Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Eizh
Eizh
Messages : 143

Feuille de personnage
Age: 19 ans
Pronoms: il
Club: Bricolage
Pouvoir: Barrières de protection • Voir les auras
Eizh
Premier de la classe



Mar 23 Aoû - 20:12
Eizh
ft. Edric Blight de The Owl House

Âge : 19 ans
Date de naissance : 21/10
Genre : M
Nationalité : Française
Année d'étude : 1re année cursus supérieur
Club : Bricolage
Sexualité : Inconnue
Caractère

Optimiste – Généreux – Obstiné – Loyal – Bordélique – Incapable de faire un choix – Honnête – Malin – Pas attentif – Touche à tout

Par où commencer ? Si la question s’était posée à Eizh, il aurait fixé l’écran sans parvenir à faire un choix. Faut-il d’abord parler des qualités ? Des défauts ? Sa couleur préférée ? Il aurait lancé un dé, une pièce, mélangé des cartes… convaincu de l’autorité du hasard car faire un choix est une vraie plaie quotidienne. Il hésite souvent, du petit-déjeuner au coucher, et change d’avis en permanence. Parler de ses qualités ? Ok mais les défauts c’était peut-être plus simple, au final. Ou alors les couleurs c’était plus léger, et ça va avec les qualités. Difficile de réaliser quoique ce soit dans ces conditions, aussi a-t-il souvent besoin d’un coup de main pour ne pas passer trois heures à peser le pour et le contre des 38 options qui s’offrent à lui.

Il a aussi du mal à ne suivre qu’une seule et unique direction. Pas très attentif, il s’éparpille souvent et se laisse déconcentrer du but initial. C’est d’autant plus vrai pendant les cours s’il y a peu d’exercices ou de mouvements. De plus, le retard accumulé par des années d’enfermement le font se sentir inadapté à la classe. Pour lui, il y arriverait mieux s’il pouvait apprendre dehors avec cinq personnes à tout casser. Il a beau aimer les gens, le problème c’est leur nombre et leur intelligence alors que lui est stupide.

Cependant, Eizh préfère ne pas se concentrer sur cette impression désagréable. Étant un grand optimiste, il trouvera toujours une raison pour sourire et voir le bon côté des choses. Il se sent bête, c’est noté, mais ça veut surtout dire qu’il peut progresser. Il ne garde pas cette façon de penser pour lui, cherchant souvent à remonter le moral de ses ami.es déprimé.es. Ou de ses connaissances. Il a du mal à délimiter les frontières des différents cercles sociaux. C’est pas pour autant que tout le monde est son ami ou son ennemi ! Juste, il ne sait pas comment savoir si quelqu’un est l’un ou l’autre, ou aucun. C’est un peu con quand on est du genre ultra loyal. Il a aussi une notion bancale de l’espace personnel. Il aime toucher à tout alors déso pas déso, si vos affaires traînent et l’intéressent, il va fouiller. Ses frontières floutées accentuent sa générosité dont pas mal de monde peut profiter, parfois à ses dépends.

Claustrophobe, Eizh évite soigneusement les espaces clos et exigus. Il dort également avec une veilleuse dans l’espace chaotique qu’est sa chambre. Il n’essaie pas de ranger, il a besoin de son énergie ailleurs. Notamment parce que ranger implique de tout faire tomber et de se cogner un peu partout, tout en oubliant la moitié des affaires à des endroits randoms.

Physique

Eizh n’a qu’un but : se constituer une garde-robe digne de ce nom, avec des couleurs vachement bien assorties et des vêtements bien taillés. Et confortables, on oublie pas le confort. Pour l’instant il n’a pas grand-chose, alors il se contente d’habits basiques pas très amusants à porter. Ses cheveux courts, châtains foncés à l’origine, sont maintenant colorés en vert sapin pour cent fois plus de swag. Eizh reste contrarié de la perte de masse capillaire au fil des années, qui s'améliore trop lentement depuis son arrivée à Leoska. Il a les yeux noisettes, surmontés d’épais sourcils bruns et décorés d’un grain de beauté sous l’œil droit.
Eizh est plutôt grand (proche du mètre 80) et il est assez maniéré dans sa façon de bouger. Et fatigué, si vite fatigué. Maladroit, il a tendance à se prendre les meubles, les murs et les portes. Il finit donc avec des bleus à l’origine inconnue sur la peau et il est certain que cette malchance vient de la nature de son pouvoir. Le jour où il apprendra le concept de proprioception lui changera la vie. Le temps passé au camp a marqué son corps de cicatrices et d'un poids encore trop léger pour sa taille. Il préfère donc s'habiller chaudement. Il est également plus vulnérable aux infections et maladies, ses défenses immunitaires ayant pris un sacré coup.

Histoire


Un bruit de chute retentit du premier étage. Des cris de guerre, des plaintes. Le chaos gronde et avec lui le générique de Beyblade.

« Mais c’est pas ça notre hymne !! C’est la musique de Foot 2 rue ! »

En bas, Lucas, connu sous le nom actuel de Eizh, fait des roulades sur le sol pour rejoindre les escaliers. Son armée est en haut, prise dans un combat sans merci pour… Pour… La gloire, le pouvoir, l’envie de hurler et courir partout parce que c’est drôle. Il est dans l’équipe de Hortense et Jérémy, respectivement l’une de ses sœurs et son cousin. L’autre équipe se compose de Gwen, Lilou et Quentin. Son frère, son autre sœur et son deuxième cousin. Les deux équipes s’affrontent sans merci depuis le matin, sur un parcours très compliqué élaboré par leur soin. Personne n’a atteint l’étape finale car l’équipe Beyblade/Foot 2 Rue a attaqué l’équipe Code Lyoko. Depuis, ça hurle, ça tombe et ça tape.

Lucas remonte les escaliers à quatre pattes et saisit l’arme tombée au sol. Un coussin lourd sa mère, parfait. Alors qu’il s’apprête à frapper son cadet, un bruit de pas précipités lui parvient des escaliers.

« Vite vite cachez-vous ! »

La bataille se transforme en panique et c’est maintenant chacun pour sa gueule. Les cris deviennent plus aigus, mêlés à des rires et des « bougejtedisyadelaplacepour6 », puis tout s’arrête quand la porte s’ouvre avec fracas.

« VOUS ALLEZ VOUS CALMER OUI. C’est pas possible à la fin, on entend rien en bas !! Sortez de votre cachette avant que je m’énerve. »

Personne n’ose noter que la colère est déjà là. Déjà parce que ça l’attiserait, et en plus parce que ça provoquerait d’autres rires. Ils ont survécu à leur parcours du combattant, c’est pas pour se faire atomiser par leur père à vingt minutes du dîner.

« Vous allez me ranger ce foutoir sur le champ et je veux pas. un. mot.
-On mange quoi ce soir ? »

Hortense met un coup de coude à Lilou.

« Mais tais-toiiiii. »

Le silence s’installe rapidement après ça, et tous se mettent en mouvement pour ranger la salle de jeu. Ils restent d’abord muets, puis recommencent à parler petit à petit, de plus en plus fort.

A table, c’est tendu. Les plus âgés, Lucas, Hortense et Jérémy, savent qu’ils ont dépassé les limites. Les plus jeunes se calquent sur les aînés sans trop comprendre. Les parents, eux, commencent à les engueuler comme à peu près tous les soirs depuis qu’ils ont accepté de recueillir leurs neveux. Gérer 6 enfants de 10 à 5 ans n’est pas une mince affaire et bien qu’ils soient tolérants des fantaisies de chacun, les hurlements à longueur de journée commencent à leur taper sur le système. Lucas a 10 ans à ce moment-là et s’il comprend vaguement la fatigue des parents, il est trop heureux que ses cousins vivent avec lui pour être plus calme.

Tout finit cependant par ce calmer après quelques semaines de cohabitation. L’amusement est ponctué de disputes classiques et futiles, les enfants se concentrent sur l’école, les parents n’ont plus à faire la police… Leur seul soucis, c’est le pouvoir développé par Lucas. Par chance, ce dernier s’est manifesté dans le jardin alors que l’enfant voulait récupérer un chat. La bestiole étant pénible à attraper, Lucas l’a bloquée entre des barrières.

Réunis à table pour le dîner, leur mère attend un moment de silence pour lancer une conversation pénible.

« Les enfants. …Arrêtez de jouer avec votre nourriture deux secondes et écoutez.
-Ben oui mais on aime pas les champignons. »

Leur mère se passe une main sur le visage, cherchant qui lui a refourgué des gamins aussi bavards et contestataires.

« On s’en fiche, Lilou, c’est pas de ça qu’on va parler. »

La tablée attentive, elle reprend.

« Vous avez déjà entendu parler des mages ?
-Oui !
-Euh… ouais.
-Hm hm, c’est une légende urbaine créée par la NASA.
-Non, Jérémy. C’est des gens avec des capacités particulières-
-Des samouraïs.
-Non. Des gens comme Lucas. »

Lucas n’a pas l’air d’un samouraï mais de l’incarnation de la confusion.

« J’suis malade ?
-Nan t’es juste bizarre on a dit.
-Merci Quentin.
-Les enfants. C’est sérieux. Vous ne voulez pas perdre votre frère, non ? Vous allez devoir être discret sur le sujet. Il ne faut pas parler de ce que Lucas peut faire.
-Des maisons invisibles ? C’est trop bien pourtant, ça aide quand on joue à la guerre !
-C’est pas des maisons je crois.
-C’est plus comme la baie vitrée quand maman se l’est prise l’été dernier.
-LES ENFANTS. Personne ne doit savoir. Pas tant qu’on aura pas trouvé une solution. Vous pouvez faire ça pour aider Lucas, quand même ! Et toi, Lucas, tu vas arrêter de t’amuser avec ça. Si vous jouez aux espions, policiers/voleurs, n’importe quoi… vous le faites comme avant. Compris ? »

L’atmosphère est assez lourd pour que tous acquiescent en silence. Même s’ils n’arrivent pas à se représenter le problème correctement, ils ont au moins saisi que Lucas doit être protégé. Discret. Et eux aussi. Ça n’a rien de simple quand les informations importantes sont inaccessibles ou incompréhensibles. Les enfants sont des enfants, leur sens des priorités diffère souvent de celui des adultes.

Le petit groupe s’est donc dit que les boîtes invisibles ne représentaient aucun danger car elles étaient… invisibles, ouais. Et s’ils vont jouer dans des endroits déserts, elles le sont d’autant plus.

Enfin, tant qu’un parfait inconnu ne ruine pas leur secret. Un passant assez réactif pour appeler le numéro communiqué par la propagande anti-mage alors qu’il les a vu jouer.
L’arrivée des brigades stoppe net le jeu des enfants. C’est bizarre, ces gros véhicules, les gens qui en sortent. Le passant s’avance, indique Lucas. Ce dernier ne comprend rien. On s’approche de lui pour lui dire qu’il doit suivre les inconnus. Ses parents ont donné leur accord, c’est pour l’aider.

Sur le coup, Lucas se dit qu’ils sont la solution trouvée par les parents. Alors… Ils devraient arriver bientôt pour lui dire au revoir. Il demande à attendre un peu, il ne veut pas partir sans les revoir.
Ça provoque un changement dans l’air. Après un silence, on lui dit qu’ils passeront par chez lui pour qu’il récupère ses affaires et revoie ses parents. Ses frères et sœurs ne peuvent pas l’accompagner dans la voiture. Pas de place.
Monter dans le véhicule a été le plus gros regret du gamin.


Confiner un mage qui peut restreindre plusieurs personnes dans une boîte invisible peut se révéler compliqué. Quand c’est un gamin de dix ans et demi à qui on a administré un sédatif, c’est un peu comme jeter un sac dans un entrepôt. Un entrepôt bien sécurisé, plein d’autres humains en souffrance. On ne parle pas ici d’une plateforme logistique Amazon mais d’une usine à mages. Usine dans laquelle il a passé trop d’années. Il, lui, un numéro quelconque, Lucas, quelque chose comme ça. Le temps est long, terriblement long quand on ne voit personne. Quand on entend personne. Que le peu de contact se réserve à des manipulations brutales, la plupart du temps dans un flou chimique. On oublie qu’on est vraiment humain.

Jusqu’à ce que les alarmes retentissent, que tout s’agite et que les portes s’ouvrent. A l’entente des cris stridents venant du plafond et du mouvement étouffé de l’autre côté de la porte, il a commencé à frapper et supplier pour qu’on le laisse sortir. Son vœu s’est exaucé après un temps infini à se jeter sur l’entrée bloquée. Il s’est fait embarquer dans le tumulte et ce soir, cette journée, cette nuit est passée en un éclair à la fois fulgurant et incroyablement lent.
La sortie de cet enfer a amené Eizh, identité choisie à sa libération, aux portes de Leoska. Après avoir passé autant d'années en usine, il lui a fallu d'abord se réadapter. Chose peu aisée mais rendue possible par un passage en classe d'aide pendant un an. Il en sort à présent, direction... Une coloc random !

Pouvoir

Description pouvoir : Eizh peut créer des barrières invisibles autour d’une cible située dans un rayon de 5m autour  de lui, qu’il voit ou entend. Il peut choisir la dimension de la cellule (maximum 6m³). Il n’est pas possible de traverser les barrières de l’extérieur, que l’intrusion soit faite par un être vivant ou un objet, ni d’en sortir par le haut (ou le bas si vous décidez de creuser). Eizh ne peut pas y entrer ou en sortir sans annuler son pouvoir, et il ne peut créer qu’une « boite » à la fois. Le nombre d’objets ou personnes contenues n’est en revanche pas défini, le maximum étant atteint dès qu’il n’y a plus de place au sol.

Description contrecoup : Eizh est convaincu que son contrecoup lui fait se cogner dans les murs et les portes, inconscient de sa proprioception foireuse. En réalité, son pouvoir provoque plutôt des saignements de nez et une fatigue proportionnelle au temps d’utilisation et à l’espace occupé.

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