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Un violon et une rose [PV Marie-Colette] [Fini]
Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 23 Mar - 0:41


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


C'était un samedi après midi et comme tous les samedi après-midi quand il faisait beau, je me rendais dans le club de jardinage, accompagnée de mon violon pour aller jouer auprès des plantes de Mitre. Je sentais que tous les samedi, elles attendaient ma venue, je ne saurais vous dire comment je le savais. Depuis que je venais régulièrement leur rendre visite, c'est comme si un lien c'était tissé entre nous. Evidement, je ne pouvais pas les comprend, elles restaient des plantes et n'étaient donc pas pourvu de langage corporelle ou autre. Mais la magie de Mitre les avaient doté d'une conscience et aller savoir pourquoi, mais j'arrivais à ressentir leur conscience. Peut être parce que j'y croyais dur comme fer. Ou alors parce que j'avais l'impression qu'à chaque fois que je jouais pour elles, c'était comme si la nature elle même retenait sa respiration pour m'écouter jouer, toutes les plantes présentent dans ce parterre de fleur se tournant vers moi.

Il faisait froid pour la saison. Aussi avais-je revêtu une robe grise épaisse, à manche longues et me descendant jusque sous les genoux. Mes jambes zébrées de cicatrices étaient recouvertes d'un collant épais qui ne laissait pas voir ma peau ainsi que de ma paire de botte préférée, celle avec des talons qui affinaient ma silhouette mais tout en restant confortable. J'avais aussi enfilé un gilet blanc ainsi qu'un long manteau noir. Enfin, comme à mon habitude, mes cheveux étaient retenu à l'aide d'un ruban noir en queue de cheval haute. En soit, une tenue sobre mais élégante, mettant en avant ma silhouette gracile sans pour autant en faire de trop. Mais surtout une tenue confortable qui me permettait de lutter efficacement contre le froid, bien que j'appréciais cette douce fraicheur sur ma peau.

J'atteignis rapidement les jardins et retrouvai alors parmi les différents bac potager celui qui abritai les plantes de Mitre. Je me mis alors en position, armant mon violon au creux de mon cou. Je ne savais pas encore ce que j'allais jouer. Aussi pris-je mon temps en accordant mon violon et en jouant quelques gammes pour trouver une idée. Mon choix s'arrêta finalement sur une des dernières partitions de musique de film que j'avais chiné sur internet. Je n'avais pas encore commencé que je sentais déjà l'énergie des plantes se dégager d'elles, attendant de savoir sur quoi mon choix c'était porté aujourd'hui, ce qui me fit alors sourire. Décidément, elles aimaient vraiment la musique ces petites plantes. Et elles étaient mon meilleur public à ce jour. C'est donc avec le sourire que j'entamais alors May it be du Seigner des Anneaux. Je fis glisser l'archet sur les cordes de mon violon avec délicatesse et dextérité, en faisant appelle à toute ma maitrise et mon savoir faire en terme de musique et surtout de violon pour donner la meilleure des représentations à mes amies les plantes.


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Marie-Colette
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Marie-Colette
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Mar 23 Mar - 11:59
Les semaines ont passé depuis mon arrivée. Les mois peut-être ... Je commence à me faire à ce que je dois appeler maintenant mon nouveau foyer.

J'ai repris les cours avec un sentiment étrange d'irréalité. Débarquant au milieu d'une classe en tant que "nouvelle" et forcée de rattraper le fil d'une année scolaire déjà bien entamée. Je n'étais pas à proprement parler mauvaise élève dans mon ancienne école. Ni brillante, ni mauvaise. Un entre-deux acceptable, je fournissais le travail demandé mais on me reprochait mon manque de participation permanent.

Mais en arrivant ici ... mes résultats scolaires se sont brutalement effondrés. Je ne participe pas plus que je ne le faisais avant. Mais je suis subitement devenue la queue du peloton ... J'écoute les cours mais ne les entend qu'à moitié. J'essaye de me concentrer sur les exercices mais ne parviens pas à les faire. J'ouvre mes cahiers mais rien de précis ne vient.

Je peux rester des heures devant une page vide sans qu'aucune inspiration ne vienne. Ou devant une leçon sans que rien ne s'imprime dans ma tête. Mon esprit est ailleurs. Il flotte.

J'ai commencé à essayer de m'approcher de mes camarades. C'est difficile. Aucun n'a été méchant avec moi, mais les barrières que j'ai mises autour de moi sont difficiles à franchir, même quand j'essaye. Mes tentatives sont maladroites et connaissent un succès mitigé. Au moins je ne suis pas rejetée et ca me met du baume au coeur. Je ne sais pas comment je vivrais un rejet.

J'ai eu l'opportunité de m'inscrire à des clubs. Une petite case à cocher sur une fiche d'inscription. J'aurais pu bénéficier d'une présentation de chacun si j'avais été présente en début d'année. Mais comme là je rattrape le train en marche, je devais faire un choix à l'aveugle. Alors j'ai coché ce qui m'inspirait le plus sur le moment. "Jardinage". Ça s'est avéré être un bon choix. Retrouver mon lien à la terre m'a fait beaucoup de bien.

Les jardins de cette ville sont beaux. Tout est florissant. Le club de jardinage bénéficie d'un bel endroit que nous sommes libres d'embellir à notre goût. Ça me plait. Personne ne m'a trop dit quoi faire. Mais il y a des outils. Des trucs plantés. Des trucs à planter. Alors je me suis mise au travail sans rien attendre ni demander. J'ai dégoté une vieille paire de bottes a ma taille et une paire de gants.


Assise au sol, mains dans la terre à planter des bulbes d'oignons ou préparer un petit bout de terrain pour accueillir des fraisiers, je me sens apaisée. Une belle manière de passer un samedi après-midi. La terre a quelque chose de tangible et sûr, surtout quand le monde autour bouge trop vite pour qu'on arrive à le suivre.

Il fait un peu frais aujourd'hui. Je porte mon grand pull en laine trop grand pour moi. Ses manches tombent sur mes mains, je suis obligée de sans arrêt m’interrompre pour retrousser ses extrémités, dans l'espoir vain que ce sera la dernière fois que j'aurais à les rouler.

J'ai mis un short malgré la température. Parce que prendre le risque de salir un des seuls pantalons que j'ai n'est pas envisageable ... je préfère me griffer les genoux et me salir les jambes que potentiellement ruiner le peu de garde robe que je possède.  Je prend d'ailleurs soin d'étaler un tout petit carré de bâche lorsque je m’assois au sol. Ça ne protège pas de toute la poussière du jardinage mais ca m'évite d'avoir les fesses boueuses.

Et c'est alors que je suis dans mon coin, en train d'arracher de mes mains gantées des mauvaises herbes que j'entend une mélodie s'élever. Une fois encore. Comme chaque samedi depuis que je viens ici. Je lève mon museau et écoute, suspendant mon geste.  Je tiens encore dans mon poing fermé une racine de pied de veau que je viens de m'échiner à sortir de terre. Il me faudra plusieurs minutes pour me rappeler de son existence et la jeter dans mon seau.

C'est elle qui revient jouer. Comme les autres jours je me relève et m'approche a pas furtifs pour aller l'épier.

Belle, tranquille, dans ses habits impeccables. Elle joue comme si rien d'autre n'existe au monde. Hormis elle et ces plantes qu'elle fixe avec une étrange intensité.  

Et moi je la regarde. A moitié dissimulée par le tronc d'un arbre sur lequel je m'appuie d'une paume.
Sale et rapiécée, les bottes terreuses et le seau encore en main, je me sens appartenir à un autre monde. Indigne de lui parler ou de mériter son attention. Je me contente de l'écouter et ne fais rien pour me faire remarquer.

Dans quelques minutes je me détournerais ... et je repartirai vers mon petit carré de terre reprendre mes activités discrètes.

A moins que ... aujourd'hui ne soit différent ... ?

L'envie me vient, je ne sais pourquoi, de faire appel à ce qui est en moi. Je pose avec précautions mon petit seau de métal. J'ôte mon gant et lève une main timide en direction des plantes qu'elle regarde. Et sous nos yeux, elles se mettent à doucement onduler et à danser, au rythme de la musique. Un ballet tranquille de petites danseuses aux tutus de pétale.

Voir cela fait naître un étrange sourire sur mes lèvres. Ce n'est pas moi qui attire l'attention, c'est elles. C'est parfait.

Les maîtres ont analysé mon pouvoir. Ils m'ont expliqué ce qui m'arriverait si j'en abusais. Je n'ose donc pas faire davantage que cette timide petite valse. Je ne connais pas mes limites. Ma magie est maladroite et immature. Il y a peu de temps encore je ne devais pas du tout l'employer et en avoir honte. Et maintenant ... on m'invite à la découvrir avec grande modération.
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Mar 23 Mar - 22:39


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


Alors que les notes lentes et mélodieuses s'élevaient de mon violon au fur et à mesure que je jouais, je commençais à remarquer que les plantes avaient un comportement étrange. Je savais qu'elles avaient une conscience, en particulier celles-là, dû à la magie de Mitre, et je les avais déjà vu réagir de la sorte, ondulant et vibrant au grès de la musique, comme animée d'une volonté propre grâce à la magie du mage vert. Mais là, je n'avais d'explication de pourquoi elles bougeaient ainsi. Il faisait froid mais il n'y avait pas de vent donc ça ne pouvait pas être une brise qui fasse onduler leurs branches. Et plus je jouais, plus elles prenaient vie devant moi. C'était absurde totalement absurde, elles ne pouvaient pas bouger ainsi, pas sans la présence de leur propriétaire.

Une fois ma partition achevée, je dégageai alors mon violon de mon cou et le mis en lévitation à côté de moi grâce à ma magie. Puis je m'approchai des plantes et le regardai un léger sourire aux lèvres. En tout cas, malgré le froid, elles avaient bonne mine si je pouvais dire ça, en comparaison avec les autres plantes du jardin. Elles semblaient plus verte et plus vigoureuse. Mitre en prenait vraiment grand soin de ses petites amies à feuilles et ça faisait toujours plaisir à voir. Surtout que bien qu'elles ne puissent pas me parler directement, elles semblaient toujours satisfaites et heureuses de m'écouter jouer, comme si ma musique les aider à lutter plus efficacement contre le froid. Aller savoir, c'est peut être vrai, après tout je ne suis ni jardinière et encore moins une plante, donc je ne sais pas du tout ce qui les fait mieux pousser, hormis la magie.

- Hé bien, je vous que vous avez apprécié ce morceaux mesdames. Il fallait le dire plus tôt si vous vouliez quelque chose de plus mélancolique que d'habitude. En tout cas, comme toujours vous êtes un public formidable, bien que ne puisse toujours pas vous entendre sans l'aide de votre propriétaire.

Il n'empêche que tout cela était vraiment fort suspect. Je refusais de croire que les plantes puissent bouger ainsi sans magie, juste avec la seule force de ma musique. Ce n'était pas possible, j'avais vu plusieurs fois Mitre faire, donc je vous dis que ce n'était pas possible sans intervention magique. Mais si le mage vert était ici, il serait alors venu directement pour transmettre son énergie et ressentir celle des plantes, les mains plantés directement dans la terre comme il le faisait d'habitude. C'était autre chose, il y avait forcément autre chose.

Je relevai alors la tête et commençai à regarder autour de moi à la recherche d'une chose ou d'une ombre suspecte. Rien de ce côté, ni de celui là. En même temps il n'y avait pas non plus mille possibilités de cachette dans les alentours. Donc ça ne pouvait pas non plus être derrière moi. Puis mon regard finit par s'arrêter sur les quelques arbres regroupés dans un coin un peu plus loin. Ca, c'est intéressant. Je plissai alors un peu les yeux et réussi à distinguer une ombre à forme humaine, caché derrière un des arbres. Visiblement, je n'étais pas seule dans ce jardin comme je le pensais à la base. D'ici je n'arrivai pas bien à voir qui c'était, hormis que la personne semblait plus petite que moi et qu'au vu de la silhouette, que c'était une femme. Mais je n'arrivais pas à distinguer son visage. En tout cas, une chose était sûre, ce n'était pas Mitre. Mais c'était possiblement une autre mage verte avec sensiblement le même don que lui.

Je sentis alors que la jeune femme n'allait pas sortir de sa cachette si je ne l'y invitai pas, probablement trop timide. En même temps, s'il elle se cachait ainsi derrière un arbre pour m'écouter jouer, c'est qu'elle devait être timide. Toute autre personne serait venue directement me voir, ou se serait assise non loin pour m'écouter avant soit de venir me saluer, soit de repartir sans un mot. On ne se cachait pas derrière un arbre sans avoir une bonne raison ou un caractère qui nous y pousse. Aussi décidai-je de l'interpeler d'une voix douce pour la mettre en confiance :

- Bonjour ! Vous pouvez venir vous savez, je ne vais pas vous manger. Je m'appelle Amicia, et vous ?


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Marie-Colette
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Marie-Colette
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Mer 24 Mar - 0:07

La chorégraphie florale semble lui plaire. Le constat arrache un sourire sur mes lèvres légèrement gercées par le froid. Musique, danse et botanique.  Trois arts se mélangent et créent une étrange harmonie. Elle ne se contente pas de jouer pour les plantes. Elle s'adresse aussi à elles.  Je suis un peu loin pour entendre tout ce qu'elle leur dit, mais elle semble s'adresser aux fleurs avec douceur. Je pensais être la seule à parler aux plantes quand je me savais seule.

Pourtant ce n'est pas le détail qui retient le plus mon attention. Car devant mes yeux, elle lâche son instrument de musique. Et celui-ci reste suspendu dans les airs par miracle.

Non pas par miracle. Par Magie. Et c'est prodigieux. Je suis toujours stupéfaite quand j'assiste à la démonstration du pouvoir de quelqu'un. Elle fait voler les choses en l'air sans les toucher ... ? Ca n'a pas l'air de lui demander beaucoup d'efforts.

Toute occupée que je suis à m'émerveiller devant le phénomène, je ne remarque pas immédiatement que la musicienne commence à regarder autour d'elle. Son regard passe sur moi. J'ai le reflexe de me reculer un peu à l'ombre du tronc.  Sans doutes trop tard car je ne tarde pas à entendre sa voix s'élever.

Ma frimousse grêlée de tâches de rousseurs s'anime d'un pli de contrariété. Je n'imaginais pas être prise à parti si directement. Je baisse les yeux et me regarde. Je tapote un peu mes vêtements, faisant tomber de la poussière. J'ai un peu honte d'apparaitre devant elle ainsi ... Si elle ressemble à une colombe blanche (ou une tourterelle un peu grise ... ? Ca reste un bel oiseau), moi je ressemble à quoi ? Un crapaud ? Une taupe mouillée et vaguement pelée ?

Je prend une inspiration et ose sortir de ma cachette, l'air vaguement honteuse. Je me frotte machinalement un de mes bras.

- Bonjour madame. Je suis désolée ... je ne voulais pas vous déranger ...

Madame ... ? Oui ca me vient naturellement. Pourquoi ... ? Je ne sais pas. Elle est plus âgée et quelque chose se dégage d'elle qui m'incite à le dire ... Je ne me rend pas compte qu'elle est sans doutes trop jeune pour être appelée ainsi.

- Je ... m'appelle Colette.

Petit mensonge. Je tais le prénom composé qui me dérange tant.

Court instant d'hésitation. Et j'ose balbutier.

- Je .. j'aime beaucoup ... ce que vous avez joué. Et votre magie elle est ... chouette.

Petit sourire, un peu gêné. Je l'ai espionnée ... ce n'était peut-être pas très bien.  Même si ca ne partait pas d'un mauvais sentiment. Ma maman disait que l'enfer est pavé de mauvaises intentions ...
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Amicia S. Faversham
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Mer 24 Mar - 21:44


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


La jeune femme sortit alors de derrière l'arbre et s'avança vers moi. Il s'agissait d'une jeune femme, bien plus jeune que moi, avec des cheveux noirs coupés au carré, une jolie petite frimousse ornée de tâche de rousseur et de grands yeux marrons qui me regardait avec inquiétude. Elle était vêtue d'un grand pull en laine dont les manches recouvraient ses mains et devait lui tenir bien chaud. Mais en contraste de cela, elle portait un short, découvrant ses jambes nues couvertes de terre. Je me demandai alors s'il elle n'avait pas froid, vêtue ainsi, vu les températures extérieures. Et comme je le disais, elle semblait couverte de terre. Amatrice de jardinage peut être ? Ca expliquait sa présence ici.

Elle m'appela alors Madame. Madame... J'avais l'impression d'avoir pris 10 ans d'un coup. Toute mon enfance, on m'avait appelé Mademoiselle mais jamais Madame. C'était bien la première fois. En même temps, je ne lui en voulais pas, nous avions visiblement plusieurs années d'écart et elle me prenait donc pour pour son ainé et marquait ainsi son respect envers moi. Mais tout de même, ça me vieillissait d'un coup. Je n'étais vraiment pas encore prête mentalement à me faire appeler Madame. Le jour où je serais mariée peut être, mais pour le moment, pas vraiment.

Elle se présenta alors sous le nom de Colette. C'était joli comme prénom, peu commun mais joli. C'était un prénom qui avait traversé les âges et les époques comme tant d'autre. Le miens aussi d'ailleurs, maintenant que j'y repensais. C'était le nom d'un plante ancienne d'après les dires de ma mère lorsque je lui avais posé la question sur l'origine de mon prénom. Après je n'avais jamais vraiment vérifié par moi même, n'ayant pas l'occasion ou n'y pensant plus. Mais j'aimais beaucoup mon prénom, il m'évoquait à la fois la grâce, la beauté mais aussi la pureté, l'innocence et... le printemps. Peut être parce que c'était le nom d'une plante me diriez vous. Et je vous répondrais sûrement.

Elle me complimenta alors sur mon morceau de violon puis ma magie. Je comprenais et je la remerciai pour ma musique, mais ma magie... Je tournais alors la tête et vis mon violon flotter à côté de moi. Ah oui, ma magie. Je faisais cela tellement instinctivement que j'oubliais parfois que j'étais entrain d'employer mon énergie magique pour transporter des objets et ainsi me libérer les mains. Je souris alors à la jeune femme.

- Enchanté de vous connaitre. Et je vous remercie concernant mon interprétation musicale, je suis heureuse de savoir qu'elle vous à plut.

Cela voulait tout de même dire qu'elle m'écoutait depuis tout à l'heure. Moi qui pensais être seule... Mais ça voulait dire... qu'elle m'avait entendu parler aux plantes ? Et ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ? Mon dieu, la honte. Je savais que ces plantes avaient une conscience et m'entendaient parler, mais Colette devait probablement me prendre pour une folle à parler ainsi à ces petits végétaux. Et que faire pour me justifier ? Il n'y avait pas Mitre pour leur parler et prouver qu'elles avaient une conscience. J'allais donc devoir me taper l'affiche, super ! Faire comme si de rien n'était surtout, comme si tout cela était totalement normal.

- Vous n'avez pas trop froid dans cette tenue ? Je peux vous prêter mon manteau si vous voulez, le froid ne m'a jamais dérangé.

Car il est vrai que de la voir ainsi les jambes ainsi nue me faisait légèrement mal au coeur, surtout chétive comme elle était. Elle me donnait presque envie de la protéger plus qu'autre chose. Parfois, mon instinct de mère protectrice avait tendance à ressortir lorsque j'avais affaire à des personnes d'apparence fragile alors que savais éperdument qu'elles étaient bien plus forte qu'elle n'y paraissait. Mais c'était plus fort que moi, que voulez vous, il fallait toujours que je protège les autres, parfois au détriment de ma propre santé.


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Jeu 25 Mar - 0:12
Je souris faiblement quand elle me remercie. Puis grimace et me dandine un peu sur place quand elle me propose sa tenue. Son offre me fait étrangement chaud au coeur. Quelqu'un se soucie suffisamment de moi pour ne pas vouloir que j'attrape froid ? Une offre gentille et désintéressée venant de quelqu'un qui était une parfaite inconnue jusqu'à il y a quelques minutes. Mais je ne peux décemment pas accepter.

- Oh je .. Non merci madame, je le salirai ! Vous avez un si beau manteau, ce serait un crime de mettre de la terre dessus ! Ce que je fais est très salissant ... Mais il ne faut pas vous inquiéter. Travailler me tient chaud ...

Pas vraiment en vérité ... encore un mensonge. Mais c'est pour qu'elle ne s'inquiète pas. La vérité c'est que j'ai froid. Un peu. Mais que je parviens à le supporter. C'est pas par les jambes qu'on attrape mal de toutes façons. Je suis petite et pas bien épaisse mais j'ai été élevée en plein air, je suis sûre qu'il m'en faudra plus.

Je rentrerai bientôt et me blottirait contre un des radiateurs de la salle commune du dortoir. Il y a un fauteuil à l'écart que personne n'utilise et qui est très bien. Il me permet de profiter de la présence des autres élèves sans risquer de les déranger.

C'est sûr que j'aurais aimé avoir une belle cotte de travail pour jardiner. Ils en font de si belles qui ressemblent à des salopettes. En toile bien épaisse avec des poches ... L'idéal.

Mais non. C'est ainsi. Je n'ai pas le moindre sous. Les habits qui m'ont été donnés jusqu'à maintenant sont des uniformes ... et même si ils sont "gratuits" je n'ai pas osé mettre un beau pantalon d'uniforme pour travailler la terre. Ca aurait eu quelque chose de ... terriblement incorrect.

En attendant la gentille fille me fait face. Je pourrais la saluer et faire demi-tour. Repartir m'occuper de mes oignons (au sens littéral !). Mais ... la fille devant moi m'inspire. Il y a un je sais pas quoiqui m'incite à vouloir forcer davantage le contact. Du calme ? De la bienveillance ? Une étrange fascination pour son art et sa magie ?

J'ai envie de rester ... oui mais quoi dire ... ? Rester là plantée devant elle à me dandiner d'un pied sur l'autre sans décrocher un mot n'est pas une stratégie de communication fort viable.

Je ne suis pas vraiment douée pour les discussions. Avec les autres jeunes, je me contente en général de suivre le mouvement qu'ils initient. Et avec les adultes, suivre les directives et répondre aux questions est généralement suffisant. Faire preuve d'initiave dans une conversation est quelque chose d'inhabituel chez moi.

Mais je m'essaye pourtant à l'exercice pas plus tard que maintenant.

- Alors heuh ... Vous ... faites partie du club ... aussi ?

Probablement que non. Elle a ni outils, ni habits adaptés. A la rigueur elle pourrait utiliser la magie pour les faire pousser, avoir un pouvoir très semblable au mien. Sauf que ... elle fait léviter des objets. Et les maîtres m'ont expliqué qu'on avait généralement qu'un seul pouvoir ... Mais même si je m'attend à une réponse négative, ce sera toujours une meilleure manière de poursuivre la conversation qu'un grand silence.
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Jeu 25 Mar - 19:59


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


Elle refusa ma proposition en m'appelant de nouveau Madame. Non vraiment, je ne m'y ferais pas. Il allait falloir que je lui dise de ne plus m'appeler ainsi. Je commençais à comprendre les autres lorsque je les vouvoyais à longueur de temps à cause de mon éducation. Eden m'avait dit une fois qu'il avait l'impression de discuter avec sa grand mère. Je ne l'avais pas du tout mal prit ce jour là, car il était vrai que le vouvoiement vieillissait d'un coup une personne. Et pour le Madame, c'était la même chose, voir même pire. C'était une marque de respect mais qui à mes yeux s'employait pour une femme mariée. J'étais encore loin d'être mariée, sauf si mon père en décidait autrement lorsque je rentrerais à la maison une fois la tempête passée.

Bon revenons en à mon manteau et au fait qu'elle refusait mon aide. Elle prétexta qu'elle allait le salir avec la terre qui trainait sur ses vêtements et qu'à ses yeux, ça serait un crime. Il est vrai que mon manteau était de marque mais j'en avais d'autres et c'était loin d'être mon préféré. Et puis un peu de terre n'avait jamais abîmé un vêtement hormis pour les tissus les plus délicats, ce qui était loin d'être le cas de celui-ci. De plus, elle me faisait presque de la peine ainsi. Je voyais bien la chair de poule qui recouvrait la peau de ses jambes, et les bras croisés sur sa poitrine pour retenir le peu de chaleur qu'elle dégageait, tout en se dandinant sur place pour tenter de se réchauffer. Non vraiment, elle me faisait vraiment de la peine. J'avais presque envie de la ramener à l'intérieur des bâtiments et de lui offrir un bon thé bien chaud ainsi qu'un plaid.

Finalement, elle reprit la parole alors que j'étais entrain de me demander si je devais insister pour lui donner mon manteau, ce qui me sortis de ma réflexion. Elle me demanda alors si je faisais partie du club. Du club ? Quel club ? Je mis alors un petit temps à comprendre du club dont elle parlait : celui de jardinage. Il était vrai que nous nous trouvions actuellement dans les jardins de ce club. J'avais tendance à l'oublier, bien que je venais régulièrement ici. Mais pour moi, ce lieu, c'était plus le petit jardin secret ou vivaient les plantes de Mitre qu'autre chose, n'ayant aucun attrait pour le jardinage. Mais il était vrai que les membres qui adoraient cette pratique venaient s'exercer ici. J'en croisais de temps en temps lorsque je venais jouer ici, si bien que je leur donnait un petit concert gratuit au passage, ce qui faisait toujours plaisir.

- S'il vous plait, appelez moi Amicia, à la limite Mademoiselle, mais Madame... j'ai l'impression de prendre 10 ans alors que je suis à peine majeur. Sinon concernant le club, non je n'en fais pas partie. Je me suis inscrite dans celui de musique et de théâtre, étant musicienne et grande fan de théâtre. Je ne viens dans ce jardin uniquement pour jouer du violon à ces plantes que vous voyez là. Elles appartiennent à un mage vert du nom de Mitre qui est capable de parler avec les animaux et les plantes. Et grâce à sa magie, il a doté ces petites beautés d'une conscience qui visiblement adore ma façon de jouer. Aussi je reviens tous les samedi leur présenter un nouveau morceau, bien que je ne puisse pas leur demander directement ce qu'elles en pensent.

Et voilà que je m'étais entièrement justifiée sur ma présence ici en me présentant au passage comme une folle. Allait-elle croire à mon histoire bien que c'était l'entière vérité ? Je ne sais pas. Même moi quand je le disais à haute voix, j'avais l'impression de conter une fable plus qu'autre chose. Une plante avec un conscience... Oui mais c'est de la magie, ça ne s'explique pas ! C'est vrai mais tout de même, ça faisait tellement extravagant comme façon de présenter les choses. Enfin, peut-être qu'étant adepte du jardinage, elle avait un pouvoir lié à celles-ci, non ? Après tout je n'en savais rien, il faudrait que je lui pose la question. Mais elle me semblait tellement timide. Et transie de froid.

Ca ne pouvait plus durer de la voir ainsi couverte de frissons, surtout qu'en ce moment, je la maintenait immobile à discuter. Je me sentais donc en partie responsable de son état. Je défis alors les boutons de mon manteau et l'enlevai. Puis je m'approchai d'elle, mon violon me suivant sur les quelques pas que je fis et passai mon vêtement autour de ses épaules, dans un geste protecteur. Puis je me reculais et lui fis un sourire.

- Voila, vous allez vous sentir mieux et tant pis pour la terre, je dois le passer au lavage de toute manière. Gardez le au moins le temps que nous discutions, vous pourrez me le rendre par la suite.

Surtout qu'en dessous j'avais encore un gilet plutôt chaud et une robe épaisse à manches longues. Aussi, malgré une épaisseur en moins, je ne sentais pas tant que cela la variation de chaleur, un peu tout de même, nous n'allons pas nous mentir, mais pas de là à en éprouver de la chair de poule ou des frissons comme elle. Et comme je l'avais dit, j'aimais le froid, le sentir contre ma peau réveiller un à un mes sens, les mettant tous en alerte pour pouvoir lutter efficacement. J'avais l'impression de me sentir plus vivante et donc plus moi même.

- Et vous, si j'en déduis à votre tenue et à votre présence ici, vous êtes une membre du club de jardinage. C'est une passion que vous avez depuis longtemps ?


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Ven 26 Mar - 0:59
Mademoiselle Amicia se présente. Je hoche la tête, écoutant avec un intérêt sincère ce qu'elle raconte. Elle me dit qu'elle joue pour les plantes. Et qu'un mage vert dote celles-ci de conscience ? La magie est vraiment capable de faire ça ?? C'est épatant !
Pourquoi est-ce que je remettrais sa parole en doute ... ? La magie semble capable de faire des choses merveilleuses.

- Elle ne peuvent qu'être contentes de vous écouter Mademoiselle Amicia ! Elles doivent aussi se réjouir que le printemps arrive bientôt . Par contre ...

Je m'approche de quelques pas des plantes. Je m'incline un peu et leur déclare d'un ton désolé.

- Je vous demande pardon de vous avoir fait danser contre votre volonté. J'ignorais que vous étiez ... conscientes ?

Je n'attend pas de réponses particulière. Conscientes mais incapables de communiquer. J'espère que ce Mitre ne dote pas de conscience des légumes qui sont promis à l'assiette. Ce serait un peu cruel. Des arbres ... ce serait le mieux de faire ca avec des arbres, non ? Un arbre c'est parfois séculaire, c'est un compagnon qu'on éveille sur le long terme. Leur caractère doit être plus tranquille que les petites fleurs saisonnières, pressées de vivre leur vies avant que le premier gel ne les fauche. Un chêne. J'aimerais parler à un chêne tiens. Rien n'est plus fiable et solide que ces arbres là.

Et pendant que je me perd dans mes réflexions, mademoiselle Amicia s'approche de moi et me couvre les épaules avec une calme autorité. J'esquisse un geste de protestation par pure forme mais ma nature docile reprend vite le dessus. Me voilà avec le plus beau manteau que je n'ai jamais vu sur mes épaules. Je sens son poids rassurant et sa chaleur se diffuser lentement.

J'ai peur qu'il ne tombe et ne se salisse sur le sol boueux, alors je  tiens fermement les revers du manteau pour le maintenir fermé autour de moi. Il est maintenant certain que jamais je n'oserais planter des oignons avec cette étoffe sur moi.

Je lève vers elle un regard brillant de reconnaissance. Elle est si gentille et attentionnée.

-Merci ... Vous êtes vraiment très gentille.

Je lui souris, un peu gênée par l'attention qu'elle me porte. Je n'ai pas l'impression de mériter les faveurs qu'elle me porte, même si chacune de ces gestes me fait étrangement chaud au coeur.

- Je .. suis arrivée il n'y a pas très longtemps ... au club ... et dans la ville. Avant je vivais à la campagne. Je crois que ... j'avise une motte de terre à mes pieds et la fait rouler du bout de la botte. .. j'avais besoin de retrouver contact avec la terre. J'aime la piscine aussi. Mais je n'ai pas vu de club de piscine ...

Et je n'ai pas de maillot. Il faudrait que je pose la question à quelqu'un mais c'est délicat quand même. Peut-être que Nathéon, mon colocataire, saurait me dire si il y a une chance pour qu'ils nous donnent des maillots ... ? Le maillot est la seule chose qui manque, je pourrais toujours me débrouiller pour les serviettes, en utilisant une de celles de notre salle de bain.

Je relève les yeux vers elle et l'observe un moment, tête penchée. Maintenant que j'y pense, la fille que j'ai en face de moi me fait penser aux fées des livres de contes. C'est étrange. Non pas les petits machins minuscules avec des ailes qui papillonnent partout, non. Les fées blanches des forêts enchantées. Celles qui lancent des sortilèges, soignent les chevaliers blessés, mettent à l'épreuve les voyageurs et récompensent les justes et les bonnes âmes. Ou couvre d'un manteau les jeunes paysannes un peu perdues.

Si la magie existe en ce monde, pourquoi pas les fées ? Et pourquoi n'en aurais-je pas une devant moi ... ? Elle joue de magnifiques mélodies, semble pleine de compassion et de sagesse en plus d'avoir une attitude noble et pure. Ca me parait plausible, mademoiselle Amicia colle à beaucoup des critères. Beaucoup de choses bien plus folles que ça semblent arriver dans ce lieu, alors encore une fois, pourquoi pas ?

- Excusez moi mademoiselle Amicia mais ... est-ce que par hasard vous êtes une ... fée ?
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Ven 26 Mar - 21:23


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


Mademoiselle Amicia... Bon au moins il y avait du mieux, j'avais l'impression d'être retournée en enfance. En effet, les enfants des invités de mes parents m'appelaient ainsi et je devais également les nommer avec cette formule, à savoir avec un monsieur ou un mademoiselle suivit de leur prénom. Tout une éducation bien trop étriquée dans laquelle j'avais été enfermée pendant des années et que je tentais à présent de m'en émanciper sans y arriver totalement. Regardez, rien que mon vouvoiement je n'arrive pas à m'en défaire. Bon passons, là n'est pas le sujet.

Je regardai Colette s'approcher des plantes après avoir souligné qu'elles ne pouvaient qu'apprécier ma musique, ainsi que l'arrivée prochaine du printemps. Je ne pouvais qu'approuver ses dires, c'est sûr que ces drôles de petites dames ne pouvaient qu'attendre qu'avec impatience l'arrivée des beaux jours pour pouvoir se revêtir de leur plus belle parure, et profiter des rayons du soleil pour pouvoir grandir à nouveau grâce à la photosynthèse. Il n'empêche que j'enviai la vie de ces petites fleurs : une vie courte, simple et sans soucis, bien loin de la vie compliquée et hasardeuse des humains.

Colette s'excusa alors auprès des plantes de les avoir fait danser contre leur volonté. Attendez... quoi ? Etait-ce donc bien elle qui les avait fait se mouvoir ainsi pendant que je jouais du violon ? Avait-elle donc bien un pouvoir en lien avec les plantes ? Mais que pouvait-elle en faire ? Visiblement pas leur parler comme Mitre, sinon elle aurait sût que ces plantes possédaient une conscience et ne se seraient pas excusée auprès d'elles. Peut-être pouvait elle uniquement les faire se mouvoir, ou les faire grandir plus facilement, allez savoir. En tout cas, je comprenais mieux pourquoi elle faisait du partie du club de jardinage.

Elle finit alors par accepter mon manteau et le referma autour d'elle pour profiter de sa chaleur et probablement aussi pour éviter qu'il ne tombe vu comment elle le tenait. De mon côté, ça me faisait plaisir, et rien que son regard me fit chaud au cœur. Je ne savais pas ce que ce simple geste pouvait représenter pour elle, mais s'il la rendait simplement heureuse, alors ça me convenait et je me félicitais d'avoir insisté. Elle me remercia également, soulignant que j'étais très gentille. Oui j'étais gentille, parfois trop gentille. Je savais qu'un jour cela causera ma perte mais je ne pouvais m'empêcher d'être ainsi, de vouloir le bien des autres avant le mien. Cette bonté je l'avais hérité de ma mère et je la cultivai comme une chose précieuse. C'était un trait de mon caractère que j'appréciai grandement. Beaucoup de personne pensait que je faisais tout cela uniquement de manière intéressée alors qu'en réalité jamais : je ne faisais cela que par pure compassion pour mes semblables.

Colette m'expliqua alors que ça ne faisait que très peu de temps qu'elle venait d'arriver à Leoska. Une petite nouvelle donc, tout comme Birdy que j'avais rencontré quelques jours plus tôt. A vrai dire, j'étais moi même une nouvelle dans l'école, n'étant arrivée qu'il n'y a que quelques mois de cela. D'ailleurs je ne me sentais pas encore totalement à ma place ici. J'avais quelques amis certes, mais j'avais l'impression tout de même d'être une étrangère, et que mon intégration parmi les autres se faisait de manière laborieuse. Pas parce qu'on ne voulait pas me parler, juste parce que je passais à côté des autres sans qu'on ne me calcule. A moins que ce soit mon allure altière qui ne les repousse ? Peut-être.

La jeune fille venait donc de la campagne et avait donc eu besoin de renouer avec la nature et la terre en venant dans ce club. C'était totalement compréhensible. Après tout j'avais fait la même chose en allant dans le club de musique et de théâtre, c'était parce que j'y retrouvai une part de mon enfance et aussi parce que c'était les deux seuls domaines auxquels je m'intéressais. Par contre concernant le club piscine, j'y réfléchis un instant... Y avait-il une piscine ici ? Je n'en avais pas vu dans l'école, c'était certain. Mais il y en avait peut être une en ville, ce n'était pas impossible.

- Je ne suis arrivée ici que depuis quelques mois mais je n'ai pas vu de piscine dans cette école. Par contre il y en a peut être une dans la ville, il faudrait que je me renseigne. S'il y en a une, il est possible qu'il y est des informations à ce sujet au panneau d'affichage, à l'entrée de l'école. Et je vais demandé à un ami à moi qui connait bien la ville s'il a entendu parlé d'une piscine quelque part.

Moi même cela m'intéressai. Je voulais me mettre au sport mais j'étais nulle et ça ne m'intéressais guère. Il n'y avait bien que la course à pied que j'arrivai parfois à pratiquer lorsque quelqu'un me proposait d'aller courir avec lui. Mais la piscine... Je ne sais pas, j'ai envie de dire pourquoi pas. C'était très physique et faisait travailler tous les muscles du corps mais ça avait aussi un petit coté ludique et chacun allait à son rythme. Oui, il faudrait que je me renseigne vraiment pour cette histoire de piscine car ça pourrait grandement m'intéresser également. Quoi qu'en fait non maintenant que j'y repensais : comment allais-je faire avec mes bras et mes jambes ? A moins de mettre une combinaisons, ils allaient être difficile à cacher avec un simple maillot de bain. Bref, à réfléchir tout de même.

Colette me regard un instant, penchant la tête sur le côté. Avais-je quelque chose au milieu du front ? A moins que ce ne soit une feuille coincé dans mes cheveux. Au final ce ne fut rien de tout cela. La jeune femme me posa alors une question bien étrange : si j'étais une fée. J'en restais presque abasourdie. D'où lui venait cette idée que je sois une fée ? Et de quelle fée nous parlions ? Celle des contes pour enfants ou des légendes ? Oui parce que j'étais tout de même d'origine bretonne et ma mère m'avait bercé avec de nombreuses histoires sur le folklore celte. J'en connaissais donc un rayon sur les fées et il en existait plusieurs types... Mais dans quoi je m'égare moi ? Je ne suis tout bonnement pas une fée, il n'y a pas à discuter. Mage certes, mais pas une fée. Et puis déjà qu'on m'appelait princesse à longueur de temps... Je n'avais pas besoin d'un nouveau surnom, aussi mignon soit il dans la bouche de la jeune femme. J'affichai alors un sourire, amusée tout de même par sa question.

- Oh non, je suis loin d'être une fée. Je ne suis qu'une simple mage télékinésite, croyez moi, et c'est déjà bien assez pour être traquée comme un animal par la société, car considérée comme différente et exploitable dans leurs usines. Mais qu'est-ce qui vous laisse penser que je puisse être une fée ? La couleur surnaturelle de mes cheveux peut-être ?


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Marie-Colette
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Sam 27 Mar - 11:04
Je cligne des yeux et continue de la regarder fixement un moment. Je suis presque déçue qu'elle me détrompe. J'aurais aimé rencontrer une fée. Mais non, je me suis trompée. Maintenant qu'elle le dit c'est vrai que la couleur de ses cheveux a pu jouer dans mon impression.

- Excusez moi. J'aurais cru ... Petite moue. Vous êtes une gentille dame blanche qui jouez pour les plantes, qui couvrez les épaules d'une jeune paysanne et vous utilisez la magie ...

Ca collait, vous pouvez pas nier ça ! Une fois la timidité vaincue, ma langue se déliait. Je suis comme ça, il faut le temps de m'apprivoiser j'imagine.

- Les histoires ... disent des choses un peu pareilles sur les fées qui peuplent les bois. Elles mettent à l'épreuve les voyageurs et soignent ceux qui s'égarent.


Je hausse un peu les épaules sous la pelisse pâle qui m'a été prêtée.

- C'est amusant. Vous êtes arrivée en même temps que moi ici ! Ou presque. J'aurais juré que vous étiez ici depuis longtemps. Vous semblez si naturelle quand vous jouez ici.  J'avais déjà confessé que ce n'est pas la première fois que l'entendais jouer ici ... alors bon.

- Il y a une piscine couverte dans l'aile Nord de l'école. Là où sont les dortoirs. Au rez de chaussée. Ca sent le chlore quand on s'approche et on entend les clapotis. Mais ... je ne sais pas vraiment comment on y accède ... Ni si ils nous donnent un maillot ... Peut-être qu'il faudra attendre les cours d'éducation physique ?
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Amicia S. Faversham
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Amicia S. Faversham
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Sam 27 Mar - 12:30


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


Visiblement je l'avais déçu en lui révélant que je n'étais pas une fée. La petite choupette, j'aurais vraiment aimé ne pas briser ses rêves mais je ne pouvais pas lui mentir. J'avais eu des parents humains, bien que mère fut mage, j'avais vécu dans une maison comme tout le monde, avait vécu dans une société comme tout le monde. Bref, j'étais tout ce qu'il y avait de plus normal hormis que je contrôlais la magie, mais comme tant d'autres en ce monde.

Elle énuméra alors ce qu'il lui avait pensé que j'étais une fée, à savoir tous mes actes de bonté que j'avais pu effectué jusqu'ici. Je me mis alors à sourire, à la limite du rire. C'était tellement touchant venant d'elle, qu'elle me compare ainsi à un être encore plus surnaturel que les mages. Rien que pour la voir sourire j'avais presque envie de lui dire que j'étais peut-être une changeline mais que je n'en avais pas encore conscience. Elle finit alors par faire référence aux différents récits celtes et arthuriens que je connaissais par coeur.

- Oui, je connais les légendes. Je suis d'origine bretonne et ma mère me les contait souvent le soir pour m'endormir. Toutes ces histoires d'êtres surnaturels qui peuplent les foret et les villes, de chevaliers partant en quête pour sauver le royaume, et ces histoires d'amour impossibles... J'adorai les écouter. Mes préférés sont les légendes arthuriennes. Merlin, Arthur, Guenièvre, Lancelot, Perceval, Tristian et Iseult, Morgane, la Dame du Lac... Je pourrais toutes les conter de mémoire.

Nous étions donc arrivées en même temps. Bizarre, j'aurais du l'apercevoir plus tôt. Bon après, elle avait l'air d'être au lycée alors que personnellement j'étais dans le cursus supérieur. Nous ne partagions donc pas les mêmes dortoirs, ni les mêmes salles de cours. Et elle était tellement discrète qu'au final ça ne m'étonnais même pas de ne l'avoir jamais croisée avant cela. Peut être l'avais-je aperçu une ou deux fois dans ces jardins si elle venait souvent jardiner mais je n'avais pas fait plus attention que cela, sûrement perdue dans mes pensées à ce moment là.

Elle me signala alors qu'il y avait une piscine. Première nouvelle pour moi. Décidément, je ne prêtais visiblement pas assez d'intérêt à mon environnement. Mais je la croyais sur parole parce que c'était fort possible que je sois passée à côté sans même le voir. Il m'arrivait souvent d'omettre certains détails involontairement car ils ne m'intéressaient pas plus que cela. Je n'avais jamais eu l'envie pour le moment d'aller à la piscine alors pourquoi relèverai-je une odeur de chlore ? Il n'empêche que je ferais attention tout à l'heure lorsque je remontrais dans ma chambre pour vérifier ses dires.

- Hum... Je me le demande aussi. A vrai dire, je n'ai aucune information concernant cette piscine. Mais écoutez, je vais essayer de me renseigner à ce sujet et je vous tiendrais au courant. Et concernant les maillots de bain, je ne sais pas s'ils en ont ici, mais dans le pire des cas, venez me trouver, je verrais bien si dans ma garde robe je n'en ai pas un qui traine à votre taille. En partant de chez moi j'ai pris un peu de tout mais au final je sais plus ce que j'ai.

J'avais même l'idée d'aller en ville lui en acheter un. Honnêtement, pour le prix que cela me coûtera vis à vis de la fortune que j'avais sur mon compte bancaire grâce à mon père, je n'allais pas me ruiner. Et si de son côté cela pouvait lui permettre de pouvoir exercer une de ses activités favorite, alors ça me convenait entièrement. Me voilà à vouloir offrir un maillot de bain à une parfaite inconnue... Mais elle était si mignonne et touchante que sans le savoir je me sentais déjà proche d'elle.

Elle me faisait penser un peu à moi à son âge, timide et s'émerveillant sur le monde bien qu'au final nous avions une facilité à communiquer avec les autres une fois que nous étions en confiance. J'avais peu à peu réussit à vaincre ma timidité, n'ayant pas d'autres choix à cause de mon éducation. Au début j'avais beaucoup pris sur moi et au final je ne le regrettai pas car je me sentais plus à l'aise en société à présent. Aborder les gens n'était plus un problème bien que j'avais tendance à me cacher derrière un sourire de façade en attendant de voir si la personne était bienveillante ou non. Avec certaines personnes comme Colette, j'avais tout de suite eu cette connexion qui c'était établie, me permettant alors d'être rapidement moi même. Mais avec d'autres personnes, ça passait beaucoup moins facilement, bien que je ne saurais dire pourquoi. C'était une impression que j'avais, que je ressentais au fond de moi et qui me mettait en garde contre les intentions de mon interlocuteur.

Bon sinon concernant cette histoire de piscine, il allait falloir que je contacte Sora. Ca faisait des années qu'il vivait ici, il devait bien être au courant de tout cela, surtout qu'il gérait le club d'arts martiaux. Liste des choses à faire : trouver Sora dans l'immensité de cette école. Plus facile à dire qu'à faire mais j'arrivai tout de même à croiser le jeune homme au détour d'un couloir par inadvertance de temps en temps, aussi je ne m'en faisais pas.

- Mais c'est étrange que nous nous fûmes pas rencontrées plus tôt. Etes-vous au lycée ?


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Dim 28 Mar - 18:54
- Ah oui vous les connaissez aussi ?? J'aime tant l'histoire de Tristan et Iseult ... même si elle est étrange ... et finit si mal ...

Je ne suis pas sûre de jamais avoir tout compris de ce livre. Le destin des deux amoureux semble si complexe et injuste. Leur vie est d'une tristesse incroyable.  Mon coeur se serre à chaque fois. Aucune autre histoire montrée aux enfants n'est aussi triste.  Peut-être que mes parents ne savaient pas vraiment ce que contenait ce livre dans le fond. Ils voyaient une histoire de chevaliers et de dragons avant tout ... Iseult était à coups sûr une mage blanche. Pourquoi a t'elle accepté d'épouser un homme qu'elle n'aimait pas ? Pourquoi a t'elle mené cette double vie avec son amant ? Pourquoi ne s'est elle pas enfui et a t'elle accepté de retourner auprès de son mari ?

Mais ce livre est maintenant bien loin ... Je crois que je ne le reverrai plus jamais. C'est une pensée qui me chagrine.

Cette pensée est vite interrompue par la suite. On parle de la piscine et mademoiselle Amicia promet de se renseigner pour moi ? Oh c'est tellement gentil de se donner de la peine comme ça. Elle propose même de me prêter un maillot. Si elle en trouve un. Un maillot trop petit pour elle dont elle n'aurait que faire mais tout de même, c'est une offre considérable !

Une fois encore ses paroles éveillent au fond de mes grandes billes noisette une lueur d'espoir mêlée de gratitude.

- Vous êtes si gentille ...

Comment pourrais-je un jour lui revaloir sa gentillesse ... ? Je me fais le ferme engagement en mon for intérieur de trouver une manière de le faire ! Je n'ai pas grand chose mais le coeur ne s'encombre pas des contingences matérielles, ca j'en suis convaincue !

- Je suis au Lycée oui. En seconde. J'avais une année d'avance depuis la primaire mais ...

Petite moue avant l'aveu.

- Je crois que je vais redoubler ... ca ne se passe pas très bien depuis que je suis arrivée ici ...

Un euphémisme. Je suis une catastrophe ambulante ... j'ai perdu toute motivation pour mes études et ma confiance en moi fond comme neige au soleil quand je suis devant un cahier.
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Amicia S. Faversham
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Dim 28 Mar - 19:38


Un violon et une rose


ft Marie-Colette


Il était vrai que l'histoire de Tristan et Iseult n'était pas la plus joyeuse. Celle de Lancelot et Guenièvre non plus. Mais les histoires tragiques étaient celles qui touchaient le plus ma corde sensible. Je rêvais de vivre une belle histoire d'amour, mais pas forcément aussi tragiques que dans toutes ces histoires, surtout après tout ce que j'avais déjà traversé. Je pense que j'avais eu mon quota de malheurs et de souffrances pour le reste de ma vie, je n'en avais pas besoin de plus. Je ne demandai qu'un amant fidèle, me plongeant dans une belle romance et avec qui je pourrais fonder un jour une famille. Rien de plus, ni de moins. Jusqu'ici, je n'avais jamais connu l'amour, n'ayant même pas connu l'amitié, aussi caressai-je bien naïvement cette douce idée.

Après m'avoir remercié pour la piscine, Colette me confirma alors qu'elle était bien au lycée, en seconde. La seconde... Ca lui faisait quel âge ça ? 15 ans ? 16 ans ? Ah non puisqu'elle avait une année d'avance donc 14-15 ans. Donc elle doit avoir à peu près l'âge que j'avais lorsque... Cette déduction me fit comme un coup de poignard au ventre. Elle avait à peu de chose près l'âge que j'avais lorsque l'accident est arrivé. Voila pourquoi elle avait si facilement attiré ma sympathie : j'avais l'impression de me voir moi à 14 ans peu avant de le décès de ma mère. Et j'avais envie qu'elle conserve son innocence aussi longtemps que possible, qu'elle ne subisse pas les mêmes épreuves que moi car elle ne le méritait pas. Personne ne le méritait. Je chassai toutes ces idées de mon esprit au moment ou elle aborda ses difficultés à l'école.

Elle m'avoua qu'elle pensait qu'elle allait redoubler, n'y arrivant pas depuis qu'elle était arrivée ici. J'eus comme de la peine pour elle. J'avais toujours eu des facilités dans l'apprentissage des choses, que ce soit les matières scientifiques ou littéraires. Je n'étais pas une grande spécialiste dans une matière donnée avec des 18 et des 19 partout mais je maintenait une moyenne d'environ 16 - 17 dans toutes les matières générales, sauf en sport et en pratique de la magie. D'un point de vue intellectuel, j'apprenais très vite. D'un point de vue physique par contre... On y repassera.

- Concernant les matières générales comme les sciences ou la littérature, je peux vous aider si vous voulez. J'ai des bonnes notes dans à peu près tous les domaines, ayant eu pendant longtemps des cours à domicile avec des professeurs particuliers. Vous aider dans vos révisions ne me dérange absolument pas. Par contre ne comptez pas sur moi pour les matières plus physiques comme le sport ou la pratique de la magie, je suis très loin d'être douée, je prends même des cours de soutien dans ces domaines pour vous dire.

Cours de soutien qui, bien que pour le moment les résultats se faisaient encore attendre, m'aidaient énormément. Au moins, en classe, je provoquais moins d'accidents ce qui était une nette progression, il n'y avait pas photo. J'avais encore énormément de travail à fournir et de progrès a faire mais je gardai espoir. De plus, il fallait encore que je trouve le temps, mais je savais qu'un de nos professeurs était télékinésite et pourrait m'aider dans mon apprentissage, bien qu'il allait falloir que je le motive à le faire, quitte à recourir au soutien de la directrice car apparemment c'était un flemmard notoire. Il est vrai qu'avec la télékinésie nous pouvions faire venir tous les objets à nous, ouvrir les portes sans les toucher et transporter toutes sortes de choses sans se casser un ongle. Mais ce n'était pas une raison pour se laisser à la flemmardise. Enfin, il allait falloir que je fasse avec. J'avais tout de même hâte de le rencontrer.

- En tout cas, n'hésitez pas à me demander, je me ferais un plaisir de vous aider.

Surtout que le programme de seconde était d'une évidence pour moi, voyant à présent des choses bien plus pointilleuses et poussées. Je n'aurais donc aucun mal pour l'aider dans son apprentissage. Par contre, il allait falloir qu'elle y mette un peu du sien car je ne pourrais pas apprendre à sa place. Tout lui réexpliquer, lui donner des exemples, prendre du temps pour qu'elle comprenne, oui, mais pas apprendre. Enfin, nous verrions cela en temps voulu si elle acceptait ma proposition.

- Dans qu'elles matières avez-vous le plus de difficultés ?


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Mar 30 Mar - 9:18
Mademoiselle Amicia propose de m'aider dans mes révisions maintenant ... Je ne sais pas quoi répondre. Je baisse le nez et me frotte la nuque. C'est incroyable de voir quelqu'un d'aussi attentionné et généreux. Mais est-ce que je mérite tout ça ?

Je crains que non. J'ai affreusement peur de la décevoir quand elle verra mon niveau scolaire. Ou pire, de la rendre triste.

- Je ... ne sais pas si vous pourrez beaucoup m'aider mademoiselle Amicia. J'apprend mais je ne retiens rien ...  

En un mot je suis devenue bête. Je n'avais pas ce sentiment avant, mais c'est comme si mon cerveau ne s'était jamais réveillé de cette nuit de séparation et qu'il était encore en train de dormir là bas, dans ma petite chambre mansardée sous le toit de la ferme.

- Il n'y a qu'en français que ca va ... Peut-être parce qu'il ne faut rien apprendre mais plutôt ressentir et se laisser porter ? Ma seule terreur c'est de réciter un poème devant le reste de la classe.

Les mathématiques c'est la cata, je ne comprend rien de rien et quand je vois des calculs je panique ... Mais ca c'est pas vraiment nouveau. Même dans ma vie d'avant c'était pas mon fort.

Le reste ... je n'y arrive plus. Ca marchait avant mais maintenant dès que j'essaye d'apprendre quelque chose, c'est un voile blanc devant mes yeux. Les mots s'échappent ... Ils ne restent pas dans ma tête. Il y a comme une fuite, quels que soient les efforts que je fais. Comment avoir des bonnes notes quand on ne retient pas ses leçons ?

Et ce n'est pas avec la participation que je vais relever le niveau ...

Je donne l'impression de refuser sa proposition mais dans le fond je voudrais accepter. Je me dévalorise devant elle pour ne pas prendre le risque que ses attentes soient trop hautes avec moi ...

Et pourtant un petit truc au fond de moi aimerait quand même saisir ce pretexte pour ne pas la laisser partir et avoir un chance de la revoir bientôt ...
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Amicia S. Faversham
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Mar 30 Mar - 22:26


Un violon et une rose


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CW : Dépression

Bon, si elle commençait comme cela, nous n'allions pas aller très loin effectivement. Ce n'était pas en se disant que je ne pourrais pas l'aider car elle retenait rien qu'elle allait pouvoir progresser. Il ne fallait jamais partir défaitiste dans la vie lorsqu'on voulait apprendre un truc. Oui, je n'avais aucune confiance en moi et avais tendance à me dénigrer, je vous l'accorde. Mais quand il s'agissait d'apprendre mes leçons ou apprendre à jouer du violon ou du piano, je m'y mettais alors sérieusement, répétant encore et encore jusqu'à ce que ça rentre dans ma petite tête. Tout ce que je connaissais et que je maitrisais, je ne le devais qu'à mon travail acharné et rien d'autre.

Elle m'expliqua ensuite qu'il n'y avait qu'en français que ça allait, que les mathématiques il ne fallait même pas en parler et que le reste, depuis qu'elle était arrivée ici, elle n'y arrivait plus. Bon au moins, un point positif, le français, c'était bon, pas besoin de s'attarder dessus. Les mathématiques, ça me connaissaient bien, je n'étais la meilleure évidement mais j'avais de bonnes notes. Et puis, vu quelle était au lycée, cela restait des maths plus qu'abordables pour mon niveau, je n'aurais donc aucune difficulté à tout lui expliquer.

Par contre concernant le reste, j'avais comme la nette impression que c'était du à autre chose son blocage, vu les mots qu'elle employait. C'était-il passé quelque chose avant qu'elle n'arrive ici ? Probablement, comme chacun d'entre nous. On ne se retrouvait pas ici par hasard, et souvent la séparation avec nos familles se faisait dans la douleur. Il allait donc falloir que je trouve ce qui la perturbai autant pour qu'elle n'arrive pas à se concentrer sur ses leçons ainsi, surtout si par le passé, elle avait eu des facilités.

Je me souvenais très bien que lors de ma dépression, j'avais eu bien plus de mal à me concentrer sur mes devoirs et à apprendre les choses, me retrouvant souvent en proie à mes horribles démons. J'avais mis du temps et avait du faire preuve de beaucoup de volonté pour arriver à me relever et à pouvoir de nouveau travailler et avoir une vie un tant soit peu plus normale. Enfin, je n'allais pas pouvoir résoudre pour le moment ses problèmes. Mais déjà, passer du temps avec elle, à prendre le temps de tout lui réexpliquer et peut être de lui faire voir les choses autrement devrait sans doute l'aider.

- Ne vous inquiétez pas, je suis sûre avec le temps et la volonté vous finirez par y arriver. Ce n'est que le temps de vous acclimater à votre nouvel environnement. Moi même j'ai parfois un peu de mal encore à me concentrer totalement en cours. En tout cas, n'hésitez jamais à me solliciter pour vous aider dans vos révisions, surtout dans les mathématiques, j'aime bien cette matière. Et ensemble, nous trouverons bien une méthode d'apprentissage qui vous conviendras mieux. Je fais du théâtre, voyez vous, et je sais que me raconter mes cours sous forme d'histoire et de parfois même les jouer moi-même, ça m'a beaucoup aidé pour certaines choses. Peut être qu'en mettant un peu plus de vie dans vos révisions, cela vous aidera.

Bon, il y avait des matières ou c'était plus facile que d'autre comme l'histoire, la géographie ou la biologie. Les mathématiques à adapter en théâtre, tout de suite, ça devenait plus compliqué. Mais j'avais déjà essayé une ou deux fois et j'avais finit par trouver quelques idées. Il n'empêche, qu'il faudrait que je me refasse un jour sur scène mes grandes batailles épiques pour retenir le fonctionnement du système immunitaire. Cela avait été tellement amusant ce jour là, surtout lorsque j'ai vu la tête de ma gouvernante passer par la porte, se demandant ce que j'étais entrain de faire alors que je me prenais pour un leucocyte combattant une méchante bactérie.


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Marie-Colette
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Mer 31 Mar - 15:03

Des paroles rassurantes et douces. "vous allez-y arriver". Une affirmation. Une promesse. Une prédiction peut-être même ? Je veux y croire. Oh oui. Ca marchera. J'y mettrais du miens et avec son aide je m'améliorerai.

Je ne crois pas une seconde que le théâtre sera ma façon de faire. Je n'ai jamais compris mais toujours admiré les gens qui savent monter sur les planches et se montrer en pleine lumière. Avoir des dizaines d'yeux braqués sur soi, quelle horreur ! Des tas de gens qui t'observent, jugent chacun de tes gestes, observent le moindre de tes mouvements. Une terreur pure ! Mais je suis sûre qu'on trouvera quelque chose.

Un sourire radieux nait sur mon visage.

- Alors je viendrais vous voir mademoiselle Amicia ! C'est promis. Et je ne viendrai pas les mains vides, ca non ! Je trouverai quelque chose qui saura faire plaisir. Même si ce n'est qu'une poignée de fraises.  Et au pire j'utiliserais mon pouvoir pour y arriver. Pour elle, ca ne me fait pas peur. Je lui devrais au moins ça.

J'en réserverai au passage un peu pour Birdy ... Je suis sûre que même les filles comme elle aiment les fraises. On ne peut pas ne pas aimer.

Je trouverai son numéro de chambre oui ... Je suis discrète et curieuse comme une petite musaraigne , je suis déjà allée fureter dans tous les endroits qui m'étaient accessibles. Et j'ai bien repéré que les élèves les plus grands vivent dans un grand bâtiment, dans des chambres comme les nôtres (mais différentes !) avec leurs noms écrits dessus.

Une fois cette décision solennelle prise, je regarde les paumes de mes mains. Même si j'ai enlevé mes gants, il y a de la saleté dessus. On ne peut pas faire de jardinage et garder les mains blanches. Alors je les frotte sur mes cuisses. Etre sale n'est pas grave, on peut toujours se laver après. Par contre salir des vêtements est un crime.  

Je retire avec précautions le manteau gris qu'elle m'avait prêté, le levant assez haut pour qu'il n'effleure surtout pas la boue du jardin et le repliant avec soin sur le bras. Je soigneuse et précise, ma maman m'a bien enseigné comment plier le linge ou les vêtements. Je l'aidais dans la maison pour ça. Et je tend le vêtement pour lui tendre.

- Merci pour tout mademoiselle Amicia. Je n'ai plus froid du tout. Je vais m'activer pour planter mes oignons, ca va aller !

Et pour les fraisiers on verra plus tard ... Rien ne presse. C'est ce qui est beau avec les plantes. Ca ne sert jamais à rien de courir. On a toujours le temps.
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Amicia S. Faversham
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Jeu 1 Avr - 1:32


Un violon et une rose


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La jeune femme me fit alors un grand sourire, acceptant finalement mon offre, ce qui me fit grandement plaisir. J'allais avoir l'occasion ainsi de la revoir et de pouvoir l'épauler au mieux avec mes connaissances et mes capacités. J'espérai vraiment pouvoir lui être utile et l'aider à reprendre confiance en elle et goût à l'apprentissage et à la connaissance. Car après tout, bien que les cours soient parfois barbant, le savoir était la base de toute civilisation et pouvait s'avérer être une arme efficace. Certains pouvaient tuer pour des connaissances qui peuvent leur donner un avantage tactique. Mais nous n'étions pas là pour discuter de l'importance du savoir et de la connaissance mais plutôt de comment guider au mieu Colette dans ses révisions et ses études.

Je la vis alors enlever mon manteau et le plier soigneusement avant de me le rendre. En vrai, ce n'était pas très important de me le rendre aussi précautionneusement, elle aurait très bien pus me le rendre comme toute personne normal, c'est à dire, en me le tendant simplement, que cela m'aurait suffit. Je repris alors mon vêtement avec un sourire et l'enfilai de nouveau; mais le laissant ouvert malgré tout pour profiter du froid, mon corps s'étant habitué pendant ce laps de temps à cette fraicheur extérieur. J'eus même trop chaud en remettant mon habit, j'aurais du le garder dans les mains au final. Tant pis, de toute façon, je pensais rentrer bientôt aux dortoirs, j'avais encore pas mal de choses à faire avant ce soir, comme quelques révisions et Eden voulait que je passe l'aider sur notre dernier cours pour des questions de vocabulaire.

La jeune fille me remercia de nouveau pour mon manteau, m'informant alors qu'elle allait s'activer dans la plantation de ses oignons. Je ne doutais pas une seule seconde qu'elle allait se réchauffer en creusant et ratissant la terre comme elle semblait si bien le faire. C'était bien une activité que je n'avais jamais essayé et qui ne m'intéressait pas plus que cela. Pourtant j'adorais passer du temps dans les jardins, regarder les fleurs, respirer leur odeur et laisser le soleil caresser ma peau enduite de crème solaire. Oui parce que ma peau et le soleil, c'était une grande histoire d'amour. Enfin bref. En tout cas je comprenais que de jardiner, de se connecter ainsi à la terre puisse être une activité fort paisible et agréable et j'admirais ceux qui prenaient autant de temps à prendre soin de ces petits végétaux.

- Et bien je vous souhaite bon courage avec vos oignons. Si vous avez besoin de moi, venez me trouver dans ma chambre, c'est la numéro 11 dans l'aile des cycles supérieurs. Et si je n'y suis pas, il y a de grandes chances que je sois en salle de musique à m'entrainer.

Je lui souris en ponctuation de ma phrase. Puis je vérifiai que mon violon était toujours bien en suspension à côté de moi avant de me décider à y aller, non sans dire au revoir à la jeune femme avant :

- Sur ce, je vais vous laisser, j'ai des devoirs à terminer pour préparer mes cours de lundi. Ce fut un plaisir en tout cas de faire votre connaissance. J'espère réellement vous revoir bientôt. Et surtout n'hésitez pas à sollicité mon aide, ce sera toujours avec plaisir que je vous l'offrirais. Bonne journée Colette !

Puis après un dernier sourire je partis en direction des dortoirs, remontant les différentes allées des jardins, mon violon flottant derrière moi comme à mon habitude. Ce fut une belle rencontre tout de même. Colette était une personne vraiment adorable qui me rappelait ma personne sur bien des aspects. J'avais vraiment hâte d'apprendre à plus la connaitre et surtout d'arriver à l'aider pour progresser, car il n'y avait rien de plus horrible que de se retrouver bloquer ainsi, surtout dans les études, et de perdre le peu de confiance en soit que l'on possédait jusqu'alors. Mais je savais qu'elle était capable de remonter la pente. Elle était gentille mais non dénuée d'intelligence et de bonne volonté. Il suffisait juste qu'elle reprenne confiance en elle. Au fil de ma réflexion, je finis par atteindre le bâtiment et entrai alors dedans, retrouvant la chaleur apaisante de l'intérieur de cette école.


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