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Cauchemar, Azize Aydin - FINI
Démiurge
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MJ



Lun 4 Mai - 15:10


Je me souviens des paroles de mon père sur son lit de mort.
“Tu es un sabre ma fille. Tranchante, mortelle mais en vieillissant tu t’émoussera au point d’être méconnaissable. N’oublie jamais…”
Je me souviens des mots mais j’ai oublié le reste. J’ai failli.


Attention: ce qui va suivre contient des descriptions morbides liées à la mort. Prenez le en compte avant de lire.

Salma se tenait debout au milieu du champs. Derrière elle passait des boeufs et des chevaux, l’armée s’en allant en guerre. Kelt les regardait d’un air désolée… A quel moment tout avait mal tourné déjà ? Son père lui tenait la main.

-Il faut que tu vérifie le secteur quatre demain matin.

Elle se trouvait à Leoska et, dans sa main, celle de son père se décomposait. Sa peau tombait au sol par lambeau et s’y tordaient, se transformant en asticots qui commençaient à grouiller autours d’eux. Kelt se tourna vers elle et la regarda comme si elle ne la connaissait pas. Son visage changeait en permanence, se métamorphosant, se tordant et, d’un coup, des moisissures commencèrent à sortir de sa bouche.
Autours, partout, il y avait l’odeur de la mort. La chair carbonisée coulait au sol et formait une flaque de plus en plus profonde dans laquelle elle s’enfonçait. Ses dents, devenues creuses, tombaient par poignées et repoussait aussitôt et Kelt s’avança vers elle, bouillonnante de colère. Elle voulut reculer mais son père explosa en millier d’insecte, révélant en son coeur un enfant qui lui attrapa la jambe en hurlant. Il se déformait régulièrement, changeant d’apparence mais demandait toujours une chose: la pitié.

En face, Kelt hurlait son nom mais rien ne sortait. Elle avait oublié son nom, son vrai nom depuis longtemps… Si longtemps… Au moins 70 ans étaient passés depuis qu’elle l’avait entendu pour la dernière fois. Et depuis, elle ne savait plus. La mage noire qui lui hurlait dessus lui faisait mal par les mots, si mal… Si mal… Elle se recroquevilla dans l’eau visqueuse et commença sa chute dans le néant.

Elle ouvrit les yeux. Nuit de merde…
Elle se redressa, passant ses mains sur son visage. Il fallait qu’elle aille se laver pour tout laisser partir avec l’eau, ne rien garder de la nuit et du reste. Dehors, le soleil était en train de se lever et avec lui, la chaleur des jours d’été. Elle préférait le froid: elle n’avait jamais connu de jour plus chaud que ce jour maudit où elle avait perdu son foyer. Le soleil restait cependant quelque chose d’agréable, il chassait la nuit et les mauvais rêves avec. Les mauvais rêves de trahisons. De combat pour cette armée qu’elle haïssait. Ces années de fausse route qui lui revenait en permanence…

Ces années passées. Ces années connues d’elles deux seulement.
Ces années que Kaythleen l’empêchait d’oublier. Ces années dont elle avait pour devoir de se souvenir.

Elle s’engouffra dans la salle de bain pour se laver, littéralement et métaphoriquement. Comme chaque matin, pour faire couler hors de sa tête les souvenirs de ces années.

Ces années de morts.

Démiurge, maître du Jeu
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