Cette école est un refuge pour beaucoup, dans cet univers de conflits. Mais cet abri est particulier. Poussez ces portes et venez découvrir ce nouveau monde.
 
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Kisa'Rah
Kisa'Rah
Messages : 35

Feuille de personnage
Age: 20 ans
Pronoms:
Club: Art
Pouvoir: Soumet les âmes des morts a sa volonté
Kisa'Rah
Cancre



Ven 10 Avr - 22:23
Kisa'rah
ft.illustration random+personnage de journey

Âge : 20 ans
Date de naissance : Troisième quart de Lune de l'année de la brebis
Genre : Masculin
Nationnalité : issus du peuple de Nesh
Année d'étude : 1 ère année cycle supérieur
Club : art
Séxualité: Panromantique, mais en soit ça lui est égal, à moins que quelqu'un trouve le moyen de le faire s'intéresser aux relations.
Pouvoir : Faire ployer les âmes des défunts a sa volonté
En contrecoups il est obsédé par la lueur des âmes et les collectionnes. Il ne pense qu’à ça et à force de les stocker, il est parfois possédé par des âmes malveillantes.
Caractère

Cela fait longtemps que tu n'es plus quelqu'un de sociable, mais cela n'a rien de volontaire. Depuis que tu es à Leoska, tu ne comprends plus rien.
Le monde va si vite...
Ils utilisent des outils et des mots qui t'échappent la plupart du temps, rient à gorge déployer devant des images dont tu ne comprends pas l'humour, et passent leurs vies à aller dans des cafés ou des soirées pour se retrouver et boire.

Alors devant toutes ces obscures traditions, tu restes assis sur un banc.
Alors, désœuvré, car il n'y a pas de travail à part engranger les informations de leurs enseignements, tu observes les lumières.

Tu sembles anormal, étrange, presque irréel aux autres tant ton comportement et tes croyances varient des leurs. Tu t'es enfermée dans ton propre monde, complètement décalé de la réalité. Chaque fois que tu leur parles, ils partent vites, ils ne comprennent pas tes réponses, tu es toujours à côté de la plaque, l'air rêveur. Tu n'as aussi aucune notion d'espace personnel, et le fait que tu te tiennes trop près des gens pour leur parler leur fait peur.
Tandis qu'ils parlent en groupe, par troupeau comme les chèvres que tu garder autrefois, ils t'aperçoivent percher sur un bâtiment de nuit à fixer les étoiles, ou en train de jeter d'étranges cailloux par terre pour prendre des décisions. Tu n'as pas de réelle volonté, ou de but qui t'anime, la seule chose qui te fait vraiment sentir vivant, c'est ces lumières.

Une obsession.

Là-bas... Ça brille !
D'un pas de course inhabituellement rapide par rapport à ton air amorphe, tu fonces à travers le couloir et prends le visage de cette jeune fille dans ta main et la sonde en écarquillant les yeux à travers ton masque. Elle tient de la lumière. C'est beau. Mais est-ce qu'elle a une âme avec elle ? Tu l'examines, trop prêt, pour être sûr qu’aucun esprit ne la suive, sans te rendre compte qu'elle a l'air terrifiée.
Rien.
Déçu, tu la lâches, c'est juste une mage de la lumière. Tu ne pourras pas collectionner sa clarté et il faut te faire violence pour te détacher d'elle.
Les lumières t’obsèdent, t'attirent inexorablement. À la matière des deux pôles différents d'un aimant, tu es fait pour la retrouver, pour te tenir proche d'elle-même si ta magie et noire et que la lumière est blanche.
Les âmes des morts qui ploient sous ta volonté ont donc cette forme ; de petites lueurs qui flottent, et dont tu ne peux détacher les yeux. Tu les collectionnes. Tu veux des âmes, toujours plus d'âme pour constituer ce trésor que tu protèges comme un dragon. Tu serais prêt à tuer pour capturer la lueur des plus brillants, mais les psychologues de Leoska te l'on interdit alors tu te retiens pour l’instant.
Mais si quelqu'un touche à ton trésor.... Tu le détruiras.

Physique

" Le soleil est le dieu jaloux. Malgré sa puissance et sa force, nous aimons la mère nuit. Si tu lui montres ton visage, il te reconnaîtra et t'empêchera d'accéder au Crépuscule."

Tels étaient les croyances de ton peuple, pour qui la lune était à l’origine de la vie, et le soleil source de destructions. Le crépuscule c’est l’au-delà, là où le ciel choisit le destin de chaque âme pour qu’elles puissent se réincarner.
Alors hors de question de laisser le soleil voler ton identité, il empêcherait ton âme de suivre son chemin.

La tenue traditionnelle de ton peuple couvre le corps entier du regard mauvais du soleil, mais Leoska te l’interdit surtout pour aller hors de l’école ; tu serais remarqué trop vite.
Alors tu ne montre jamais ton visage de jours. Ton style vestimentaire a trouvé refuge dans les masques et les étoffes issus des contrées japonaises, car leurs couleurs vives et leurs ports amples te rappellent les capes colorées de ta tribu. Alors tu aimes bien les kimonos, et les psychologues t’encouragent à les utiliser pour t’inciter à te détacher de tes vêtements traditionnels qui te rattachent à un passé bien trop traumatique. Mais ce n’est qu’un premier pas, car ces tenues ne sont toujours par normale en France, alors au fur et à mesure des années on t’a poussé à porter des pantalons, des sweats, ect. Tu essaies au moins de garder ces motifs d’estampes colorées, qui te fond te sentir mieux, tu adores les couleurs vives. Ils acceptent aussi que tu gardes un masque pour perpétuer ta croyance, et t'ont encouragés à ne pas réutiliser trop souvent le tien. Tu essaies alors là aussi tu pioches dans la culture du soleil levant qui s’en rapproche. Tu dois cependant passer régulièrement à l’infirmerie pour te doper aux vitamines que l’on t’impose étant données ton aversion du soleil.

Là encore, tu as l’air dans ton monde avec ces tenues aux mille couleurs, et ta posture courbée dans les couloirs. Tu n’es pas excessivement grand pour ton âge, 1m77 a dit le médecin scolaire, mais tu manques un peu d’activité physique.

Mais la nuit tombée, tu peux enfin laisser la lune baigner ton visage de sa clarté. Un visage androgyne encadré de cheveux jais ondulés, rarement brossé, contrastant avec la pâleur fantomatique de ta peau qui n’a jamais pris le soleil. Souvent tu agrémentes cette peau de motif noire à la peinture, symboles de reconnaissance et de salut envers la toison céleste. Au milieu brillent deux yeux en amande, bridés, à la couleur spectrale tant ils paraissent transparents, agrémentés cependant de reflet corail.

Histoire



La tribu de Nesh est une communauté vivant en autarcie, sur une petite île du pacifique, entre le Japon et les Philippines. Rares sont les prises de contact venant du monde extérieur, et si par malheur des intrus se font trop insistant, ils n’hésitent pas à user de magie pour les pousser à repartir exploitant les capacités de contrôle mentales, ou d’effacement des souvenirs de certain, pour éviter les gens malintentionnés. Mais parfois certains prouvent leurs valeurs et sont acceptés parmi la communauté.

La magie de chacun sert la communauté, les détenteurs de magies de force, ou de télékinésie sont affiliés aux travaux physiques, ceux au contrôle mental et aux prédictions à la protection de l’île, et les mages de soin ainsi que les boucliers protègent les enfants. Leurs vies étaient simples, un peuple nomade voyageant au gré des estives avec leurs troupeaux de chèvres.
Ils t’ont appelé Zu, comme tous les enfants de la tribu c’est un nom temporaire de deux lettres qui t’est attribué, jusqu’à ce que tu trouves ta voie.

Tu adores t’occuper des chèvres, et tu es fasciné par la création des étoffes de laine traditionnelle de la tribu et par le procédé de teinture. La tienne est rouge et ton masque est noir. La couleur et le motif se gardent toute la vie, pour se reconnaître aisément de jours. Bien sûr cette tenue traditionnelle est un calvaire à porter par grande chaleur, mais tu l’aimes plus que tout, elle est ta preuve de ton appartenance à ce groupe. Heureusement cependant que l’été vous vivez de nuit.

Tu passes tes journées à jouer avec Li et Tô, respectivement dans une cape orange et une cape verte. Li depuis toute petite manipule la foudre, et tu es admiratif de ses capacités incroyables. Son chemin est tout tracé, elle ferait partie des défenseurs. Mais toi où irais-tu ? Tu n’as toujours pas de pouvoir ! Heureusement, Tô, capable d’apaiser les consciences te rassurer la plupart du temps.
« Après tout, regarde, Serh'il, notre cheffe, son pouvoir ne s’est déclaré qu’après une dizaine d’années ! »
Tes 8 ans arrivent avec la cérémonie du Seh.
En effet les conflits intérieure l’Astre originel le séparèrent en deux entités, le soleil et la lune, la première étant la divinité de la puissance et de la grandeur, jalouse de l’adoration que porter les vivants à la seconde moins puissante, mais synonyme de vie.
Lorsqu’il se divisa, il divisa aussi les hommes, chacun ayant besoin de retrouver son autre moitié. Alors la cérémonie du Seh consistait à demander à la lune de réunir deux moitiés d’un même être, pour qu’ils puissent avancer main dans la main, et permettre à l’autre d’affronter ses difficultés et ses doutes sans se diviser comme l’Astre.

La clairière baignée dans une brume légère qui ne te permet que de discerner les vastes formes des roches et d’une silhouette, sous la lumière des étoiles. En son centre, ce tient Serh’il, la cheffe de la tribu, aux yeux blancs dans lesquelles se dessiner parfois les formes d’un avenir changeant.
« Approche ! »
D’un pas timide, tu trottines jusqu’à elle et vois, enchevêtrer au sol, les augures. Des pierres aux symboles gravés, dont l’interprétation des glyphes, permettent de bénéficier des conseils de la lune. Serh’il dessine un symbole sur ton front, avec l’eau de son bol de terre et procède à un rituel avec les augures, pour trouver ou mener ton lien.
« Ra’em … » Murmure-t-elle
Tu écarquilles les yeux. Ra’em signifier le renard blanc, et tout le monde connait la nature aussi ingénieuse que solitaire de ce dernier qui avait 2 ans de plus que toi. Tu ne lui as parlé que pour les quelques fois ou tu avais dû récupérer ses créations de bois pour les porter à d’autres... Et ce serait lui ton Seh ?
« Ne fais pas la moue comme ça, cela ne se fait pas ! »
La Serh’il t’adresse une petite tape derrière la tête, ça t’apprendra à être sceptique. Elle t’adresse un sourire rieur.
« Essaie de vraiment lui parler aux lieux de tirer la tête. Tu verras. C’est un lien précieux. »

Il te faut du temps.
Du temps, car tu n’es pas plus bavard que cette tête de mule de renard apprentie menuisier.
Du temps pour comprendre que le dialogue n’est pas nécessaire pour se comprendre.
Tu finis par t’y attacher, en essayant de travailler avec lui, en le poussant à venir s’occuper du troupeau avec toi, en cherchant ensemble des denrées à cueillir. Mais sa santé un peu plus fragile que les autres le pousse à passer plus de temps à l’intérieur des tentes sur des travaux manuels, que dehors. Tu adores être avec lui quitte à devoir rester à son atelier au lieux de se promener. Il t’as même fait un nouveau masque de bois.
Ses problèmes de santé te paraissent anodins au début. Puis parfois, il crache du sang et les bords de sa cape blanche se teinter de rouge. Parfois il est pris de telles quintes de toux qu’il lui est impossible de reprendre son souffle.
Jusqu’aux jours où il ne respira plus du tout malgré les soins des médecins de la tribu.
Allongé sur la paillasse de bois tressée, recouverte d’une couverture de laine rembourrer de plume, Ra’em n’étais plus là. Tu n’arrives pas à assimiler ce phénomène, mais son aura a disparu.
« Il s’est éteint… » murmure Serh’il, tandis que les proches du défunt pleurent sa mort à ses côtés. Tu n’as jamais été aussi sensible que les autres, tu es tellement dans ton monde que les événements t’atteignent rarement. Mais cette fois… ça te poignarde en plein cœur. Des larmes roulent sur tes joues sans que tu ne puisses rien y faire.
« Hé… Tu n’es pas mort hein ? Tu avais promis que tu m’apprendrais à sculpter le bois comme tu le fais… Tu avais promis que la prochaine fois tu m’accompagnerais trouver des augures pour Serh’il ! Tu ne PEUX PAS partir ! »
Et c’est dans ce cri du cœur que ta magie se révèle. Une lueur s’élève de Ra’em, comme une petite flamme dans les airs, un morceau étoile qui flotte.
Cette image te fit sentir plus vivant que jamais pendant cet instant, pourtant sans que tu ne le saches, ta magie vient de briser quelque chose de ta conscience. Ce qui t’importait auparavant vient d’être éclipsé par cette lumière, comme une ombre se trouvant soudainement projetée derrière un objet. Tu ne les vois plus. Mais ça t’est égal.
Ra’em est revenue parce que tu lui as demandé et il est là, plus beau et plus claire que jamais. Il s’est éteint pour qu’à son réveil sa lumière brille plus fort encore.
Les mains en coupe tu laisses cette petite lumière s’approcher de toi pour la recueillir. Tu entends des murmures inaudibles sans les comprendre, et la conserves contre ton cœur sous les regards ébahis de tout le monde. Personne ne sait comment réagir, et Serh’il finit simplement par te conduire à part pour comprendre ce qu’il se passer.

Il s’agît là, de nécromancie, mais elle n’est pas sûr de la mesure dans laquelle s’applique ton pouvoir. La seule certitude c’est que tu peux faire venir à toi les âmes de défunt, ce qui fait de toi quelqu’un capable de les guider jusqu’au crépuscule, tout comme les empêcher d’y accéder. Tu ne sais pas quoi penser. Guider Ra’em au crépuscule ? Tu te tournes vers la petite âme à côté de toi. Et si au fond tu n’en as pas envie ? Il est si brillant il a l’air heureux comme ça. Tu ne pleures plus, consolé par sa présence. Et lorsque la famille demande à ce que tu restitues l’âme de leurs fils tu affirmes qu’il souhaite rester ainsi, sans savoir que c’est ta propre volonté qui l’empêcher de partir. Pensant qu’il s’agit réellement de la volonté de leurs fils, ils acceptent, respectant le choix de leur enfant. Le voir flotter à tes côtés tous les jours les perturbe, mais tu ne t’en rends pas compte.

Les semaines passent et Serh’il pris sa décision. Tu ne seras ni berger comme tu le croyais, ni tisserands. Tu seras prêtre. Le premier prêtre de la tribu, et ton rôle sera de veiller sur les âmes du peuple, de les guider par toi-même pour être certain que le soleil ne les brule pas. Tu leur permettras aussi d’adresser leurs derniers mots à leurs familles.
Mais ton obsession s’accentue de plus en plus au fur et à mesure que tu es amené à les aider à traverser l’au-delà. Tu en es incapable. En réalité, tu les conserves toutes, et tu les caches pour que personne n’en sache rien. Et plus tu en cumules, plus il arrive que leurs esprits te possèdent, dans le but de prendre ton corps.
Mais ça ne n’arrête pas ton obsession, tu leur voues un culte et passe tes nuits à contempler étoiles et luciole, ci-bien que le jour où tu es officialisé prêtre, le nom de Kisa’rah, papillon de nuit te fut attribué.

Désormais les gens viennent à toi pour leurs rites funéraires, ou pour prier la lune, car c’est toi qui es censé lui communiquer leurs paroles, pour qu’elle soit clémente lors de son jugement. Ta personnalité autrefois pleine d’entrain perd son énergie dans cette activité, ou la mort est ton quotidien. Tu y es si habituer que cela ne te faisait plus de peine et tu as juste hâte de récolter la lueur. Il t’arrive encore d’éprouver de la curiosité pour d’autres activités avec la présence de tes amis d’enfance, mais c’est minime à côté de la chaleur des lueurs.

Warning : Suicide, violence dans les deux paragraphes suivants, traumatisme dans le troisième


Un jour cependant, eu pour effet de finir d’anéantir tout ce qu’il rester en toi de bon sens. Serh’il a eu une vision et a réuni le clan. Vous allez être envahis. Mais pas par des curieux d’autres cultures, non, par des personnes aux armes hors du commun. Ils vont saccager l’île, bafouer votre culture et vous emprisonner. Vos magies ne feront pas le poids face à leurs équipements et leurs nombres. Serh’il ne voit aucune issue à cet avenir où tous finiront dans d’immondes camps comme source d’énergie. Enfin ci. Elle n’en voit qu’une seule.
« Le crépuscule est notre seule issue. Autrement ils nous enfermeront, se servirons de nous, pour causer le mal. Et nos âmes, brûler par le soleil auquel ils les auront exposés ne trouverons jamais la paix. Il est encore temps mes amis. » Le regard dur elle se tourna vers toi. « Kisa’Rah, tu dois tous nous mener au crépuscule ; enfuis-toi de cette île avec nos âmes et accomplis les rites. Sauve-nous. »
Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Cette idée te traumatise tellement que tu en perds les mots et restes là, immobile, les yeux écarquillés. Tu n’arrives pas à la contredire, car tout le monde risque de mourir dans tous les cas. Il n’y a en réalité aucun salut.

Derrière le bois de ton masque, les larmes ne cessent de couler, sans pour autant que tu ne trouves la force d’éclater en sanglot tant tu es pétrifié. Serh’il continue son discours devant toute la tribu pour les convaincre de la sagesse de ses paroles, de la suivre dans le seul salut pour leurs âmes. Puis elle se donne la mort.
Elle, ainsi que tous les autres à leurs tours.
Les corps jonchent le sol couvert de sang et tes mains se mettent à trembler de façon incontrôlée face à ce spectacle macabre ou tous tombent les uns après les autres sans que tu ne puisses rien y faire.

Les tremblements se transforment presque en spasme, et dans un hurlement déchirant ou tu t’effondres à terre, toutes les âmes reviennent à toi comme autant d’étoiles filantes.
Tu ne peux plus bouger, mais il faut fuir.
Tu ne veux plus penser, mais il faut vivre. Pour eux.
Recroquevillé sur le sol à pleurer, entouré de toutes les lumières de ton peuple, tu ne bouges plus. Jusqu’à ce qu’une des lueurs, celle que tu connais par cœur te possède. Elle te force à te lever, et guide ton corps à ta place.
Tu dois partir. Maintenant.
L’énergie du désespoir permet à Ra’em de te forcer à te lever. En utilisant ton corps, il prend des vivres, ainsi que les capes de tes proches conservées chez eux, pour que tu puisses garder une part d’eux avec toi, et tu cours.
Tu cours jusqu’aux embarcations.
Tu rames, encore et encore, et te fais emporter par l’océan.
Et tu échoues à ton salut.
La côte.
Ou tu es ? Tu l’ignores, mais ton corps t’appartient à nouveau.
Lorsque tu t’avances et que tu sors de la plage, tu atterris sur un sol noir brulant et désagréable. Les âmes qui flottent autour de toi examinent les environs, curieuses, et tu avances. Des grandes structures de pierres blanches solides sont postées les unes à la suite des autres, encadré de barrière, comme celles que tu utilisais pour empêcher le troupeau de fuir.
Des silhouettes apparaissent et hurlent en te voyant, ça t’effraie, et tu cours. Ta peau et brulé par le sel, le sable et le sol noir, tu es affamé, mais tu cours, et tu finis par te perdre, à la limite de t’effondrer. Tu vois flou. Une silhouette s’approche. En larme tu hurles à nouveau. Peut-être qu’elle aussi veut vous tuer comme les envahisseurs ? Non elle est différente. Quand elle voit que tu vas partir, elle ralentit et a tendu une main.
Tu veux l’attraper, mais tu tangues.
Le paysage tremble.
Et comme une flamme qui s’éteint, chancelant, tu tombes.

Tu te réveilles en sursaut dans un lit moelleux. Cette personne qui t’a tendu la main est une femme âgée, qui parle une langue qui t’es étrangère, mais elle a l’air bienveillante.
Pendant une semaine, tu restes dans la chambre. Au début c’est intenable et chaque fois qu’elle t’approche, tu bondis en arrière ou ne contrôles pas ton agressivité, comme un animal blessé. Tu hurles et pleures en te rappelant ce qu’il s’est passé, jusqu’à ce que peu à peu les larmes se tarissent.
Tu arrives à regarder par la fenêtre et constates un monde différent du tien. Les tenues des gens sont vraiment étranges, et personne ne porte de masque. Ils utilisent de petites boites rectangulaires et tu te demandes bien à quoi peuvent servir ces blocs inertes. La dame ne t’étant pas hostile tu finis par la laisser s’approcher.

« Cương »

Avait-elle dit, une main sur le torse pour expliquer que c’était son nom, et tu procèdes de même pour te présenter. Par des dessins, elle te fait comprendre que tu vas devoir quitter les lieux avec des personnes aux visages qu’elle te présente comme amicaux.
Mais ce n’est pas immédiat, et elle exploite cette semaine de façon à te remettre sur pied. Peu à peu elle te laisse accéder au reste de la maison, mais pas à l’extérieur. Mais tu ne comprends rien de ce qui t’entoure et frôle la catastrophe et touchant à ce qu’elle appelle « Gazinière » ou « Prise électrique ». Comment ce monde peut-il être si différent du tien alors que les gens qui le peuplent te ressemblent ? Cela te perd d’autant plus et finalement tu préfères rester enfermé dans ta chambre.

Tu n’es pas en état de te confronter au monde extérieur. Lorsque le jour de partir arrive, tu ne te sens pas bien. Tu n’as pas envie de bouger, de partir, de risquer de voir le monde extérieur. Tu enfiles ta cape rouge comme une protection, et salues Cương en te penchant, une main sur le cœur, comme les remerciements pour de tels services se font dans ton île.
Ils sont deux. Un homme et une femme de nuit demandant à te couvrir, toi et tes lueurs sous un drap. Tu acceptes. Tu n’as plus de maisons, plus de buts et aucune connaissance de ce monde, tu te laisses désormais juste porter par le courant à la façon d’une méduse. Tu vois, en ces gens souriants, ton seul espoir de sécurité et de compréhension alors tu les laisses te guider.

On t’allonge sur un étrange siège et un bruit de tonnerre vrombit. Tu te roules en boule à cause du vacarme et de la peur, la tête dans les mains. Ferme les yeux, imagine que c’est l’orage.
Et ça tu te le répètes des dizaines et des dizaines de fois, tandis que l’on te transporter d’une cage en fer (les véhicules) à l’autre jusqu’à ce que, un jour, après un voyage cauchemardesque, on te laisse sortir sans te cacher. Tu inspires longuement et oses à peine mettre le nez dehors. Retrouver le contact avec de la terre te rassure, mais tu vois, à travers les trous de ton masque, d’immenses structures de pierre marrons, des mouvements incessants, et du bruit.

Ils comprennent que tu n’es pas habitué et t’emmènent dans des bâtisses plus éloignées dans la forêt, moins éloignée en termes d’ambiance, des montagnes que tu connais. Tu peux te laver, mais ce n’est pas dans une rivière, mais avec un tuyau de d’acier. Une dame est assignée à ta « réhabilitation ». Pendant une année complète, elle t’explique le fonctionnement du monde avec patience, et t’apprend peu à peu leurs langues. Progressivement tu arrives à te rendre à des endroits où il a du monde, sans pour autant réussir à leur parler. L’année suivante tu commences quelques cours sur la magie, en plus de tout ce qu’il est nécessaire de t’apprendre sur le monde moderne, et peu à peu ils réussissent à te faire intégrer des cours.

Tu n’arrives pas à suivre grand-chose durant la fin du collège et ton lycée, et tu redoubles plusieurs fois, en essayant d’assimiler toutes les informations relatives au monde qui t’entoure. Tu es en échec scolaire, mais plusieurs professeurs t’aident à essayer de t’accrocher. Ce qui te sauve en principe c’est l’utilisation de la magie, ça, c’est naturel chez toi, alors qu’écrire ne l’est pas.
Aujourd’hui tu es en 1re année de cycle supérieur.
Et tu ne comprends pas toujours ce qu’il se passe autour de toi, tu as encore de nombreuses difficultés à comprendre le monde alors que c’était à tes 14 ans que tu as intégré l’école. Tu as encore besoin d’autorisation pour sortir de hors de Leoska, mais tu ne vas souvent pas plus loin que la forêt, tu as peur de la ville. De toute manière tu dois être accompagné pour t’y rendre. Tu as tout un suivi psychologique qui t’aide à te détacher de ce que tu as vécu pour t’aider à t’intégrer et parfois tu retires ta cape au profit d’autres tenues qui te permette de ne pas penser au sort qu’a subi ta tribu. Cette école protège les mages des camps qui ont attaqué ton île… Tu leur fais confiance. De toute manière, tu te laisses porter comme tu n’as pas réussi à t’intégrer. Tu ne commences que tout juste à t’habituer à leurs cultures, mais ta personnalité a été brisée par ton histoire. Tu manques d’empathie. Tu comprends mal les autres et n’as pas la même notion du bien et du mal, et le personnel te reprend régulièrement pour ça. Tu n’as rien fait de très mal pour l’instant, mais tout comme toi ils ne connaissent pas tes limites. Par exemple, ils ne le savent pas, mais tu ne verrais pas le mal à tuer quelqu’un puisque de toute façon il resterait avec toi. La mort tu y as été confronté des années durant, elle ne te fait plus peur. Tu ne vois pas le mal à prendre en filature quelqu’un en croyant qu’il est suivi par une âme. Mais tu restes en retrait la plupart du temps fatigué de devoir apprendre à communiquer.
De toute façon, il n’y a que deux choses qui comptent à tes yeux.

Les lumières et ta tribu.

Et les deux sont à tes côtés.

A votre propos

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Dahyun Kwon
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Dahyun Kwon
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Sam 11 Avr - 0:23
*run aggressively*

IT'S YOUR* WITCHER NOT YOU'RE

Sinon oui tu peux valider :')):'))::'):')
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Kisa'Rah
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Kisa'Rah
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Sam 11 Avr - 1:14
MERDE, DESO, BLASPHÈME, EN PLUS J'L'ECOUTE EN BOUCLE J'AI PAS LE DROIT D:
Et marciiii je range la fiche du couup ! Very Happy


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