par le trouver alors qu’il tentait une nouvelle fois de s’enfuir pour sauver sa peau.  

Description pouvoir : Modification du cycle naturel des plantes (les fais pousser mais les fait également faner). Ne se fait donc qu’à partir de matières végétales pré-existante.


Description contrecoup : Des plantes non choisies poussent de manière incongrue, sur lui mais également autour de lui. Si la demande est importante, le contrecoup s’étend à tout ce qui est dans le sol mais aussi au bois qui l’entoure, et donc le sol mais aussi divers mobiliers. Évidemment tout cela lui demande de l’énergie et à donc tendance à le fatiguer, mais sans autre contrecoup physique que des griffures à cause des plantes.