Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Lucas Meïster
Lucas Meïster
Messages : 17
Lucas Meïster
Cancre



Lun 3 Aoû - 18:36
MEÏSTER Lucas
ft. Gilbert Pandora Hearts

Âge : 25 ans
Date de naissance : .../...
Genre : Masculin
Nationnalité : Français
Année d'étude : Professeur principal des mages blancs
Club : Jardinage
Sexualité : Hétérosexuel
Pouvoir :
En jouant du violon, il est capable d'ériger des barrières magiques pour protéger ses alliés ou encore contenir un mal.
Il peut aussi soigner ses alliés de manière plus conventionnelle mais un peu moins efficace.
Ses musiques peuvent aussi apaiser l'esprit des plus tourmentés et leur offrir un répit momentané, tant que Lucas continue de jouer.
Comme un barde quoi !
Les contre-coups sont divers et variés et fonction de l'intensité : vertiges, migraines, saignements de nez, courbatures, vomissements, perte de conscience...
Caractère

Bonjour monsieur, excusez-moi de vous déranger, auriez-vous quelques minutes à m'accorder ?
Ça dépend pour quoi.
On fait un sondage sur les différents types de personnalités qui vivent à Leoska, c'est pour le journal de l'école. Vous êtes le nouveau prof' des mages blancs c'est ça ?
En effet.
Super ! Ca ne prendra qu'une dizaine d minutes et c'est anonyme. Alors ça vous dit ?
J'imagine que oui. Allons-y.
D'accord ! Aloooors... Pour commencer, pourquoi êtes-vous devenir professeur à Leoska ?
Mmmh... Je crois que c'est parce que je souhaite aider le plus de jeunes mages possible. Nous ne sommes qu'un petit nombre à trouver la protection de cette académie, il faut se soutenir mutuellement. Chaque jour notre communauté s’agrandit et s'enrichit. C'est important pour moi d'enseigner à mes élèves la meilleure manière de se protéger, de se connaître avec nos forces et nos faiblesse Car on ne peut pas venir au secours de quelqu'un lorsque l'on est sois même en danger.
Vous êtes les adultes de notre demain. Je suis intimement persuadé que vous ferez évoluer les mentalités et qu'un jour mages et sans-pouvoirs vivront main dans la main, comme le seul peuple que nous représentons tous : l'Humanité.
Comment vous décririez-vous à quelqu'un qui ne vous connaît pas ?
Je lui dirai de ne pas m'importuner dans mon travail et de ne surtout pas m'interrompre quand je parle.
Tous les étudiants et professeurs ici ont un passé compliqué, voulez-vous nous dire comment vous êtes arrivés à Leoska ?
J'ai simplement dit à mes parents que je partais étudier à l'étranger. Il m'ont fait confiance. Ils pensent d'ailleurs que j'enseigne dans une école réputée. Ils n'ont pas tout à fait tort.
Vos parents ont connaissance e vos pouvoirs ? Une personne de votre entourage ?
Oui... il y avait bien cette fille... mais nous nous sommes perdus de vue.
Vous entretenez toujours une relation avec votre famille ?
Oui nous échangeons parfois des lettres.
Imaginons qu'une fille se mette à pleurer devant vous, que faîtes vous ?
Rien. Je suis professeur de magie blanche, pas psychologue.
A votre avis, que pensent les autres de vous ?
J'avoue n'avoir que peu de considération pour ce genre d'idiotie. Je n'essaie pas de deviner ce que les autres pensent, parce que ça ne m'intéresse guère.
Avez-vous peur des autres mages et de leurs pouvoirs ?
Je n'ai pas peur, je reste prudent. Il n'est pas rare de faire face à un élève en perte de contrôle.
Etes-vous heureux ?
J'imagine.
Comment vous imaginez-vous dans dix ans ?
Probablement en face d'une autre étudiante pour un énième numéro du journal de l'académie de Leoska.
Avez-vous un crédo ? Si oui, lequel ?
Ponctualité, assiduité et travail.
Comment vivez-vous le changement en général ?
Très mal. J'aime quand chaque chose est bien à sa place. Je n'aime pas être perturbé dans ma routine.
Que recherchez-vous dans l'amitié ?
Je ne cherche pas d'amis.
Avez-vous quelque chose que vous aimeriez rajouter ?
Je vous conseille d'apprendre à bien faire votre noeud de cravate, on voit tout de suite que vous êtes du genre désordonné.
Au revoir mademoiselle, et bonne fin d'après-midi.

Physique

Lucas est un jeune homme qui apporte beaucoup de soin à sa toilette matinale. Il tient à ce que chaque chose soit "bien à sa place". Il ne laisse rien au hasard que ce soit la couleur de ses chaussettes choisie en adéquation avec le ruban qu'il porte souvent autour du cou, le bouton de ses manchettes ou encore sa coiffure, tout est étudié et pensé dans le but d'inspirer une idée, une impression, une émotion à ceux qui posent leurs yeux sur lui.
L'apparence est une chose qui compte beaucoup pour Lucas. Il a vécu la majorité de son existence dans un milieu aisé aux mœurs très ostentatoires à la limite de l’orgueil. Que ce soit dans un gala ou à un simple dîner de représentation, la robe ou le costume choisi peuvent avoir une importance capitale pour la personne ayant choisi de les revêtir. De simples morceaux de tissus peuvent avoir beaucoup de choses à révéler sur la personne qui les porte quand on sait lire entre les mailles du textile. Milieu de vie, croyances, porte-monnaie, personnalité, objectifs... Vous seriez surpris.
Au travail il porte presque toujours la même tenue, dont les tons peuvent varier selon ses humeurs et ses envies. On retrouvera toujours l'indémodable chemise blanche sur mesure parfaitement ajustée, avec un col cassé, au panel de couleur aussi divers que varié. Par dessus, un gilet à revers ronds presque toujours noir ou gris, permettant de se laisser un peu plus aller sur la couleur de la chemise. Un ruban bleu roi autour du cou, croisé entre les deux clavicules, maintenu par une broche finement sculptée n'ayant que le but d'ornementer quelque peu cet ensemble très formel.
Un pantalon de costume droit, assorti à la couleur du gilet et dénué de tout motif. Il ne manque plus que les Derbies ou Richelieues aux pieds, des chaussettes hautes de la même couleur que la chemise du jour et vous avez le parfait cosplay du professeur Meïster.
Rien de plus simple n'est-ce pas ?
L'idée derrière cette tenue ? Être confortablement vêtu tout en ayant l'air habillé maaais décontracté. Subtilité et délicatesse sont les mots d'ordre de la garde-robe de monsieur.

Mais l'apparence de Lucas ne se résume pas seulement à quelques pièces de tissu au prix exorbitant sur un corps longiligne à la musculature présente mais peu marquée. Il possède aussi un visage !
Il s'arrange toujours pour mettre ses yeux en valeur en recouvrant la majorité de son front (bien trop large selon ses critères personnels) de ses cheveux. De beaux yeux aux prunelles jaunes, savamment encadrées de mèches noires de jais ondulées et soyeuses. Il vous gratifiera souvent de son petit sourire à peine esquissé mais néanmoins charmant.

Dans sa manière de se déplacer, Lucas fait toujours preuve d'une élégante retenue. Ses mouvements sont calmes et fluides, on pourrait même dire qu'ils sont efféminés (adjectif à ne surtout jamais utiliser en sa présence).
Il possède de longs doigts fins et agiles, typiques d'un violoniste accompli. La musique est aussi bien sa passion qu'une manière pour lui d'utiliser ses pouvoirs et venir en aide aux autres à l'aide de sa maîtrise de la magie blanche. Il n'est donc pas rare de le voir avec un étui à violon dans sa main gauche.

Pour faire simple, Lucas est un beau garçon, dommage que quand il ouvre la bouche, il ait l'air aussi arrogant et apathique.

Histoire

Dans ce monde les mages, personnes dotées de capacités surnaturelles, sont traqués par les humains sans pouvoirs. Une large récompense est offerte à quiconque daigne les dénoncer, on appelle même ces personnes ayant prit leur courage à deux mains des héros. Il n'est donc pas rare d'entendre parler de familles déchirées.
Les usines à mages sont connues de tous et à chaque nouvelle naissance, on prie pour que son fils ou sa fille ne soit pas spécial(e).

A
rrêtez de dire et de penser que les humains naissent tous égaux.
C'est faux.
Alors que le cœur d'un bébé commence tout juste à battre, qu'il commence les premiers mois de sa vie dans un environnement duquel il ne gardera aucun souvenir, beaucoup de choses sont déjà décidées. Sa classe sociale, son niveau de vie, ses chances d'évoluer dans une sphère familiale bienveillante et stable... Des différences importantes se creusent déjà, alors qu'il n'a même pas conscience d'exister.
Son avenir n'est pas tout tracé. En fonction de ses choix, de ses expériences et de ses efforts, bien des personnes ont prouvé que peu importe le milieu duquel on vient, on peut s'en sortir et avoir d'extraordinaires capacités, un avenir brillant, une carrière spectaculaire...

Lucas lui, n'a pas eu à se soucier de tout ça. Âgé de quelques secondes à peine, tandis que sa première bouffée d'oxygène brûlait ses jeunes poumons, il poussait son premier cri dans une chambre pouvant contenir plusieurs studios parisiens à elle seule. Il fut rapidement enveloppé dans une serviette moelleuse et déjà quelques heures après sa naissance, on discutait éducation, tuteurs, fiançailles...
Sur ses lèvres,  naissait un sourire, destiné aux anges.

Petit déjà, il était d'un tempérament calme et observateur. Les trois premières années de vie de Lucas furent relativement simples et classiques pour un enfant de son niveau social. La nuit on lui faisait écouter du Mozart pour l'endormir. La journée du Beethoven. Pendant les vacances, du Bach... rien n'était assez beau, rien n'était assez couteux pour permettre à ce tout petit garçon de grandir et d'acquérir une intelligence phénoménale. Du moins, c'est ce que ses parents espéraient. On lui demandait toujours : comment vas-tu aujourd'hui ? Je vais préparer des gâteaux tu voudras en manger ? Tu veux venir jouer dans le jardin ? Tu as besoin de quelque chose ?
Ses moindres désirs étaient comblés par les domestiques de la maison, avant même qu'il n'ait eu le temps d'y penser.
Lucas ne connut la véritable joie de vivre que lorsqu'il fut capable de courir à toute vitesse dans la maison, la gouvernante à ses trousses. Les rires à gorge déployée du petit garçon serein résonnaient dans la maisonnée.

Le jour de ses 4 ans, les domestiques serviables firent place aux parents du petit garçon, qui s'investirent dans une éducation plus sévère quoique bienveillante. Tiens-toi droit. Les mains sur la table. Ne balance pas tes pieds. Tiens ta fourchette correctement. Tu as rangé ta chambre avec la gouvernante aujourd'hui ? Où en es-tu dans ton alphabet ? Tu sais écrire ton prénom ? Montre-moi comment tu tiens des ciseaux.
Docile et très soucieux de rendre ses parents fiers de lui, Lucas s'appliquait autant qu'un enfant de 4 ans pouvait le faire.
Il n'était qu'un petit garçon sans trop d'histoire, heureux de vivre et heureux d'apprendre.

Son anniversaire, celui de ses 5 ans, il en a gardé un souvenir particulièrement clair et limpide. Oh oui. Il attendait avec impatience ce jour-là. Son père lui avait promis un cadeau très spécial, un cadeau qu'il le rendrait heureux toute sa vie.
Lucas ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Il sortit de sa chambre en chantant une petite comptine. Descendit les escaliers en exécutant deux ou trois pas de danse maladroite. Entra dans le salon avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sourire qui s'effaça lentement, aussi sûrement qu'une glace au soleil.
Il plissa les yeux avec suspicion. Déjà, quelque chose lui paraissait louche. Impossible de dire quoi, il n'avait que ce goût étrange dans la bouche, celui d'un parfum qu'il ne connaissait pas. Lucas n'avait que 5 ans, mais il détestait déjà les imprévus.
"Approche !" lui avait susurré sa mère de sa voix mielleuse. Elle était assise sur le sofa blanc en cuir du salon, tout près de son amie, dont elle était très proche et qui venait souvent leur rendre visite. Lucas connaissait bien cette femme, elle s'était toujours montrée adorable avec lui, son mari aussi d'ailleurs. Elle avait une drôle de tête ce jour-là. Elle paraissait bouffie et fatiguée, mais elle souriait de toutes ses dents. Elle paraissait plus grosse aussi.
Dans ses bras reposait un amas de froufrous roses et bleus. Lucas cru tout d'abord qu'il s'agissait d'un poupon, avec ce teint de lait et ces joues roses. Ce visage impassible et immobile.
"Lucas, viens sur mes genoux." Insista sa maman.
Il n'osa pas la faire attendre plus longtemps. Un pas, puis deux, puis trois. Il réduisit la distance les séparant avec beaucoup de prudence, sans quitter la poupée des yeux.
Sur la table basse, pas de gâteau, pas de paquet cadeau. Un hochet. Un hochet pour bébé. Je ne suis plus un bébé depuis longtemps... constata-t-il un peu soucieux.
Il tendit les bras vers sa mère et grimpa sur ses genoux, sans jamais oser quitter LA chose du regard.
"Lucas, je te présente Aprilÿnne."dit-elle avec enthousiasme, mais presque en chuchotant.
"C'est quoi Aprilÿnne ?" demanda-t-il d'une voix fluette de laquelle perçait l'inquiétude.
Les adultes présent s'en amusèrent.
"Pas quoi, mais qui. C'est elle !"
Devant l'expression perplexe de son fils elle s'empressa de rajouter :
"C'est une petite fille qui est née très tôt ce matin."
"Je ne comprends pas. C'est un BÉBÉ ?" fit-il en appuyant sur le dernier mot comme s'il prononçait une insanité. "Maman ! Ce n’est pas TON bébé ??"
Elle lui offrit un baiser sur le front pour tenter de l'apaiser.
"Non bien sûr que non ! Mais c'est tout comme Lucas. Tu devras veiller sur elle. Tu seras comme  son grand frère !"
Le petit garçon fronça les sourcils. On lui avait promis un cadeau pas un fardeau, comment son père pouvait-il avoir confondu ? Comment cette petite chose immobile pouvait-elle le rendre heureux toute sa vie ? Non décidément, les adultes de cette maison perdaient l'esprit, il n'y avait pas d'autre explication.
Lucas croisa ses bras sur son tout petit torse et tourna la tête dans la direction opposée. Une seule chose l'obnubilait aujourd'hui : son anniversaire. Il n'était absolument pas d'humeur à perdre du temps.
"Je veux mon cadeau !" grommela-t-il.
Bien consciente qu'elle n'obtiendrait pas davantage de son petit garçon que cette moue renfrognée, elle lui répondit dans un soupir, un peu déçue :
"Oh bien sûr, il est dans la cuisine, va le chercher. Mais ne fais pas de bruit, Aprilÿnne se repose, elle a eu une dure journée aujourd'hui." chuchota sa mère en l'aidant à se remettre debout.
Ni une, ni deux, il s'éloigna à toute vitesse vers la cuisine.
Il ouvrit la porte avec précipitation regarda à droite, puis à gauche, puis sur la table.
Là, une jolie boite rectangulaire, plus longue que haute l'attendait sagement. Il sautilla de joie plusieurs fois et fit quatre tours sur lui-même tant il était heureux. Ses parents ne l'avaient pas oublié, ils venaient juste de lui jouer un mauvais tour, voilà qui s'annonçait rassurant.
Il s'empressa de monter sur la chaise et n'attendit pas plus longtemps. Lucas n'était pas le genre d'enfant qui aimait déchirer le papier cadeau. Il n'aimait ni les confettis, ni le désordre. Aussi il prit grand soin de dé dénouer le ruban, opération qui lui prit plusieurs minutes. Puis il retira tous les morceaux de scotch un par un, faisant en sorte de n'abîmer ni le papier, ni le ruban. Il plia proprement le papier cadeau, enroula le ruban, puis déposa le tout sur la table. Ceci fait, il entreprit d'ouvrir la jolie boîte toute blanche.
Il ne put retenir un cri de joie en dévoilant son contenu à la lumière du jour.
Il s'agissait d'un magnifique violon au bois lisse et scintillant, aux courbes généreuses et aux cordes aussi blanches que les ailes d'un ange. Jamais Lucas n'avait vu quelque chose d'aussi beau. Son cœur bondit dans sa poitrine et un immense sourire illumina son visage tout entier.
Il n'attendit pas plus longtemps pour pincer les cordes à la recherche d'un son. La note mélodieuse qui en sortit l'émerveilla. Il voulut tout de suite partager sa découverte et son bonheur avec sa mère. Raison pour laquelle il prit le violon avec la main droite et l'archer avec la main gauche et revint dans le salon.
"Maman ! Maman ! Regarde regarde !" s'exclama-t-il tout heureux.
Au même moment, un son strident déchira la pièce. Sa mère s'en offusqua tout de suite :
"Lucas ! File dans ta chambre immédiatement tu viens de réveiller le bébé !"
Jamais sa mère n'avait levé la voix auparavant. Jamais il n'avait été puni. Jusqu'à ce jour.  Lucas fonça dans sa chambre et hurla de colère dans son oreiller.

Le cerveau d'un enfant est constitué de telle manière que, les émotions qu'il vit, le submergent totalement. A la manière d'un tsunami qui emporterait tout sur son passage, toutes les émotions sont vécues pleinement et avec une grande sincérité. On n'arrête pas un tsunami, on ne peut qu'attendre qu'il se calme de lui-même.
Quand il eut finit de crier, Lucas avait ce goût amer sur la langue. Les prémices d'une terrible rancune. Il ne pu que rejeter la faute de son malheur et de sa tristesse sur celle qui s’appelait Aprilÿnne, et dont il n'avait pas finit d'entendre parler.

La croissance de Lucas se poursuivit tranquillement. Il recevait un enseignement à domicile grâce à des professeurs particuliers qui s'appliquaient à transmettre leurs connaissances. Puisqu'il n'allait pas dans un établissement scolaire, mais que ses parents tenaient tout de même à ce qu'il ait un contact social avec ses pairs il partait souvent en colonies de vacances. Sa mère aimait beaucoup organiser des goûters avec les autres enfants (des non-mages du même niveau social que le sien) de ses amis ou de ses collègues de travail.
Lucas aurait largement préféré se passer de tout ces évènements et se concentrer sur ses cours de violon, mais il n'avait pas le choix.

Son quotidien paisible était ponctué des visites de la petite Aprilÿnne. Malgré les nombreuses sollicitations de ses parents, il ne lui prêtait guère attention et préférait s'enfermer dans sa chambre pour éviter de l'entendre pleurer.
Malheureusement cette tactique s'est avérée peu efficace le jour où la jeune Aprilÿnne à mit un point d'honneur à perfectionner l'art de monter l'escalier. Il est tout de suite devenu beaucoup plus compliqué pour Lucas de se cacher du bébé devenu petite fille qui lui courrait après dès qu'elle le voyait. Heureusement pour lui, une porte fermée offrait une protection efficace contre les doigts potelés de "la créature" (comme il l'avait amicalement surnommée) bien que la-dite porte ne puisse pas stopper les cris et appels insistants de la petite. Alors il jouait du violon ou allumait la musique à fond, jusqu'à ce qu'il ne l'entende plus.
Un jour, la porte devint une porte inefficace. Malheureusement Aprilÿnne grandissait, comme tout être humain normalement constitué. Elle eût tôt fait de tirer la poignée vers le bas et de sortir Lucas de sa cachette.
Leurs courses-poursuites se transformèrent en parties de cache-cache de très haut niveau, durant lesquelles Lucas se surprit maintes fois en train d'étouffer un rire du fond d'un placard.
La colère que Lucas ressentait autrefois, semblait s'endormir doucement.
Les années s'écoulèrent paisiblement, et les deux enfants apprenaient doucement à se connaître.
C'est à peu près à cette époque que l'hématophobie de Lucas se manifesta. Les enfants ne sont pas inconnus aux chutes. Lors d'une course poursuite, Aprilÿnne sur ses talons, il dérapa et s'ouvrit superficiellement la paume des mains. Il ne hurla pas seulement de douleur, mais surtout d'une peur panique à la vue de son propre sang. C'est une phobie qui ne l'a jamais quitté.

Et puis la onzième année de Lucas (qui était aussi la sixème d'Aprilÿnne) vit leur relation changer du tout au tout, sans que personne ne puisse expliquer pourquoi. Était-ce parce que le petit garçon démarrait sa transition vers l'adolescence et qu'il ignorait de plus en plus la demoiselle ? Ou parce que les caprices et colères de la jeune fille devenaient de plus en plus nombreux et importants ?
Nul ne le sait.
Leurs jeux autrefois bon-enfant  devinrent des farces de plus en plus vicieuses voir sournoises. Du vol, à la destruction, en passant par le mensonge et la manipulation, il ne restait pas grand chose des deux amis d'autrefois.

Afin de chasser les frustrations et autres émotions négatives qu'il pouvait nourrir envers la jeune fille, Lucas choisit de se concentrer sur ses études et sur son apprentissage du violon. Il s'améliorait de jour en jour. Il aimait jouer pour sa mère quand elle rentrait fatiguée d'une longue journée de travail. Elle lui disait toujours qu'elle se sentait apaisée après l'avoir écouté.
Ce simple compliment suffisait à réchauffer le cœur de l'adolescent.
L'adolescence de Lucas à été comme son enfance, sans histoire particulière. Il ne ressentait pas le besoin de se rebeller contre ses parents, il trouvait leurs décisions justes. Et s'il lui arrivait d'avoir une opinion différente, il avait le droit de l'exprimer tant qu'il arrivait avec une pensée mûrement réfléchie et des arguments pour étayer son discours. Il était écouté et n'avait aucun problème dans la communication avec autrui. Il n'aimait pas beaucoup parler de ses sentiments mais savait l'exprimer de manière polie, sans blesser son interlocuteur.

Avec sa douzième année en poche, il fut convié à son tout premier gala de charité. Il était monté sur la scène pour jouer du violon devant son tout premier publique. Il avait fermé les yeux, posé ses mains sur le bois lisse, et n'avait plus entendu que le son de son instrument. Ses doigts courraient sur le manche, ils pinçaient les cordes avec grâce et son archer allait de haut en bas au rythme de la partition, tout cela dans une exécution impeccable. Résultat de longues heures de travail et d'écoute.
Il adorait déjà le violon, mais après s'être élégamment incliné sous les applaudissements, il avait décidé qu'il en souhaitait vivre de son art.
Il se surprit même à apprécier cette soirée de strasses et de paillettes. C'est aussi ce soir là qu'il exprima pour la première fois un intérêt pour la gente féminine.
C'est aussi ce soir là qu'on lui vola son tout premier baiser.

Lucas n'a jamais été un bourreau des cœurs. Il se savait attirant et doué avec les mots, mais il ne nourrissait aucun désir pour le flirt, encore aujourd'hui. Aussi surprenant que cela puisse paraître au vu de son caractère pragmatique, Lucas est un fervent défenseur de l'amour et y croit avec ferveur. C'est sans doute le modèle de ses parents uni dans un mariage qu'il n'a jamais vu flancher, qui l'a inspiré.
Il avait 14 ans lorsqu'il tomba amoureux pour la première fois d'une fille âgée de deux ans de plus que lui. Leur relation dura 3 ans. Ils entretenaient un amour purement platonique, et appréciaient simplement la compagnie de l'un et de l'autre. Ils aimaient discuter de tout et de rien. S'assoir sur le sofa et se lire tour à tour le même roman. Prendre le thé côtes à côtes en s'échangeant les dernières nouvelles. Ils se séparèrent lorsque Lucas exprima le désir d'aller étudier à l'étranger. Il ne pu se résoudre à perpétuer cette relation à distance. Ne voulant pas la blesser et désirant qu'elle puisse tourner la page, il lui offrit un doux baiser le jour de son départ.
Il ne l'a jamais oubliée.

L'année de ses 15 ans, il dû faire face à un évènement qui chamboula complètement sa vie.  Alors qu'il se disputait (se battait) une énième fois avec la créature (Aprilÿnne pour ceux qui n'auraient pas suivit) pour une broutille sans importance mais qui méritait visiblement d'en venir aux mains, le pouvoir de la jeune fille lui explosa à la figure. Plus précisément, ses mains posées sur le torse de Lucas s'enflammèrent et brûlèrent ses vêtements en a peine quelques secondes. Il ne le comprit que plus tard mais par chance, son propre pouvoir le préserva partiellement de l'attaque d'Aprilÿnne. Il s'en sortit avec quelques brûlures de premier et deuxième degré mais rien comparé à ce qu'il aurait pu endurer. Trop effrayé, trop sonné pour comprendre ce qui venait de se passer, il ne prit pas la peine de réfléchir et s'enfuit immédiatement en direction de sa mère et entreprit de tout lui raconter. C'est ainsi qu'il l'a dénonça.
Après ce jour, Aprilÿnne qui était en fait une mage, ne revint plus jamais dans la demeure de la famille Meïster. On entendit plus jamais parler d'elle.
Même s'il refusait d'y penser, Lucas savait très bien quel était le sort que l'on réservait aux mages, raison pour laquelle il n'avait jamais évoqué ses doutes concernant ses propres capacités qui s'éveillaient.
Il avait préféré enfouir le sort d'Aprilÿnne au plus profond de son cœur, plutôt que d'assumer la culpabilité qui commençait à lui ronger les entrailles.

A partir de cet instant, il devint évident qu'il ne pouvait pas continuer à vivre ainsi. Il ne pouvait pas être un mage vivant parmi des humains normaux, ni même devenir violoniste. De plus en plus de choses arrivaient lorsqu'il jouait. Des choses qu'il ne pouvait contrôler. Cela se manifestait notamment par l'apparition de bulles fragiles et vacillantes, dotées de motifs floraux émettant une faible lumière blanche.
S'il était lui aussi doté de pouvoirs particuliers, alors il n'avait pas sa place dans le monde tel qu'il était aujourd'hui.

Il exprima à ses parents le souhait prendre une année sabbatique, loin de la demeure familiale. Ses parents, qui n'avaient jamais eu de raison de douter de lui, lui firent confiance. Ainsi, il voyagea dans toute la France à la recherche d'un lieu dans lequel un mage comme lui pourrait trouver refuge. Les histoires d'usines à mages étaient connues de tous, celles évoquant une résistance étaient plus délicates plus difficile à obtenir. Pourtant, son travail acharné finit par payer.

C'est ainsi qu'il intégra Leoska vers l'âge de 18 ans. Il y étudia avec passion tout ce qui lui était possible d'apprendre. On lui apprit à connaître et à utiliser son pouvoir afin qu'il puisse venir en aide aux autres. On lui enseigna aussi comment le cacher aux yeux du monde.
Cependant, ne pouvant se résoudre à réintégrer une vie auprès de personnes qui pourraient le dénoncer à tout instant, il préféra abandonner son rêve de devenir violoniste et se consacra à la formation des mages blancs de demain.
C'est ainsi qu'une fois son diplôme en poche, il postula pour devenir professeur de magie blanche dans cette académie qui l'avait vu grandir.

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Saphirre Lacey
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Mar 4 Aoû - 1:10
Heyooo ! Par le pouvoir du moumouton arc-en-ciel je te valide ! Lucas Meïster 303046187
Tu est ajouter au groupe des mages blancs, tu peut dés maintenant poster dans les demandes de rp ou fouiner les demandes des autres pour trouver des partenaires Wink
Ta maison de BG est dans l'aile est ! Very Happy
Au plaisir de croiser en rp ! Very Happy



Lucas Meïster Sans_t56

J'écrit en cette belle couleur, jalouse pas trop stp#0099cc
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