Fonctionnement disciplinaire de Leoska.

La vie scolaire et étudiante est loin d’être de tout repos déjà pour un humain lambda, alors chez les mages, n’en parlons pas ! Au delà des problèmes habituels (ce qui ne les empêche pas d’être graves) présents dans des écoles plus lambdas tels que la dégradation de matériel, le harcèlement, la dépression ou le bizutage, on rencontre à Leoska des problèmes plus… Épineux.

Abus de pouvoir au sens propre du terme, manipulation magique, traumatismes lourds, troubles psy importants liés à la magie, coups et blessures parfois graves, pouvoirs tout simplement dangereux malgré la bonne volonté du porteur… Le tout dans une école en dehors de la loi humaine qui ne peut pas compter en la justice du pays dans laquelle elle se trouve...

Comment l’école gère-t-elle ce genre de choses ?

Avec les CA, les Classes d’Aides. Il en existe de deux sortes, les CAD (Classes d’Aides Disciplinaires) et les CASP (Classe d’Aides à la Santé Psychologique) elles-mêmes subdivisées en plusieurs catégories pour être certain de ne pas mettre des élèves en trop grande difficulté.

Les CA accueillent plusieurs types d'élèves.
Les permanents vivent dans une aile séparée des autres élèves pour un temps pouvant aller d’un mois à toute leur scolarité.
Les vacataires eux ne font que leurs heures de cours au sein des CA mais prennent leurs repas et dorment dans des bâtiments collectifs, pour un temps pouvant aller d’une semaine à plusieurs années de scolarité.
L’objectif pour les élèves permanents est de les faire petit à petit repasser en vacataires avant de les ré-intégrer au cursus normal.


Les élèves concernés par les CAD sont des élèves qui ont commis des fautes graves. Les infractions commises peuvent aller de l’utilisation abusive et volontaire de son pouvoir sur autrui à un passage à tabac en passant par le vol organisé. Selon le degré de gravité, de récidive et de conscience qu’à l’élève de la faute qu’il a commise, il pourra être assimilé aux CAD en tant que vacataire ou que permanent.
Les CAD sont encadrées par des professeurs formés et des surveillants faisant partie de la garde de l’école. Les classes y sont réduites à une dizaine d’élèves et les dossiers sont très bien connus des professeurs qui peuvent être autorisés à user de légitime défense face à certains élèves. Attention cependant, tout membre du personnel abusant de ce droit sera non seulement démis de ses fonctions mais aura aussi droit à un aller sans appel chez la directrice dont il ressortira bien souvent en “mauvais état”.
La discipline dans ces classes est “militaire”. Lever et repas à heure fixe, couvre feu, travaux d’intérêts généraux durant les heures libres, une heure de loisir par jour, une demi-journée le week-end, cours de huit heures à dix sept heures.
Les bâtiments comprennent tout de même des jardins et dans les heures libres les élèves sont libres de leurs mouvements pour la plupart.

Les élèves concernés par les CASP sont les élèves présentant des troubles psychiatriques ne pouvant être gérés avec une scolarité normale ou des pouvoirs dangereux ayant déjà causé des accidents dans l’enceinte de l’école sans que le porteur ait volontairement agi.
Dans cette section, la discipline est beaucoup plus souple et très dépendante des pouvoirs et troubles de chacun. Les élèves ont un psychologue attitré qui les suit régulièrement et des emplois du temps aménagés en fonction de leurs besoins de sommeil / d’être seul ou en groupe. Les bâtiments contiennent de nombreuses salles de loisirs, plusieurs jardins et des chambres individuelles. Sauf cas particulier, les élèves sont libres de circuler comme il l’entendent.

Il est à noter que les deux types de Classes d’Aides communiquent et peuvent aménager des emplois du temps mixtes pour certains cas ou organiser un transfert. De plus, même en cas de réinsertion dans le cursus normal, certaines aides peuvent être maintenues. Par exemple, certains élèves peuvent bénéficier d’aide scolaire particulière ou continuer de dormir aux dortoirs des Classes d’Aides si le besoin s’en fait sentir.

Malheureusement certains élèves (et parfois professeurs ou personnels) continuent de volontairement abuser de leur magie. Meurtres, rituels extrêmement dangereux, comportements pervers… La majeure partie d’entre eux finissent par disparaître, nul ne sait où. Et il ne vaut mieux simplement pas trop poser de question à leur sujet. De toute façon, on ne vous répondra pas.