Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Lise-Lotte « Glace » Martinsen
Glace Martinsen
Messages : 30

Feuille de personnage
Age: 35 ans
Pronoms: Elle
Club:
Pouvoir: Nécromancie
Glace Martinsen
Cancre



Lun 27 Juin - 1:11
Glace Martinsen
ft. créa perso & Yennefer of Vengerberg The Witcher / artiste

Âge : 35 ans
Date de naissance : 21/12/1986
Genre : femme
Nationalité : française
Année d'étude : (si étudiant)
Emploi : professeure d'étude des camps
Club : ...
Sexualité : panromantique demisexuelle
Caractère

Sanguine. Prompte aux accès de colère. Ce n’est pas tant qu’un rien l’énerve que le fait que tout, absolument tout mérite qu’on se mette en rogne. Qu’on foute un grand coup de pied dans la fourmilière. Et personne ne fait rien, ou si peu. Alors, oui, elle fait des crises de colère assez facilement. Mais pour sa défense, le vase est la plupart du temps déjà bien rempli à cause de toutes les injustices et toutes les conneries érigées par l’espèce humaine. Donc la goutte qui vient faire déborder tout ça… elle peut paraitre insignifiante. Mais il y a quelque chose d’autre derrière, toujours, quelque chose de sombre et de poisseux et quelque chose dont elle ne peut pas se débarrasser, et dieu seul sait qu’elle a essayé, longtemps, longtemps, Travaillez sur vous disent les psy, comme si le problème venait d’elle, comme si cette colère était sa faute. Et puis elle a eu la chance de grandir (ce n’est pas donné à tous les mages) et elle s’est prise en main. Pas pour arrêter d’être malheureuse en dix-huit étapes fondamentales piochées dans un bouquin de développement personnel. Non. Mieux. Elle a compris, elle s’est efforcée de comprendre que non, tout ça ce n’est pas sa faute, pas tant qu’elle fait tout son possible pour lutter contre les injustices, pour éveiller les consciences quant aux conneries faites à la pelle par l’espèce humaine. Elle est en colère, tout le temps, et ce n’est pas son problème. Ça ne la rend pas exactement conciliante. Elle n’aime pas perdre son temps, montre tout son mépris à ceux qui lui en font perdre. Elle essaie, plus ou moins, vraiment, quand elle s’en souvient, d’être plus indulgente avec les mages plus jeunes. On ne l’a pas exactement aidée quand elle était elle-même plus jeune. Elle pense que tout le monde mérite qu’on lui tende la main, mais sait aussi que ce sont les jeunes années qui façonnent une personne et elle aurait sans doute été moins en colère si on lui avait donné un coup de main de temps à autre. Elle essaie. Elle paraît grincheuse. C’est déjà mieux, bien mieux, que tyrannique ou cruelle ; elle essaie la bienveillance avec l’aisance d’une personne à qui on a basiquement dit « suck it up toute sa vie. C’est compliqué. Parfois ça pêche. C’est compliqué. C’est compliqué, notamment parce qu’en ayant été élevée « à la dure » elle a tendance à reproduire ce genre de schémas sur les plus jeunes. Mais elle se bat contre ces habitudes pour essayer de faire mieux que les adultes qui l’ont élevée, qu’elle a détesté et déteste toujours, pour aider et non pas rendre obéissant.e.s et résilient.e.s. Fuck l’obéissance, surtout l’obéissance aveugle. Le respect ça se gagne. Et elle a bien l’intention de le gagner. En incorporant un peu de renforcement positif dans le bordel qu’est son système de valeur et ses méthodes d’enseignement. C’est pas toujours ça. Mais on essaie, on fait ce qu’on peut. Elle se donne du mal, se donne généralement à fond dans ce qu’elle fait, dans ce en quoi elle croit. Elle ne pensait pas qu’elle finirait dans le domaine de l’éducation, elle qui était plutôt partie pour mener des raids de libération de mages. Mais éveiller les jeunes esprits, c’est pas mal aussi, façonner une nouvelle génération de mages selon ses valeurs. Tout en leur apprenant à réfléchir par eux-mêmes, ce qui est plus compliqué que prévu. Façonner les esprits, les rendre autonomes… c’est contradictoire. Mais c’est la vie, bourrée de paradoxes. C’est pas les pires, ceux-là, parce que ça veut dire qu’elle fait de son mieux. Et c’est le plus important pour elle. C’est ce qu’elle réclame des autres, aussi, qu’ils fassent de leur mieux. Encore une fois, pas selon une échelle préétablie. Selon les capacités de la personne dont elle attend le meilleur. Ça varie. Tant qu’on ne lui fait pas perdre son temps. Tant qu’on essaie, vraiment. Tant qu’on fait tout ce qu’on peut pour rendre le monde un peu meilleur, jour après jour. Essayer, donc. Elle essaie. Socialement, ça pêche. Elle ne sait pas trop quoi dire aux gens. « Il fait beau aujourd’hui ! », « Encore une bonne journée de faite », qu’on lui explique l’intérêt. Si elle n’a rien à dire, elle ne dit rien. Et elle a difficilement des choses à dire, pas quand elle ne connait pas les gens, pas quand elle doit faire du small talk pour respecter les convenances sociales. Là, on ne peut pas vraiment dire qu’elle essaie. Parce que c’est insignifiant ce genre de conneries, donc pas la peine de faire de son mieux. Soit elle a quelque chose d’intéressant à dire, soit elle ne dit rien du tout. Elle tolère très bien les longs silences gênants. Elle préférerait que ce soit aussi le cas des autres, pour ne pas avoir à répondre à des absurdités. Des banalités. Ce genre de règles implicites la gave. Anar dans l’âme, c’est pas un mystère, a free spirit. Dans l’éducation, vous imaginez ? C’est pas toujours facile. Il faut savoir concilier son envie de brûler les hiérarchies et son rôle de prof, qui doit se faire entendre et écouter. Ses classes ne sont pas forcément conventionnelles. Elle fait ce qu’elle peut pour concilier ses valeurs et son boulot. En plus c’est un boulot qui lui plait, ce serait con d’arrêter juste parce qu’il y a une hiérarchie implicite prof-élèves. Puis au pire, elle peut en jouer de cette hiérarchie. La démantibuler un peu. La retravailler. C’est ça qu’elle va leur apprendre. Ça, et deux trois bricoles magiques. C’est une mage noire après tout. Autant partager les connaissances glanées et l’expérience acquise.

Elle est profondément dépressive. Que ce soit lié à sa magie, à son enfance, à la situation du monde actuel… sa colère l’aide à affronter les choses mais elle est parfois submergée par « le mauvais temps » (elle jauge son état mental avec l’analogie de la météo, ce qui lui permet de visualiser ses moments de haut et ses moments de bas). Dysfonctionnement exécutif. Elle peut passer des heures à fixer le vide, comme nous tous vous me direz, c’est parfois très compliqué pour elle. Elle travaille là-dessus, mais ça prend du temps et elle a sans doute besoin d’aide extérieure pour progresser dans sa guérison. Mais quand on fréquente la mort d’aussi près, c’est compliqué de rester du côté des vivants.

Physique

Grande. C’est sans doute la première chose qu’on remarque. Le fait qu’elle porte des nine inches high heels ou des chaussures compensées n’aide pas. Ou si, plutôt, ça aide, puisqu’elle aime avoir de la hauteur sur les autres. Donc. Du haut de son mètre quatre-vingt, si vous additionnez ça aux neuf centimètres de talons. Grande. La deuxième chose qui peut frapper, c’est l’absence de couleur. Teint très pâle, cheveux, cils, sourcils charbonneux, teint pâle, yeux d’un bleu presque gris. Parfois une touche de rouge, quand elle applique du rouge à lèvres, le plus souvent accompagné de khôl. Sombre. On peut également parler de son sens du style. Variable, ça, ça dépend du mood du moment, ngl. Toujours noir, cela étant. Vêtements confortables, jeans ou leggings, pulls oversized, veste en cuir, manteaux qui tombent aux chevilles… Mais il y a aussi la facette bad bitch de sa garde-robe, celle qui remplace les rangers coquées par les talons hauts susmentionnés, les vêtements traditionnels par des robes aux décolletés plongeants dans des matières douces et qui épousent parfaitement ses formes, formes d’une femme de quarante-cinq ans(sa magie l’a déjà fait vieillir prématurément), d’ailleurs, qui fait du sport, musclée, avec du ventre et des cuisses, des vergetures pâles sur une peau pâle. Des vestes en (fausse) fourrure, des corsets. Sens du style, donc, plutôt développé qui tendent vers un gothique basic. Ses doigts sont tous ornés de bagues plus ou moins épaisses et menaçantes. L’une d’entre elle, et la plus précieuse, qu’elle garde en permanence vissée à l’annulaire gauche est un anneau surmonté d’un cristal noir, un catalyseur qui lui permet de contrôler et d’affuter sa magie. Elle a donné beaucoup pour l’obtenir. Quelques années d’espérance de vie. But it’s all worth it in the end.

Heureusement pour elle, elle est plutôt charismatique. On lui fait donc assez rarement remarquer que son style est edgy, voire émo. Ce qui serait… eh, éloigné de la réalité ? je ne suis pas sûre. Elle est élégante pour sûr, mais aussi… très impliquée dans son apparence générale. Ce qui peut, parfois, de temps en temps… jouer en sa défaveur, si elle en fait trop.

Elle n’utilise pas souvent sa magie, mais lorsqu’elle le fait des bleus fleurissent sur sa peau, son teint devient plus gris. Le blanc de ses yeux rougit. Ses cheveux perdent de leur éclat.

A cause d’une vilaine blessure au genoux droit, elle se déplace avec une canne, dont le pommeau en argent est en forme de tête de mort, ironique.

Histoire

Se tirer de là le plus vite possible. Couper tout, tous les liens avec sa vie d’avant. Changer de nom, pour laisser derrière soi la gamine apeurée et incapable. Grandir, comme si c’était pas déjà fait, comme si elle n’était pas « mature pour son âge », le compliment pourri, vous voulez dire complètement traumatisée ? Se tirer de là.

Lise-Lotte. Elle a peu de souvenirs de son enfance, c’est ce qui arrive souvent quand celle-ci a été trop pénible. Le cerveau fait du vide, planque tout sous les tapis poussiéreux. De la place pour se construire, comme si l’ombre de ses trauma n’avait pas façonné la personne qu’elle est devenue. Qu’elle était déjà, quand elle a commencé à fréquenter les squats. Fun fact, on devient difficilement SDF à quatorze piges. Notamment parce qu’on est grillé rapidement par ses parents, par des passants, par les services sociaux. La rouste qu’elle s’est prise après sa première fugue. Une visite de l’assistante sociale, comme s’il fallait que l’Etat fourre son nez dans la vie tranquille de Isaak Martinsen, de sa charmante femme et de leur « rebelle » de fille. Ça lui a passé l’envie de se barrer autant que ça l’a poussée à établir des plans pour ne pas se faire choper les prochaines fois. Ça a foiré. Heureusement pour tout le monde, les services sociaux n’ont pas exactement continué à se mêler de leurs affaires : famille blanche, valide, apparemment sans addiction, appartement bien tenu avec une chambre pour la jeune fille, rien qui n’éveille les soupçons. Puis quand elle se barrait elle réussissait rarement à aller loin, pas la peine de les faire intervenir. De toute façon tant qu’elle devrait aller à l’école elle serait coincée dans ce trou à rat, dans ce foyer abusif, dans cette vie complètement pétée. Alors elle a pris son mal en patience, et elle a attendu. Seize ans, bye-bye le lycée, bye-bye l’éducation traditionnelle, bye-bye papa et maman. Elle s’est tiré avec ce qu’elle avait sur le dos, un sac de fringues et les économies de la mère—qu’elle mettait sans doute de côté pour se barrer elle aussi—trouvé dans le tiroir des soutiens gorges de la daronne. Libre.

Glace. Libre et profondément dans la merde. Déjà parce qu’elle a développé un syndrome de stress post-traumatique après, vous savez, le trauma/20 de son enfance, et que va te trouver un suivi psy quand tu es à la rue, pas de mutuelle, sécurité sociale who quand sa carte vitale est toujours bien rangée dans le portefeuille des parents. Mais elle avait sa carte d’identité, il fallait pas trop lui en demander. Ensuite parce que vous savez combien de lit au sec ça peut rapporter de dénoncer une mage ? Elle a du être le plus low-key possible par rapport à son pouvoir, pour ne pas se faire balancer et finir en usines. Parce que ses parents ont foiré plein de truc, mais son éducation de mage, tranquille. Déjà parce que pendant les deux mois qui ont suivi l’apparition de ses pouvoirs elle a rencontré un père bienveillant et patient, ce qu’il n’avait jamais été auparavant—le temps qu’il se rende compte qu’elle pouvait animer l’inanimé tandis qu’il… pouvait inanimer ce qui aurait dû être animé. Puisque les pouvoirs de sa fille ne l’intéressaient pas, il est vite redevenu la personne qu’elle a appris à craindre et à détester en silence. Mais il n’était pas stupide et avoir une gamine qui fait n’importe quoi avec ses nouveaux pouvoirs était hors de question, elle aurait foutu la famille au grand complet dans la merde. Education sérieuse, ou séances de traumatisme intensif, cherchez la différence. Toujours est-il qu’une fois presque adulte et à la rue, elle n’a pas particulièrement essayé de mettre en avant ses dons. De toute façon, les effets secondaires de leur utilisation étaient trop imprévisibles et souvent violents. Trop dangereux de perdre toute son énergie brutalement et d’être out pendant plusieurs heures alors qu’elle devait constamment bouger, changer de coin en fonction des heures de la journée et de l’affluence des lieux qu’elle fréquentait.

Elle a du apprendre à se battre, mais rien de vraiment glorieux, même si ça aurait pu être pire. Son véritable point fort était d’être plus maline que ses adversaires, ou de courir plus vite. Sa vie de famille lui a appris à se taire, à observer et à agir en fonction des humeurs de son père. Elle a mis son trauma à contribution et s’est mise à observer les autres squatteurs, à écouter ce qu’il se disait. Elle s’est rendu compte assez rapidement qu’elle n’avait aucun mal à débusquer les mages. A été facile de se regrouper entre eux une fois qu’ils ont appris à se faire confiance les uns les autres. Plus simple de coopérer les uns avec les autres, de se serrer les coudes et de se protéger ensemble des non mages. Plus simple aussi de récupérer des squats et de se les approprier.

Elle s’est occupée comme ça pendant plusieurs années. Le pickpocket et la manche ça ne rapporte pas des mille et des cents, alors elle s’est fait embaucher au black dans des restaurants qui avaient besoin de quelqu’un pour faire la plonge ou dans des bars qui cherchaient à embaucher des barmaids pour pas cher. Pas de sécurité de l’emploi, pas de mutuelle, mais de quoi manger presque tous les jours quand les saisons étaient bonnes. De quoi acheter des livres aussi. De quoi manger pour nourrir son corps et de quoi lire pour nourrir son esprit. Et de quoi nourrir ses idées de rébellion. Contre le patriarcat, contre le capitalisme, contre les non-mages. De quoi se payer des bières pendant les concerts de punk, aussi, parce que quitte à faire partie du milieu autant profiter de la culture. Progressivement, les groupes de discussion sont devenus des groupes d’entrainement, puis d’action. Edition souterraine de pamphlets contre l’Etat fasciste, entrainement physique pour apprendre à se battre. Pas d’utilisation de pouvoirs, trop dangereux, mais apprendre à projeter son poing en avant dans le nez de quelqu’un sans se casser le pouce au passage. Apprendre à quels endroits frapper et comment se sortir d’une situation trop tendue. Et puis ils sont passés aux choses sérieuses. Pas directement. Ça a pris des années. Pendant ce temps certains d’entre eux sont parvenus à se sortir de la rue et ont emmené les autres avec eux. Une petite communauté de mages, planquée pile sous le nez des autorités. Ils ont glané les informations qu’ils pouvaient sur les usines à mages, même si c’était jamais assez d’informations pour aller en toute confiance faire ce qu’ils allaient faire. Mais il fallait bien que quelqu’un s’en charge. Ils ont été jusqu’au bout du plan. Break in, break everyone out.

Evidemment les premiers essais n’ont pas été un franc succès. Il y a eu des pertes importantes et ils sont passés assez près de se faire choper à plusieurs reprises. Mais avec l’expérience, les raids sont devenus plus ordonnés ; chacum savait en se lançant dans ce genre d’opération que ça pourrait être la dernière. Qu’iel pourrait ne pas en revenir. Mais ça en valait la peine. Elle a rencontré beaucoup de mages, elle a entendu pas mal de chuchotis. Sur d’autres organisations qui s’occupaient de raids, de façon beaucoup plus propre que la leur. A plus grande échelle, aussi. Et d’un lieu où les jeunes mages pouvaient apprendre à contrôler leurs pouvoirs, et être protégés. Good for them, she thought at first, jusqu’à ce qu’elle se blesse lors d’un raid.

Dans les camps, ses pouvoirs étaient toujours très accessibles. Des morts, il y en avait beaucoup sous terre. De quoi fabriquer des armes ou des soldats à jeter contre les soldats des usines. Avec les années ses pouvoirs se sont affutés et à force de les utiliser dans les raids elle a pris l’habitude de les utiliser. Mais les contrecoups ont toujours été imprévisibles. Parfois elle dormait pendant trois jours après un raid. Parfois de gros bleus apparaissaient sur tout son corps. Cette fois-ci, sa rotule et une partie des os de son genoux droit se sont décalcifiés. Il s’est fragilisé et durant la fuite, il a cédé. Pas proprement. Elle a eut de la chance, sa chute n’est pas passée inaperçue et elle a été ramassée par um autre mage. Mais même après des mois de repos, sa jambe était douloureuse et elle a pris l’habitude de se déplacer avec une canne. Finis, les raids. Elle serait un poids mort pour ses camarades si elle décidait de continuer les attaques sur les usines. Alors elle a fait le deuil de cette partie de sa vie. Incapable de participer aux raids, elle a cherché quelque chose pour remplacer son besoin de sens, et en suivant les murmures qui parlaient de l’école magique, elle a fini par se mettre en quête de celle-ci. Et, une quête en entraînant une autre, elle s’est également mise à la recherche d’un catalyseur, pour mieux maîtriser son pouvoir et, avec un peu de chance, ses contrecoups. Quelque chose qui lui permette de ne pas faire remonter des ossements à la surface au moindre coup de panique. Quelque chose qui lui permettrait d’affuter son talent, également. Elle a perdu quelques années d’espérance de vie dans cette double recherche, rencontré des âmes peu fréquentables, fait un marché avec la bonne personne… Et quelques mois avant de trouver Leoska pour y devenir professeure, elle a trouvé le catalyseur dont elle ne se sépare désormais plus. Elle n’avait jamais réalisé à quel point elle devait lutter contre son pouvoir pour l’empêcher de se déclencher intempestivement, avant de mettre la main sur l’objet qui a rendu son combat intérieur beaucoup plus aisé. Subitement, le calme s’est fait dans son esprit, alors qu’elle n’avait jamais réalisé qu’il y avait un bruit incroyable. Beaucoup plus simple de trouver l’école dans ces conditions.

Pouvoir

Description pouvoir : Ce qui a été vivant, qui ne l’est plus. Ce qui a été sentient, qui a été animé par une âme. Elle peut modeler, appeler à elle, prendre le contrôle de ce qui est mort. Terme fancy et un peu effrayant pour définir sa catégorie de magie : la nécromancie. Elle ne peut pas rendre la vie à ceux qui sont morts, ne peut atteindre et contrôler que ce qui est irrémédiablement coupé de sa source de vie, qu’elle remplace, momentanément, qu’elle nourrit de sa propre force vitale. Plus la mort est récente, plus ses pouvoirs sont puissants. Les ossements trop vieux lui servent à façonner des objets inanimés qu’elle peut utiliser sans dépenser trop d’énergie et de magie une fois qu’ils ont été fabriqués. Les restes plus récents, elle peut les animer et leur rendre l’apparence de la vie. L’apparence, parce qu’en réalité il ne s’agit que d’un simulacre. Incapables de communiquer, ses créations n’ont aucune vie propre, aucune âme, rien qui leur donne l’air d’être en vie. Ils se déplacent à une vitesse normale, se meuvent dans l’espace, mais leur ressemblance avec le vivant s’arrête là.  

Description contrecoup : Sa magie lui coûte très cher. Ses contrecoups peuvent se compter en années de vie perdues lorsqu’elle abuse de son pouvoir. Ce qu’elle ne fait plus, ou alors en cas de force majeure. Même les effets plus légers ne sont pas jolis : perte importante d’énergie, baisses de tensions, rêves particulièrement déplaisants liés aux restes qu’elle anime, lorsque son énergie vitale flirt avec l’énergie décomposée des ossements ; les vaisseaux sanguins les plus fins de son corps tendent à éclater—hématomes, yeux injectés de sang—et si elle ne fait pas attention, des zones de son corps peuvent commencer à se nécroser. Elle a parfois besoin de béquilles plus que de sa cane.

Du point de vue psychique… Elle ressent des effets avec le temps. Elle fréquente trop la mort et son esprit, vivant, se corrompt un peu plus chaque fois qu’elle utilise sa magie pour animer ce qui ne l’est plus, vivant.

A votre propos

Pseudonyme : Mitre, Scout, April, AxlRoz...
Prénom : AxlRoz
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Comment as-tu connu le forum ? : 'twas a long time ago... maon chéri.e m'en a fait la publicité
Commentaire : 'sup bitches ?

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Mordred Arraw
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Pouvoir: Créer des hallucinations visuelles, auditives et tactiles • Manipuler la mémoire
Mordred Arraw
8e dan de bullshit



Lun 27 Juin - 18:34
Hello !
C'est tout bon, la fiche est parfaite ♥
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